Alors que la population sénégalaise est majoritairement rurale, le financement du secteur agricole par le secteur bancaire fait malheureusement ressortir une très faible part de 3,2 pour cent dans le total des financements bancaires, contre 10,0 pour cent de contribution au Produit intérieur brut (PIB).
De quoi pousser le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Amadou Moustapha Bâ, à s’associer avec son collègue Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté alimentaire, pour faciliter la forte implication du système bancaire dans le financement des campagnes agricoles.
« … Nous passerons donc en revue lors de la présente rencontre (Ndlr : 39ième session du Conseil national du crédit), les mesures à prendre afin d’assurer une implication accrue du système bancaire dans le financement de l’agriculture en général et des prochaines campagnes de production et de commercialisation agricoles, notamment de l’arachide, du riz, de la noix de cajou, du coton et des cultures vivrières », a-t-il déclaré.
Cette annonce intervient à la suite de l’état des lieux du financement du secteur agricole par le secteur bancaire qui fait malheureusement ressortir une très faible part du financement de l’agriculture sénégalaise par le système bancaire. Une situation que le ministre Amadou Moustapha Bâ impute principalement à des facteurs intrinsèquement liés au profil de risque élevé des acteurs et de l’activité.
Raison pour laquelle il a affiché un ferme engagement à mobiliser la communauté bancaire dans les meilleurs délais en vue de les amener à prendre plus de risque pour financer le secteur agricole sénégalais.
« Je m'attèlerai dans ce cadre, à réunir rapidement les banques en vue de revivifier l’esprit d’un pool bancaire en appui à La Banque agricole (LBA) et à la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) pour un financement à temps et en quantité suffisante de la campagne de production agricole en préparation ainsi que de la prochaine campagne de commercialisation des produits récoltés. La Délégation générale à l'entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), les institutions de microfinance ne seront pas en reste », a-t-il promis.
« Le gouvernement mettra également en œuvre les mesures idoines pour matérialiser les nouveaux modes de mitigation du risque dans le domaine agricole, notamment le système de récépissé d’entrepôt, l’assurance agricole ainsi que la revivification du fonds de calamité et du fonds de bonification des financements en faveur de l’agriculture. Une implication renforcée du FONGIP, aux côtés des banques et des institutions de microfinance, sera également de mise », a-t-il poursuivi.
« Concernant les sociétés nationales telles que la SONACOS, la SODEFITEX, la SAED, la SODAGRI, les mesures idoines seront étudiées en relation avec mon collègue en charge de l’agriculture en vue de leur conférer plus de solvabilité auprès des banques pour le financement de leurs investissements et de leur exploitation. En particulier, nous attacherons une priorité absolue à donner les moyens appropriés à la SONACOS pour la collecte arachidière », a-t-il ajouté.
Ces mesures entrent dans le cadre des instructions du président Macky Sall qui a demandé au gouvernement de prendre les dispositions appropriées en vue de résorber les retards de paiement au titre des subventions allouées aux producteurs pour l’acquisition d’intrants durant les précédentes campagnes.
Le ministre Des Finances et du Budget avait décidé d’inscrire à l’ordre du jour de la réunion du Conseil national du crédit un point majeur de la politique du gouvernement du Sénégal, à savoir la mise en œuvre des décisions du Conseil interministériel, présidé par le premier ministre Amadou Bâ sur le financement de la campagne agricole. C’est ce qui justifie la présence à ses côtés de son collègue Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire.
Reste à savoir quelle attitude prendront les banquiers par rapport à la prise de risque pour répondre à la forte préoccupation du gouvernement de relever la part très marginale du financement du secteur agricoles sénégalais.
De quoi pousser le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Amadou Moustapha Bâ, à s’associer avec son collègue Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté alimentaire, pour faciliter la forte implication du système bancaire dans le financement des campagnes agricoles.
« … Nous passerons donc en revue lors de la présente rencontre (Ndlr : 39ième session du Conseil national du crédit), les mesures à prendre afin d’assurer une implication accrue du système bancaire dans le financement de l’agriculture en général et des prochaines campagnes de production et de commercialisation agricoles, notamment de l’arachide, du riz, de la noix de cajou, du coton et des cultures vivrières », a-t-il déclaré.
Cette annonce intervient à la suite de l’état des lieux du financement du secteur agricole par le secteur bancaire qui fait malheureusement ressortir une très faible part du financement de l’agriculture sénégalaise par le système bancaire. Une situation que le ministre Amadou Moustapha Bâ impute principalement à des facteurs intrinsèquement liés au profil de risque élevé des acteurs et de l’activité.
Raison pour laquelle il a affiché un ferme engagement à mobiliser la communauté bancaire dans les meilleurs délais en vue de les amener à prendre plus de risque pour financer le secteur agricole sénégalais.
« Je m'attèlerai dans ce cadre, à réunir rapidement les banques en vue de revivifier l’esprit d’un pool bancaire en appui à La Banque agricole (LBA) et à la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) pour un financement à temps et en quantité suffisante de la campagne de production agricole en préparation ainsi que de la prochaine campagne de commercialisation des produits récoltés. La Délégation générale à l'entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), les institutions de microfinance ne seront pas en reste », a-t-il promis.
« Le gouvernement mettra également en œuvre les mesures idoines pour matérialiser les nouveaux modes de mitigation du risque dans le domaine agricole, notamment le système de récépissé d’entrepôt, l’assurance agricole ainsi que la revivification du fonds de calamité et du fonds de bonification des financements en faveur de l’agriculture. Une implication renforcée du FONGIP, aux côtés des banques et des institutions de microfinance, sera également de mise », a-t-il poursuivi.
« Concernant les sociétés nationales telles que la SONACOS, la SODEFITEX, la SAED, la SODAGRI, les mesures idoines seront étudiées en relation avec mon collègue en charge de l’agriculture en vue de leur conférer plus de solvabilité auprès des banques pour le financement de leurs investissements et de leur exploitation. En particulier, nous attacherons une priorité absolue à donner les moyens appropriés à la SONACOS pour la collecte arachidière », a-t-il ajouté.
Ces mesures entrent dans le cadre des instructions du président Macky Sall qui a demandé au gouvernement de prendre les dispositions appropriées en vue de résorber les retards de paiement au titre des subventions allouées aux producteurs pour l’acquisition d’intrants durant les précédentes campagnes.
Le ministre Des Finances et du Budget avait décidé d’inscrire à l’ordre du jour de la réunion du Conseil national du crédit un point majeur de la politique du gouvernement du Sénégal, à savoir la mise en œuvre des décisions du Conseil interministériel, présidé par le premier ministre Amadou Bâ sur le financement de la campagne agricole. C’est ce qui justifie la présence à ses côtés de son collègue Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire.
Reste à savoir quelle attitude prendront les banquiers par rapport à la prise de risque pour répondre à la forte préoccupation du gouvernement de relever la part très marginale du financement du secteur agricoles sénégalais.