
( Ecofinance.sn Dakar )Les Sénégalais qui composent le Mouvement des jeunes madibaristes ont peur de que la malédiction du pétrole qui a fini de décimé les peuples de bon nombre de pays africains ne rattrape le Sénégal. Et il faut dire qu'avec tout le bruit médiatico-politique qui tourne autour des contrats signés par-ci et par-là, le pays est parti sur de mauvaises bases. Et c'est pour éviter de voir le drame qui a détruit de nombreux pays du continents où cette ressource a vu le jour que Cheikh Ibra Faye, président dudit mouvement et ses camarades ont pris les devants pour prévenir tout dérapage lié à la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal.
"Notre thème n'est pas pour donner une image négative du pétrole. Nous voulons juste aider les jeunes de notre génération à avoir la bonne information. Depuis pas mal de temps, le pétrole est devenu le centre de l'actualité sénégalaise. Tout le monde en parle ou en entend parler. Nous avons donc jugé nécessaire de posé le débat en invitant des expert dans le domaine pour permettre à la jeunesse d'avoir plus d'information sur le sujet et pourquoi pas susciter leur l'optimisme sur la question du pétrole", a indiqué M. Faye aux journalistes avant d'appeler les autorités à n pas commettre les mêmes erreurs que ces pays qui ont abandonné toutes leurs autres activités économiques après la découverte du pétrole sur leur terre. "Dans presque tous les pays africains où le pétrole a été découvert, il s'en est suivi, des rébellions, soulèvements populaires ou guerre civile. Mais il y a surtout l'abandon de l'agriculture au profit de l'exploitation du pétrole. Et nous ne voulons pas de cela au Sénégal", prévient-il.
Et pour expliquer leurs craintes, les jeunes madibaristes ont rappelé dans leur texte liminaire les mots forts du prix Nobel de la Littérature, le Nigerian Wole Soyinka : "J'aurai préféré que mon pays le Nigeria ne découvre jamais le pétrole. Il aurait dû rester une nation agricole. Au moins il aurait la paix".
"Notre thème n'est pas pour donner une image négative du pétrole. Nous voulons juste aider les jeunes de notre génération à avoir la bonne information. Depuis pas mal de temps, le pétrole est devenu le centre de l'actualité sénégalaise. Tout le monde en parle ou en entend parler. Nous avons donc jugé nécessaire de posé le débat en invitant des expert dans le domaine pour permettre à la jeunesse d'avoir plus d'information sur le sujet et pourquoi pas susciter leur l'optimisme sur la question du pétrole", a indiqué M. Faye aux journalistes avant d'appeler les autorités à n pas commettre les mêmes erreurs que ces pays qui ont abandonné toutes leurs autres activités économiques après la découverte du pétrole sur leur terre. "Dans presque tous les pays africains où le pétrole a été découvert, il s'en est suivi, des rébellions, soulèvements populaires ou guerre civile. Mais il y a surtout l'abandon de l'agriculture au profit de l'exploitation du pétrole. Et nous ne voulons pas de cela au Sénégal", prévient-il.
Et pour expliquer leurs craintes, les jeunes madibaristes ont rappelé dans leur texte liminaire les mots forts du prix Nobel de la Littérature, le Nigerian Wole Soyinka : "J'aurai préféré que mon pays le Nigeria ne découvre jamais le pétrole. Il aurait dû rester une nation agricole. Au moins il aurait la paix".