« Nous faisons suite à votre courrier du 17 octobre par lequel vous indiquez avoir eu connaissance de la demande de licence de production déposée par TotalEnergies le 5 septembre dernier pour développer des champs gaziers au large de la côte méridionale d'Afrique du Sud.
Je vous confirme que TotalEnergies EP South Africa, avec ses partenaires, a en effet déposé le 5 septembre dernier une demande de licence de production. Conformément à la règlementation sud-africaine, une étude d’impact environnemental et sociétal est en cours. Elle permettra de préciser les impacts économiques, sociaux et environnementaux du projet et les mesures d’accompagnement envisagées notamment en matière de préservation de l’environnement ainsi que les bénéfices sociaux et économiques qui seront associés. Dans ce cadre, une étude a été lancée afin de cartographier la présence des espèces marines, y compris la présence éventuelle de mammifères marins, modéliser l’impact potentiel des activités (notamment sonore) et définir les éventuelles mesures à prendre.
En outre, je tiens à souligner que TotalEnergies EP South Africa a d’ores et déjà réduit volontairement le périmètre de la demande de licence en excluant la zone actuellement classée par les autorités sud-africaines comme zone maritime protégée.
La règlementation prévoit un processus d’information et de consultation sur cette étude d’impact environnemental et sociétal. Dans ce cadre, des premières réunions publiques seront organisées fin 2022, réunions auxquelles l’ensemble des parties prenantes seront invitées à participer. Leurs observations, attentes ou éventuelles préoccupations seront prises en compte, y compris au travers d’actions de soutien au développement socio-économique.
Pour ce qui concerne la contribution de ce projet à la baisse des émissions de gaz à effet de serre, je soulignerai que ce projet devrait fournir du gaz au marché intérieur sud-africain dont l’économie repose encore majoritairement sur le charbon, à l’origine de 80% de sa production actuelle d’électricité. L’accès à l’énergie et, en particulier, la réponse à la demande croissante en électricité, constituent des préoccupations de premier plan en Afrique du Sud, où les délestages et les coupures de courant sont quasi-quotidiens depuis près de quinze ans et où les vagues de pollution de l’air aux particules fines liées à la combustion du charbon sont fréquentes. L’utilisation du gaz, en remplacement de la combustion du charbon pour la production d’électricité, réduit de moitié les émissions de CO2 et diminue de façon importante la pollution de l’air. Les émissions évitées grâce à ce projet de développement gazier seront donc bénéfiques à l’atmosphère."
Origine : https://totalenergies.com/fr/medias/actualite/communiques-presse/afrique-du-sud-totalenergies-repond-aux-associations-bloom-et-the-Green-Connection