ICS a maintenant de quoi faire face à ses obligations financières. Grâce à sa résilience, l’entreprise est parvenue à surmonter ses difficultés et même générer un chiffre d’affaires de 566,4 milliards de FCFA en 2022.
Mieux, l’analyse comparative de Price water house Coopers Advisory Sénégal SAS (PwC), un cabinet d’étude international indépendant le classe devant les autres acteurs du secteur extractif tels que Sabodala Gold Operations avec 393 milliards de FCFA et GCO avec 208,5 milliards de FCFA.
Un rapport élaboré par PwC sur la contribution des ICS dans l’économie sénégalaise souligne que la part de l’entreprise dans le chiffre d'affaires global des sociétés minières est passée de 19 pour cent en 2020 à 33 pour cent en 2022, permettant à l’entreprise de se hisser à la première place du secteur.
Présenté hier lors d’un séminaire par le directeur général des ICS, Mama Sougoufara, le rapport met également en exergue le bénéfice net de 230,17 milliards de FCFA réalisé par l’entreprise en 2022. Des résultats qualifiés de « meilleurs » que de grandes entreprises telles que SENELEC (40,17) et Total Energies (8,48).
En termes de valeur nette, qui sert à déterminer la différence entre les actifs et le passif d'une entreprise à un instant donné et reflète la santé financière de la structure, le rapport met aussi en évidence le classement des ICS au deuxième rang en termes de patrimoine net, avec 528,5 milliards de FCFA, derrière Senelec (699,5 milliards de FCFA).
L’équation de la dette et les troubles financiers
Abordant les troubles financiers des ICS, l’étude rappelle « les graves difficultés financières avec notamment des pertes accumulées de 157 milliards de FCFA et des difficultés à maintenir la rentabilité dans un contexte de fluctuation des prix des matières premières, de coût de production élevé et de concurrence accrue. »
Selon le rapport, cette situation accentuée par des conditions d’endettement difficilement soutenables ont conduit l’entreprise à un placement sous le régime de règlement préventif en 2006.
« … L'endettement s'est considérablement accru, notamment parce que l'entreprise ne parvenait pas à générer des bénéfices suffisants. Une dette colossale, atteignant près de 540 millions de dollars (soit environ 271 milliards de FCFA), conduit l’entreprise à être placée sous un régime de pré-faillite », souligne le rapport.
La solution Indorama
L’honneur sera sauvé par le groupe indonésien de la pétrochimie Indorama, basé à Singapour et présent dans une trentaine de pays qui racheta les emprunts. Un rachat qui s’est concrétisé par une injection de capital de 49,66 milliards de FCFA (100 millions de dollars), accompagnée d’une entrée de fonds sous forme de dette de 85,83 milliards de FCFA (153 millions de dollars).
« Le groupe a procédé à un rachat d’emprunts et à l’achat de prêts commerciaux et d’actions d’IFFCO, portant le total à 135 milliards de FCFA (253 millions de dollars) », rappelle le rapport.
« Les effets de ce rachat se feront sentir à partir de 2015, avec une reprise de l’activité et le respect des engagements pris par l’entreprise envers ses créanciers. Une partie des fonds servira également à réhabiliter les installations afin d’augmenter la production, d’améliorer la productivité, et de dégager la trésorerie nécessaire au fonctionnement de l’entreprise », ajoute-t-il.
A titre d’exemple, le rapport cite une nouvelle centrale électrique de 20 MW, nécessitant un investissement de 45 millions de dollars, qui a été mise en service en 2016.
Grâce à ces investissements du groupe indonésien, l’entreprise ICS a augmenté sa solvabilité en parallèle avec la restructuration de la dette, gagnant ainsi la confiance des investisseurs.
C’est dire que l’entreprise ICS est revenue de très loin. Maintiendra-t-elle le cap ?
Mieux, l’analyse comparative de Price water house Coopers Advisory Sénégal SAS (PwC), un cabinet d’étude international indépendant le classe devant les autres acteurs du secteur extractif tels que Sabodala Gold Operations avec 393 milliards de FCFA et GCO avec 208,5 milliards de FCFA.
Un rapport élaboré par PwC sur la contribution des ICS dans l’économie sénégalaise souligne que la part de l’entreprise dans le chiffre d'affaires global des sociétés minières est passée de 19 pour cent en 2020 à 33 pour cent en 2022, permettant à l’entreprise de se hisser à la première place du secteur.
Présenté hier lors d’un séminaire par le directeur général des ICS, Mama Sougoufara, le rapport met également en exergue le bénéfice net de 230,17 milliards de FCFA réalisé par l’entreprise en 2022. Des résultats qualifiés de « meilleurs » que de grandes entreprises telles que SENELEC (40,17) et Total Energies (8,48).
En termes de valeur nette, qui sert à déterminer la différence entre les actifs et le passif d'une entreprise à un instant donné et reflète la santé financière de la structure, le rapport met aussi en évidence le classement des ICS au deuxième rang en termes de patrimoine net, avec 528,5 milliards de FCFA, derrière Senelec (699,5 milliards de FCFA).
L’équation de la dette et les troubles financiers
Abordant les troubles financiers des ICS, l’étude rappelle « les graves difficultés financières avec notamment des pertes accumulées de 157 milliards de FCFA et des difficultés à maintenir la rentabilité dans un contexte de fluctuation des prix des matières premières, de coût de production élevé et de concurrence accrue. »
Selon le rapport, cette situation accentuée par des conditions d’endettement difficilement soutenables ont conduit l’entreprise à un placement sous le régime de règlement préventif en 2006.
« … L'endettement s'est considérablement accru, notamment parce que l'entreprise ne parvenait pas à générer des bénéfices suffisants. Une dette colossale, atteignant près de 540 millions de dollars (soit environ 271 milliards de FCFA), conduit l’entreprise à être placée sous un régime de pré-faillite », souligne le rapport.
La solution Indorama
L’honneur sera sauvé par le groupe indonésien de la pétrochimie Indorama, basé à Singapour et présent dans une trentaine de pays qui racheta les emprunts. Un rachat qui s’est concrétisé par une injection de capital de 49,66 milliards de FCFA (100 millions de dollars), accompagnée d’une entrée de fonds sous forme de dette de 85,83 milliards de FCFA (153 millions de dollars).
« Le groupe a procédé à un rachat d’emprunts et à l’achat de prêts commerciaux et d’actions d’IFFCO, portant le total à 135 milliards de FCFA (253 millions de dollars) », rappelle le rapport.
« Les effets de ce rachat se feront sentir à partir de 2015, avec une reprise de l’activité et le respect des engagements pris par l’entreprise envers ses créanciers. Une partie des fonds servira également à réhabiliter les installations afin d’augmenter la production, d’améliorer la productivité, et de dégager la trésorerie nécessaire au fonctionnement de l’entreprise », ajoute-t-il.
A titre d’exemple, le rapport cite une nouvelle centrale électrique de 20 MW, nécessitant un investissement de 45 millions de dollars, qui a été mise en service en 2016.
Grâce à ces investissements du groupe indonésien, l’entreprise ICS a augmenté sa solvabilité en parallèle avec la restructuration de la dette, gagnant ainsi la confiance des investisseurs.
C’est dire que l’entreprise ICS est revenue de très loin. Maintiendra-t-elle le cap ?