En Mars 2012 Lors d’une rencontre avec des cadres de sa coalition pléthorique le candidat sortant Abdoulaye Wade joue sur la peur des populations, en menaçant «si quelqu’un d’autre prend le pouvoir, deux mois après, ce sera la grève des fonctionnaires qui ne seront pas payés».
Effectivement c’était des arriérés et retards de salaires dans un climat politique et social tendu, plus de 900 heures de délestage, une dette intérieure explosive de presque 400 milliards , un système éducatif paralysé, les syndicats sur le pied de guerre, une augmentation inexpliquée des denrées alimentaires, le tout exacerbée par une absence de dialogue devenue presque impossible.
Jadis homme d’état et démocrate, puis potentat par un exercice ubuesque du pouvoir, il préféra menaces et invectives devant un électorat qui avait fini de lui tourner le dos, les excès, les abus et surtout la personnalisation excessive de son régime ossifié finiront par le perdre à l’issue d’un second tour historique ou les sénégalais ont massivement voté le changement.
Alors que se profile les élections de Février 2024 le Sénégal est loin de ce scénario catastrophe d’un état en crise de liquidité, les finances publiques sont bien tenues, ancrées solidement dans les critères de convergence de l’UEMOA sur les ratios de déficit budgétaire et d’endettement sous le monitoring régulier de bretton woods qui veille sur nos choix de politiques économiques et financières pour la stabilité et la croissance. C’est le marqueur.
La covid 19 et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement du monde, l’effet des changements climatiques sur la pluviométrie et aléas naturels, l’atonie de la croissance mondiale et les fortes pressions inflationnistes n’ont pas fait fléchir Peytavin dans sa rigueur et discipline budgétaire qui a permis une forte reprise du PIB en 2021 à 6,5 % - de loin la meilleur taux réel dans l’espace UEMOA - avant de ralentir en 2022 pour atteindre 4,2 %, toujours loin de la croissance nulle en 2019- 2020 correspondant à la période post – covid 19.
La poursuite des grands travaux – TER, autoroute, BRT , projet structurant PSE -.. et le paiement à date échue de la dette et de ses services sont les marqueurs de la solidité des finances publiques, d’ailleurs la qualité de signature du Sénégal auprès des agences de notations moody’s et Fitch n’a pas changé.
Malheureusement La dette publique a augmenté sous l'effet des mesures d'atténuation sociale et de solidarité pour les populations, mais aussi des emprunts ad-hoc contractés par les entreprises publiques pour l’investissement et les dépenses dans le pétrole et du gaz. Elle a atteint 69,1 % du PIB en 2020, 73,3 % en 2021 et 76.6 % du PIB en 2022 selon le FMI.
Ce qui ne remet pas en cause la viabilité budgétaire et financière, d’ailleurs un pays proche, la Côte d’Ivoire, le trésor public de ce pays pense déjà à gager les futurs revenus du pétrole et du gaz pour financer le déficit public de plus de 6% alors qu’il est seulement de 3% à Dakar, et surtout dans une tendance baissière. Le taux de pression fiscale établi à 18% doit impérativement s’aligner sur la moyenne de 13,8% dans l’espace UEMOA pour doper la consommation des ménages via les revenus et encourager l’investissement des entreprises. La base fiscale au Sénégal doit être revue et élargie pour plus d’équité.
La résilience économique et l’efficacité du système financier public sur fond de gouvernance et surveillance accrues sont les acquis décisifs de l’actuel régime avec l’actuel argentier qui a gravi tous les échelons à Peytavin pour en être aujourd’hui l’ordonnateur en chef de la politique budgétaire et financière.
le spectre de la non – solvabilité ne se pose plus surtout avec les future revenus du pétrole et du gaz, reste alors pour le prochain régime l’équation du financement adéquat de l’activité économique autour des PME et PMI, des femmes et des jeunes sans oublier l’autre béquille que est un secteur privé national fort, agressif et conquérant pour prendre le relais de l’état dans l’infrastructure, la production et les services….. Et bien sûr créer les« vrais» emplois.
