A M’Bao, dans la proche banlieue de Dakar, les torches de la société africaine de raffinage sont à flammes continu depuis ce 08 Février 2025 ou l’unique raffinerie du pays a reçu sa première cargaison de 650 000 barils de pétrole brut issu des champs pétrolier Sangomar.
Depuis Février 2025 c’est une cadence de distillation continue dans l’aval pétrolier local ou des chaînes de valeurs diversifiées, tout autour des produits pétroliers raffinés ou semi – raffinés avec leurs dérivées, prennent forme à partir de la SAR ou la management à pris un coup de jeunesse et de dynamisme.
Le brut sénégalais va monter en puissance progressivement à hauteur de 75%, permettant au raffineur industriel, 1ere industrie du pays, de satisfaire 80% de la demande nationale. Les unités de raffinage étaient originellement configurées à 100% sur le brut nigérian mais avec la décision des plus hautes autorités de transformer en priorité le pétrole brut de Sangomar, un blend Sangomar - Ehra est effectué au prorata de 75-25 pour optimiser les rendements.
Raffiner localement le pétrole brut de Sangomar a bien sûr des conséquences dans la production électrique et sa distribution au Sénégal. 70% des coûts d’énergie fossile électrique sont liés aux combustibles pétroliers dont notre pays importe plus 300 milliards annuels pour les centrales à fioul des IPP et de Senelec.
Donc raffiner le brut de Sangomar avec l’essence, le diesel , le gasoil et le fioul a des implications importantes dans les charges d’exploitation de l’électricité au Sénégal ou le coût du kilowatt – heure n’arrive pas à baisser en deçà de 105 Fcfa. Aussi avec la décision stratégique d’anticiper le raffinage de Sangomar , le Sénégal réduit sa dépendance et sa vulnérabilité aux chocs externes et exogènes des courtiers, traders, négociants et leurs exigences bancaires usuraires pour les finances du pays.
Aujourd’hui que le SAR a commencé la livraison du fioul domestique aux quantités et spécifications des centrales à travers le pays pour une puissance installée du parc de production électrique qui totalise 1.89 GW fin 2024. Et bien sur notre pays avec son fioul domestique à juste prix va franchir le cap des 2GW comme la Côte d’ivoire afin d’être une source majeure de capacité excédentaire à ventiler aux autres pays dans le cadre du système d’interconnexion de la CEDEAO.
Le combustible issu de la SAR permet déjà d’engranger une baisse de 15% à 20% sur les coûts de production ce qui permettra de réduire la facture d’électricité du consommateur d’au moins de 5% à 10% selon l’homologation des tarifs par la CRSE. Tout dépendra de la capacité de négociation avec les IPP, la révision des contrats d’achats et l’optimisation–coûts entamés à SENELEC qui se poursuit d’ailleurs.
Il est donc probable le mois prochain dans son discours à la veille du 4 Avril que le Président de la République annonce la bonne nouvelle aux consommateurs comme un cadeau pour l’électricité, l’essence et le gasoil. We’ll see……………………
Moustapha DIAKHATE
Expert et Consultant Infrast. Et Pol Energie
Depuis Février 2025 c’est une cadence de distillation continue dans l’aval pétrolier local ou des chaînes de valeurs diversifiées, tout autour des produits pétroliers raffinés ou semi – raffinés avec leurs dérivées, prennent forme à partir de la SAR ou la management à pris un coup de jeunesse et de dynamisme.
Le brut sénégalais va monter en puissance progressivement à hauteur de 75%, permettant au raffineur industriel, 1ere industrie du pays, de satisfaire 80% de la demande nationale. Les unités de raffinage étaient originellement configurées à 100% sur le brut nigérian mais avec la décision des plus hautes autorités de transformer en priorité le pétrole brut de Sangomar, un blend Sangomar - Ehra est effectué au prorata de 75-25 pour optimiser les rendements.
Raffiner localement le pétrole brut de Sangomar a bien sûr des conséquences dans la production électrique et sa distribution au Sénégal. 70% des coûts d’énergie fossile électrique sont liés aux combustibles pétroliers dont notre pays importe plus 300 milliards annuels pour les centrales à fioul des IPP et de Senelec.
Donc raffiner le brut de Sangomar avec l’essence, le diesel , le gasoil et le fioul a des implications importantes dans les charges d’exploitation de l’électricité au Sénégal ou le coût du kilowatt – heure n’arrive pas à baisser en deçà de 105 Fcfa. Aussi avec la décision stratégique d’anticiper le raffinage de Sangomar , le Sénégal réduit sa dépendance et sa vulnérabilité aux chocs externes et exogènes des courtiers, traders, négociants et leurs exigences bancaires usuraires pour les finances du pays.
Aujourd’hui que le SAR a commencé la livraison du fioul domestique aux quantités et spécifications des centrales à travers le pays pour une puissance installée du parc de production électrique qui totalise 1.89 GW fin 2024. Et bien sur notre pays avec son fioul domestique à juste prix va franchir le cap des 2GW comme la Côte d’ivoire afin d’être une source majeure de capacité excédentaire à ventiler aux autres pays dans le cadre du système d’interconnexion de la CEDEAO.
Le combustible issu de la SAR permet déjà d’engranger une baisse de 15% à 20% sur les coûts de production ce qui permettra de réduire la facture d’électricité du consommateur d’au moins de 5% à 10% selon l’homologation des tarifs par la CRSE. Tout dépendra de la capacité de négociation avec les IPP, la révision des contrats d’achats et l’optimisation–coûts entamés à SENELEC qui se poursuit d’ailleurs.
Il est donc probable le mois prochain dans son discours à la veille du 4 Avril que le Président de la République annonce la bonne nouvelle aux consommateurs comme un cadeau pour l’électricité, l’essence et le gasoil. We’ll see……………………
Expert et Consultant Infrast. Et Pol Energie