Les initiatives du gouvernement sénégalais tendant à soutenir les micros et petites entreprises formelles et informelles se multiplient ces derniers jours. Après la Banque africaine de développement qui a accordé hier un prêt de plus de 14 milliards francs CFA à la Banque nationale de développement économique du Sénégal (BNDE) pour accompagner celle-ci dans son programme de financement des petites et moyennes entreprises sénégalaises, c’est au tour du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) de se lancer dans cette même dynamique.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du projet emplois, transformation économique et relance (ETER), son administrateur général, Thérèse Faye DIOUF, a signé hier des conventions de garantie avec l’Association des professionnels de banques et établissements financiers (APBEF).
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, qui présidait la cérémonie de signature fera savoir que ce programme ETER soutiendra à la fois les petites entreprises informelles et les micros, petites et moyennes entreprises formelles à travers des canaux dédiés tels que des garanties partielles de crédit et des guichets spéciaux pour l’accès aux technologies et l'amélioration de la productivité ainsi que le renforcement de la compétitivité avec une approche locale et de chaîne de valeur.
«ETER met en synergie les instruments de l’Etat et le système bancaire pour des interventions complémentaires dans le cadre d’une approche ‘’chaine de valeur’’ en adoptant la gestion axée sur les performances comme mode opératoire», a-t-il souligné. «C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre du programme, chaque acteur doit veiller au respect des engagements dans les délais prévus», a-t-il justifié.
«A ce titre, les banques doivent instruire les dossiers de prêts destinés aux financements des besoins d’investissement et d’exploitation et soumettre les demandes de Garantie en vue d’une couverture partielle de leurs risques», a indiqué le ministre.
«Elles doivent également veiller au respect des normes de gestion des risques environnementaux et sociaux. Elles disposent ainsi à travers ce programme de plus de visibilité sur leurs secteurs d’activités et une opportunité de sécuriser leurs interventions. Dans ces conditions, elles pourront faire plus et mieux dans le financement de l’économie», a-t-il poursuivi.
«Quant au FONGIP, il doit fournir des garanties de crédit en mettant en place trois guichets, à savoir un guichet de garantie des banques, un guichet de Garantie des IMF et un guichet de garantie de crédits à l’export», a-t-il ajouté.
Selon lui, le FONGIP aura la responsabilité d’instruire avec diligence et célérité les demandes de garantie formulées par les banques, de mettre en place les garanties pour les dossiers approuvés, de suivre les engagements de garanties et de fournir des rapports périodiques aux organes de pilotage et de gestion du projet.
«Le suivi opérationnel sera assuré par l’Unité de Gestion du Projet (UGP) qui jouera un rôle d’interface entre la Banque mondiale, le MFB, le MEPC, le FONGIP et les autres agences d’exécution du programme», a-t-il encore indiqué.
«S’agissant de la Banque mondiale, elle doit répondre aux demandes de décaissement et jouer une fonction de veille stratégique. Elle doit également faire des évaluations périodiques pour vérifier l’état d’avancement du programme et apporter une assistance technique à chaque fois que besoin», a-t-il ajouté.
Et, au regard de la complexité de ces interrelations, Amadou Hott s’est réjouis du fait qu’un manuel des opérations ait déjà été élaboré pour préciser les rôles et les responsabilités de chaque acteur.
Pour la mise en œuvre du projet ETER, l’Etat du Sénégal a signé un contrat de financement avec la Banque mondiale d’une durée de quatre (4) années, pour un montant 106,6 millions d’euros, soit près de 70 milliards FCFA. L’objectif principal est d’accélérer la compétitivité de chaînes de valeurs sélectionnées et celle des micros, petites et moyennes entreprises (« MPME ») pour accroître les investissements privés.
Le financement de la Banque mondiale vise aussi à rendre opérationnel le Programme Accélération Compétitivité et Emplois (« PACE ») mis en place par le gouvernement sénégalais pour favoriser la relance de l’économie nationale et créer des emplois.
Pour y arriver, une bonne collaboration entre le FONGIP et les banques est souhaitable afin d’assurer un succès au projet ETER.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du projet emplois, transformation économique et relance (ETER), son administrateur général, Thérèse Faye DIOUF, a signé hier des conventions de garantie avec l’Association des professionnels de banques et établissements financiers (APBEF).
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, qui présidait la cérémonie de signature fera savoir que ce programme ETER soutiendra à la fois les petites entreprises informelles et les micros, petites et moyennes entreprises formelles à travers des canaux dédiés tels que des garanties partielles de crédit et des guichets spéciaux pour l’accès aux technologies et l'amélioration de la productivité ainsi que le renforcement de la compétitivité avec une approche locale et de chaîne de valeur.
«ETER met en synergie les instruments de l’Etat et le système bancaire pour des interventions complémentaires dans le cadre d’une approche ‘’chaine de valeur’’ en adoptant la gestion axée sur les performances comme mode opératoire», a-t-il souligné. «C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre du programme, chaque acteur doit veiller au respect des engagements dans les délais prévus», a-t-il justifié.
«A ce titre, les banques doivent instruire les dossiers de prêts destinés aux financements des besoins d’investissement et d’exploitation et soumettre les demandes de Garantie en vue d’une couverture partielle de leurs risques», a indiqué le ministre.
«Elles doivent également veiller au respect des normes de gestion des risques environnementaux et sociaux. Elles disposent ainsi à travers ce programme de plus de visibilité sur leurs secteurs d’activités et une opportunité de sécuriser leurs interventions. Dans ces conditions, elles pourront faire plus et mieux dans le financement de l’économie», a-t-il poursuivi.
«Quant au FONGIP, il doit fournir des garanties de crédit en mettant en place trois guichets, à savoir un guichet de garantie des banques, un guichet de Garantie des IMF et un guichet de garantie de crédits à l’export», a-t-il ajouté.
Selon lui, le FONGIP aura la responsabilité d’instruire avec diligence et célérité les demandes de garantie formulées par les banques, de mettre en place les garanties pour les dossiers approuvés, de suivre les engagements de garanties et de fournir des rapports périodiques aux organes de pilotage et de gestion du projet.
«Le suivi opérationnel sera assuré par l’Unité de Gestion du Projet (UGP) qui jouera un rôle d’interface entre la Banque mondiale, le MFB, le MEPC, le FONGIP et les autres agences d’exécution du programme», a-t-il encore indiqué.
«S’agissant de la Banque mondiale, elle doit répondre aux demandes de décaissement et jouer une fonction de veille stratégique. Elle doit également faire des évaluations périodiques pour vérifier l’état d’avancement du programme et apporter une assistance technique à chaque fois que besoin», a-t-il ajouté.
Et, au regard de la complexité de ces interrelations, Amadou Hott s’est réjouis du fait qu’un manuel des opérations ait déjà été élaboré pour préciser les rôles et les responsabilités de chaque acteur.
Pour la mise en œuvre du projet ETER, l’Etat du Sénégal a signé un contrat de financement avec la Banque mondiale d’une durée de quatre (4) années, pour un montant 106,6 millions d’euros, soit près de 70 milliards FCFA. L’objectif principal est d’accélérer la compétitivité de chaînes de valeurs sélectionnées et celle des micros, petites et moyennes entreprises (« MPME ») pour accroître les investissements privés.
Le financement de la Banque mondiale vise aussi à rendre opérationnel le Programme Accélération Compétitivité et Emplois (« PACE ») mis en place par le gouvernement sénégalais pour favoriser la relance de l’économie nationale et créer des emplois.
Pour y arriver, une bonne collaboration entre le FONGIP et les banques est souhaitable afin d’assurer un succès au projet ETER.