Selon ce dernier, les femmes du milieu rural analphabètes n'auraient jamais cru pouvoir détenir un compte bancaire. Et c'est une fierté pour elles". Poursuivant, Adama Thiam souligne la hausse du nombre des clients en 2015 et que 75% des clients avaient au moins de l'épargne dans leur compte. Il ajoute que le volume des dépôts à atteint 264’ milliards en 2015 et ce sont des gens qui se battent, qui défendent leur dignité et qui savent qu’ils doivent se battre pour sortir de la pauvreté, de leurs conditions difficiles d’existence. Aussi, l’encours des crédits octroyés est passé à 238 milliards à la fin du second semestre 2015.
M. Thiam a au cours de ce panel déploré le faible taux de bancarisation (4,8%), malgré le développement du réseau bancaire de proximité. Il constate que l'accès au financement reste une contrainte majeure pour les personnes pauvres et les petites et moyennes entreprises (PME). Une des explications de l'expansion fulgurante du secteur de la microfinance du Sénégal. "Les banques doivent savoir quelles doivent contribuer au développement du pays. Mais on dirait qu'elles sous-estiment la population et donne l'impression de nous renvoyer à l'époque coloniale."
Abordant le volet relatif à l’accompagnement, M.Thiam estime que l’Etat du Sénégal peut mieux faire, en ce sens que les Microfinances ont 3,33 milliards de FCFA d’impôts en 2015.
Enfin, les panélistes de ce panel sont tous d’accord sur un point : la microfinance vise l'épanouissement économique et social des populations.
M. Thiam a au cours de ce panel déploré le faible taux de bancarisation (4,8%), malgré le développement du réseau bancaire de proximité. Il constate que l'accès au financement reste une contrainte majeure pour les personnes pauvres et les petites et moyennes entreprises (PME). Une des explications de l'expansion fulgurante du secteur de la microfinance du Sénégal. "Les banques doivent savoir quelles doivent contribuer au développement du pays. Mais on dirait qu'elles sous-estiment la population et donne l'impression de nous renvoyer à l'époque coloniale."
Abordant le volet relatif à l’accompagnement, M.Thiam estime que l’Etat du Sénégal peut mieux faire, en ce sens que les Microfinances ont 3,33 milliards de FCFA d’impôts en 2015.
Enfin, les panélistes de ce panel sont tous d’accord sur un point : la microfinance vise l'épanouissement économique et social des populations.