Selon le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2021-2023, le déficit budgétaire total, dons compris, est attendu à 860 milliards FCFA, soit 6,1% du produit intérieur brut (Pib) en fin 2020, contre 537,5 milliards FCA (3,9% du Pib) en 2019. Cette déviation de 3,1 points de pourcentage par rapport à la programmation initiale de 2020 (3% de déficit) devrait résulter de l’impact de la Covid-19.
Cette détérioration qui, d’après les services du ministère des Finances et du Budget (Mfb), devrait déteindre sur les différents agrégats budgétaires en termes de mobilisation des recettes intérieures et d’accroissement des charges publiques. «Pour atténuer les effets de ce choc, le chef de l’Etat, a décidé de la création d’un comité de croissance et de veille économique, du fonds force covid-19 d’un montant de mille (1 000) milliards FCFA ainsi que de l’élaboration du PRES», rappellent-ils.
Ils projettent les recettes, qui regroupent l’ensemble des ressources au sens du MSFP 2001, à 3 008,4 milliards FCFA, soit une baisse de 4% reflétant surtout la forte baisse des recettes internes d’un montant de 321,2 milliards FCFA (11%), atténuée cependant par une hausse significative des dons budgétaires à hauteur de 207,1 milliards FCFA (628%).
Ils affirment qu’en 2020, les dépenses sont programmées à hauteur de 4 017,2 milliards FCFA en hausse de 308,2 milliards FCFA, soit une variation relative de 8% comparativement à la loi de finances initiale (Lfi) 2020.
«Elles sont essentiellement constituées des dépenses courantes pour 2 388,3 milliards FCFA, soit une hausse de 12% par rapport à la LFI 2020 et des dépenses d’investissement d’un montant de 1 492,9 milliards FCFA représentant une hausse de 3%», précisent-ils.
Ils soutiennent que l’exécution du budget pour l’année 2020 a été entamée dans un contexte difficile marqué par l’avènement de la pandémie qui devrait impacter la programmation budgétaire initiale de 2020 en termes de mobilisation des ressources et d’exécution des charges.
«En effet, au regard des premiers impacts, notamment en termes de baisse du niveau de l’activité économique et des échanges extérieurs, il est prévu une diminution significative des recouvrements de taxes intérieures ainsi qu’une hausse importante des charges qui, toutefois, seront partiellement atténuées par l’afflux d’appuis budgétaires et de dons des partenaires techniques et financiers (Ptf) et les contributions des agents économiques», démontrent-ils.
«Par ailleurs, les orientations stratégiques de base du programme économique en termes de recouvrement des recettes à moyen terme et de rationalisation des dépenses courantes demeurent néanmoins maintenues en cohérence avec l’entrée en application du budget programme et de la déconcentration de l’ordonnancement», notent-ils.
Cette détérioration qui, d’après les services du ministère des Finances et du Budget (Mfb), devrait déteindre sur les différents agrégats budgétaires en termes de mobilisation des recettes intérieures et d’accroissement des charges publiques. «Pour atténuer les effets de ce choc, le chef de l’Etat, a décidé de la création d’un comité de croissance et de veille économique, du fonds force covid-19 d’un montant de mille (1 000) milliards FCFA ainsi que de l’élaboration du PRES», rappellent-ils.
Ils projettent les recettes, qui regroupent l’ensemble des ressources au sens du MSFP 2001, à 3 008,4 milliards FCFA, soit une baisse de 4% reflétant surtout la forte baisse des recettes internes d’un montant de 321,2 milliards FCFA (11%), atténuée cependant par une hausse significative des dons budgétaires à hauteur de 207,1 milliards FCFA (628%).
Ils affirment qu’en 2020, les dépenses sont programmées à hauteur de 4 017,2 milliards FCFA en hausse de 308,2 milliards FCFA, soit une variation relative de 8% comparativement à la loi de finances initiale (Lfi) 2020.
«Elles sont essentiellement constituées des dépenses courantes pour 2 388,3 milliards FCFA, soit une hausse de 12% par rapport à la LFI 2020 et des dépenses d’investissement d’un montant de 1 492,9 milliards FCFA représentant une hausse de 3%», précisent-ils.
Ils soutiennent que l’exécution du budget pour l’année 2020 a été entamée dans un contexte difficile marqué par l’avènement de la pandémie qui devrait impacter la programmation budgétaire initiale de 2020 en termes de mobilisation des ressources et d’exécution des charges.
«En effet, au regard des premiers impacts, notamment en termes de baisse du niveau de l’activité économique et des échanges extérieurs, il est prévu une diminution significative des recouvrements de taxes intérieures ainsi qu’une hausse importante des charges qui, toutefois, seront partiellement atténuées par l’afflux d’appuis budgétaires et de dons des partenaires techniques et financiers (Ptf) et les contributions des agents économiques», démontrent-ils.
«Par ailleurs, les orientations stratégiques de base du programme économique en termes de recouvrement des recettes à moyen terme et de rationalisation des dépenses courantes demeurent néanmoins maintenues en cohérence avec l’entrée en application du budget programme et de la déconcentration de l’ordonnancement», notent-ils.