Selon la même source, cet accord de financement signé en présence du chef de l’Etat sénégalais et de Havez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’afrique,  vise à améliorer la qualité et la pertinence de l'apprentissage dans le secteur non-formel, en s'appuyant sur ses structures autonomes et autofinancées, pour améliorer l'employabilité des jeunes qui dépendent de ce système pour acquérir des compétences et obtenir un emploi rémunérateur.
 
«Pour élaborer ce projet, les équipes conjointes de la Banque mondiale et du gouvernement sénégalais ont appris de ce qui marque tout en y apportant des innovations», souligne le texte. Ainsi, indique-t-il, «pour la nutrition, le projet s'appuiera sur les résultats obtenus au cours des 15 dernières années par le gouvernement à travers le Programme de Renforcement de la Nutrition (PRN) de la Cellule de Lutte contre la Malnutrition en élargissant les interventions réussies pour améliorer la nutrition infantile et la stimulation précoce, en particulier au cours des 1 000 premiers jours».
 
Pour l’apprentissage préscolaire, le communiqué note que le projet s'appuiera sur les interventions efficaces élaborées dans le cadre du plus récent projet d'éducation de base, PAQEEB, qui a soutenu le Programme du gouvernement pour l'Amélioration de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence (PAQUET).
 
«L’innovation à ce niveau sera l’engagement des comités de gestion des écoles dans l’amélioration de l’apprentissage précoce. Il faut y ajouter 150 Classe Préscolaires, 66 Cases des Tout-Petits et 14 Daara publics que le projet prévoit de construire et/ou réhabiliter», souligne le texte.
 
Pour la protection, le projet s’appuiera sur le Programme Nationale des Bourses de Sécurité Familiale, notamment en ce qui concerne les questions de communication et de changement de comportements, selon le communiqué de presse.