Moustapha Diakhate
Ex Conseiller Special Primature
Expert Infrastructure
Effectivement c’était des arriérés et retards de salaires dans un climat politique et social tendu, plus de 900 heures de délestage, une dette intérieure explosive de presque 400 milliards , un système éducatif paralysé, les syndicats sur le pied de guerre, une augmentation inexpliquée des denrées alimentaires, le tout exacerbée par une absence de dialogue devenue presque impossible.
Jadis homme d’état et démocrate, puis potentat par un exercice ubuesque du pouvoir, il préféra menaces et invectives devant un électorat qui avait fini de lui tourner le dos, les excès, les abus et surtout la personnalisation excessive de son régime ossifié finiront par le perdre à l’issue d’un second tour historique ou les sénégalais ont massivement voté le changement.
Alors que se profile les élections de Février 2024 le Sénégal est loin de ce scénario catastrophe d’un état en crise de liquidité, les finances publiques sont bien tenues, ancrées solidement dans les critères de convergence de l’UEMOA sur les ratios de déficit budgétaire et d’endettement sous le monitoring régulier de bretton woods qui veille sur nos choix de politiques économiques et financières pour la stabilité et la croissance. C’est le marqueur.
La covid 19 et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement du monde, l’effet des changements climatiques sur la pluviométrie et aléas naturels, l’atonie de la croissance mondiale et les fortes pressions inflationnistes n’ont pas fait fléchir Peytavin dans sa rigueur et discipline budgétaire qui a permis une forte reprise du PIB en 2021 à 6,5 % - de loin la meilleur taux réel dans l’espace UEMOA - avant de ralentir en 2022 pour atteindre 4,2 %, toujours loin de la croissance nulle en 2019- 2020 correspondant à la période post – covid 19.
La poursuite des grands travaux – TER, autoroute, BRT , projet structurant PSE -.. et le paiement à date échue de la dette et de ses services sont les marqueurs de la solidité des finances publiques, d’ailleurs la qualité de signature du Sénégal auprès des agences de notations moody’s et Fitch n’a pas changé.
Malheureusement La dette publique a augmenté sous l'effet des mesures d'atténuation sociale et de solidarité pour les populations, mais aussi des emprunts ad-hoc contractés par les entreprises publiques pour l’investissement et les dépenses dans le pétrole et du gaz. Elle a atteint 69,1 % du PIB en 2020, 73,3 % en 2021 et 76.6 % du PIB en 2022 selon le FMI.
Ce qui ne remet pas en cause la viabilité budgétaire et financière, d’ailleurs un pays proche, la Côte d’Ivoire, le trésor public de ce pays pense déjà à gager les futurs revenus du pétrole et du gaz pour financer le déficit public de plus de 6% alors qu’il est seulement de 3% à Dakar, et surtout dans une tendance baissière. Le taux de pression fiscale établi à 18% doit impérativement s’aligner sur la moyenne de 13,8% dans l’espace UEMOA pour doper la consommation des ménages via les revenus et encourager l’investissement des entreprises. La base fiscale au Sénégal doit être revue et élargie pour plus d’équité.
La résilience économique et l’efficacité du système financier public sur fond de gouvernance et surveillance accrues sont les acquis décisifs de l’actuel régime avec l’actuel argentier qui a gravi tous les échelons à Peytavin pour en être aujourd’hui l’ordonnateur en chef de la politique budgétaire et financière.
le spectre de la non – solvabilité ne se pose plus surtout avec les future revenus du pétrole et du gaz, reste alors pour le prochain régime l’équation du financement adéquat de l’activité économique autour des PME et PMI, des femmes et des jeunes sans oublier l’autre béquille que est un secteur privé national fort, agressif et conquérant pour prendre le relais de l’état dans l’infrastructure, la production et les services….. Et bien sûr créer les« vrais» emplois.