Dans ce contexte actuel marqué par des crises sanitaire, sécuritaire, environnementales et économique mondiales, l’intégration régionale africaine apparaît comme une solution à privilégier pour relever ses multiples défis.
Surtout que la vulnérabilité des économies africaines ainsi que leur forte dépendance vis-à-vis du reste du monde, rendent ces pays moins résilients face à ces crises multiformes et appelle à une production locale accrue et un renforcement des échanges intra africains.
Partant de ce constat, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, dit être sûr que l’intégration régionale peut régler ces problèmes. « … Je reste convaincu qu’une intégration régionale dynamique et cohérente constitue la réponse appropriée à ces difficultés », a-t-il affirmé ce mardi lors de la cérémonie d’ouverture du 1er forum sur le thème de « l’intégration économique à l’heure de la Zone de libre-échange continentale africaine ».
« Elle demeure un instrument essentiel qui pourrait aider l’Afrique à accroître sa compétitivité, diversifier sa base économique et créer suffisamment d’emplois pour sa population jeune », a-t-il soutenu.
« A cet effet, nous devons œuvrer ensemble pour faire de l’intégration un vecteur incontournable du développement de notre continent. Ce défi a toujours été placé au cœur des priorités des institutions régionales qui ont fait de l’intégration la voie privilégiée pour améliorer la place de l’Afrique dans le monde », a-t-il indiqué.
« Le processus d’intégration régionale a enregistré des progrès significatifs au cours de la dernière décennie, instaurant ainsi un climat de confiance et d’espoir quant à la réalisation effective de la Communauté économique africaine », a-t-il fait savoir soulignant que « ces résultats ont été obtenus grâce notamment au leadership des chefs d’Etat africains et à la détermination des Autorités des institutions régionales. Cette synergie des différentes parties prenantes a bien porté ses fruits dans plusieurs domaines. »
Il n’a pas jugé utile de revenir sur les avancées significatives enregistrées dans le cadre de l’intégration régionale en particulier dans la région ouest africaine à la faveur de la CEDEAO et de l’UEMOA.
Le ministre a néanmoins insisté sur un certain nombre de défis qu’il a jugé « crucial de relever ». Parmi ces défis, il a cité le commerce intra-régional, qui, en dépit des nombreuses initiatives mises en œuvre, demeure faible, soit moins de 15% dans la plupart des communautés économiques régionales.
Il explique cette faiblesse des échanges principalement par le déficit d’infrastructures régionales modernes, capables de réduire significativement les coûts de transport des produits entre les pays de la région. De plus, il a ajouté l’absence d’un secteur privé régional fort et la vulnérabilité des PME africaines freinent à l’intégration régionale.
Il s’est toutefois montré optimiste avec l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021 de l’accord portant Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un des projets phares de l’agenda 2063, qui est porteuse d’espoirs pour la concrétisation de l’idéal panafricain.
A cet effet, il pense que sa mise en œuvre devrait permettre au continent de s’industrialiser, d’accroitre le commerce intra-régional et de créer plus d’emplois, à travers notamment le développement des petites et moyennes entreprises (PME). Ces dernières, représentant plus de 90% des entreprises et employant près de 60% des travailleurs, en majorité des femmes et des jeunes, sont l’épine dorsale de l’économie africaine. Cependant, leur contribution à la formation du PIB du continent, demeure faible en raison principalement de leur caractère informel prédominant et des difficultés d’accès au financement.
Accorder plus d’attention au secteur privé
Pour relever ces défis, Amadou Hott a pensé au secteur privé à qui les dirigeants politiques doivent accorder plus d’attention, par un meilleur accès au financement, afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle dans le processus d’intégration régionale.
A cet égard, il estime important de poursuivre les politiques visant l’amélioration de l’environnement des affaires en accordant une place de choix aux entreprises régionales dans la réalisation des projets communautaires, notamment à travers le partenariat public privé et le renforcement des dispositifs de soutien des PME/PMI en vue d’améliorer leur compétitivité.
