(Ecofinance.sn - Dakar) - Une occasion pour le président sénégalais de souligner : «l 'Afrique est un continent en quête d'émergence et sur ce chemin, nous devons nous procurer les moyens de transformer positivement et durablement notre système productif». A cela, il ajoute : «l'innovation devrait être pour nous un nouvel état d'esprit qui traduit une réelle volonté de rompre avec les idées, habitudes et pratiques reçues.»
Toutefois, les pouvoirs étatiques africains doivent également marquer la rupture, car dit-il, «si les inspirateurs de la politique publique chargés de la gouvernance n'évoluent pas dans le sens de l'innovation, de la transparence dans les procédures, tout ce que nous dirons ici ou ailleurs restera un vœux pieux avec les même litanies forum après forum.»
Il pense que : «cette effort doit se matérialiser pour que l'Afrique s'investit davantage à relever le défis du sous-développement».
«Dès lors, la cohabitation du secteur privé et public doit livrer des investissements sains, transparents, stables et prévisibles pour inspirer la confiance des citoyens mais aussi des partenaires», indique-t-il.
Pour le président de la République, c'est sur cet angle que le progrès économique, politique et social se fera sentir en Afrique.
Il note aussi que les investissements dans les autres secteurs contribueront à faciliter les échanges entre les pauvres voisins et l'extérieur. «Ces flux influerons d'une manière considérable pour gravir les canons qui mènent vers le développement. Ne nous attardons pas sur le fait que l'Afrique est l'avenir du monde maos pensons plutôt que le temps de l'Afrique c'est maintenant», avance-t-il.