S'exprimant lors du lancement des Perspectives de l'économie mondiale , Pierre-Olivier Gourinchas a déclaré que l'activité aux États-Unis, en Chine et dans d'autres grands marchés émergents avait été plus forte que prévu et que les crises des quatre dernières années avaient eu moins de « cicatrices ». qu’on ne le pensait auparavant, même si les estimations varient selon les pays.

Selon les dernières projections, la croissance mondiale cette année et l’année prochaine se maintiendra à 3,2 %, avec une inflation globale médiane en baisse, passant de 2,8 % fin 2024 à 2,4 % fin 2025.

"La plupart des indicateurs continuent d'indiquer un atterrissage en douceur", a écrit Gourinchas dans un blog accompagnant la publication des nouvelles perspectives.

Mais il a appelé les décideurs politiques à préserver la résilience économique mondiale, notamment en renforçant les finances publiques et en reconstituant les réserves budgétaires dans un environnement caractérisé par des taux d’intérêt réels élevés, une croissance modeste et des dettes élevées.

"Les plans budgétaires de nombreux pays sont insuffisants et pourraient encore dérailler étant donné le nombre record d'élections cette année", a-t-il déclaré.

« Les consolidations budgétaires ne sont jamais faciles, mais il est préférable de ne pas attendre que les marchés dictent leurs conditions. »