A cet égard, le ministre Hott s’attend à ce que des propositions concrètes soient formulées pour identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre pour accompagner le secteur privé régional à tirer meilleur profit de la ZLECAF.
Surtout que la vulnérabilité des économies africaines ainsi que leur forte dépendance vis-à-vis du reste du monde, rendent ces pays moins résilients face à ces crises multiformes et appelle à une production locale accrue et un renforcement des échanges intra africains.
Partant de ce constat, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, dit être sûr que l’intégration régionale peut régler ces problèmes. « … Je reste convaincu qu’une intégration régionale dynamique et cohérente constitue la réponse appropriée à ces difficultés », a-t-il affirmé ce mardi lors de la cérémonie d’ouverture du 1er forum sur le thème de « l’intégration économique à l’heure de la Zone de libre-échange continentale africaine ».
« Elle demeure un instrument essentiel qui pourrait aider l’Afrique à accroître sa compétitivité, diversifier sa base économique et créer suffisamment d’emplois pour sa population jeune », a-t-il soutenu.
« A cet effet, nous devons œuvrer ensemble pour faire de l’intégration un vecteur incontournable du développement de notre continent. Ce défi a toujours été placé au cœur des priorités des institutions régionales qui ont fait de l’intégration la voie privilégiée pour améliorer la place de l’Afrique dans le monde », a-t-il indiqué.
« Le processus d’intégration régionale a enregistré des progrès significatifs au cours de la dernière décennie, instaurant ainsi un climat de confiance et d’espoir quant à la réalisation effective de la Communauté économique africaine », a-t-il fait savoir soulignant que « ces résultats ont été obtenus grâce notamment au leadership des chefs d’Etat africains et à la détermination des Autorités des institutions régionales. Cette synergie des différentes parties prenantes a bien porté ses fruits dans plusieurs domaines. »
Il n’a pas jugé utile de revenir sur les avancées significatives enregistrées dans le cadre de l’intégration régionale en particulier dans la région ouest africaine à la faveur de la CEDEAO et de l’UEMOA.
Le ministre a néanmoins insisté sur un certain nombre de défis qu’il a jugé « crucial de relever ». Parmi ces défis, il a cité le commerce intra-régional, qui, en dépit des nombreuses initiatives mises en œuvre, demeure faible, soit moins de 15% dans la plupart des communautés économiques régionales.
Il explique cette faiblesse des échanges principalement par le déficit d’infrastructures régionales modernes, capables de réduire significativement les coûts de transport des produits entre les pays de la région. De plus, il a ajouté l’absence d’un secteur privé régional fort et la vulnérabilité des PME africaines freinent à l’intégration régionale.
Il s’est toutefois montré optimiste avec l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021 de l’accord portant Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un des projets phares de l’agenda 2063, qui est porteuse d’espoirs pour la concrétisation de l’idéal panafricain.
A cet effet, il pense que sa mise en œuvre devrait permettre au continent de s’industrialiser, d’accroitre le commerce intra-régional et de créer plus d’emplois, à travers notamment le développement des petites et moyennes entreprises (PME). Ces dernières, représentant plus de 90% des entreprises et employant près de 60% des travailleurs, en majorité des femmes et des jeunes, sont l’épine dorsale de l’économie africaine. Cependant, leur contribution à la formation du PIB du continent, demeure faible en raison principalement de leur caractère informel prédominant et des difficultés d’accès au financement.
Accorder plus d’attention au secteur privé
Pour relever ces défis, Amadou Hott a pensé au secteur privé à qui les dirigeants politiques doivent accorder plus d’attention, par un meilleur accès au financement, afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle dans le processus d’intégration régionale.
A cet égard, il estime important de poursuivre les politiques visant l’amélioration de l’environnement des affaires en accordant une place de choix aux entreprises régionales dans la réalisation des projets communautaires, notamment à travers le partenariat public privé et le renforcement des dispositifs de soutien des PME/PMI en vue d’améliorer leur compétitivité.
A cet égard, le ministre Hott s’attend à ce que des propositions concrètes soient formulées pour identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre pour accompagner le secteur privé régional à tirer meilleur profit de la ZLECAF.