«Nous estimons que les coupures d’internet coûteront au Sénégal près de 3 400 000 $ US, soit environ 1 870 000 000 CFA par jour en coûts économiques directs, en plus de ralentir la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels dans son ensemble», notent-elles dans une déclaration conjointe.
Elles rappellent qu’au Sénégal, l’extension de l’accès à l’internet global demeure un facteur clé pour la réduction des fractures numériques et pour la concrétisation des engagements du gouvernement envers sa stratégie Sénégal numérique 2016-2025 et les Objectifs de développement durable (ODD).
En plus des coûts économiques, les coupures d’internet violent les engagements internationaux, selon ces organisations. «Un nombre croissant de constatations et de conclusions indiquent que des perturbations intentionnelles de l’internet constituent une violation du droit international», soulignent-elles.
Et de rappeler que le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies et l'Assemblée générale des Nations Unies ont adopté, par consensus, de nombreuses résolutions condamnant sans ambiguïté les coupures d'internet et les restrictions similaires à la liberté d'expression en ligne.Par exemple, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies dans sa résolution A/HRC/RES/32/13 : «Condamne sans équivoque les mesures visant à empêcher ou à perturber intentionnellement l'accès ou la diffusion d’information en ligne, en violation des Droits humains protégés internationalement, et appelle tous les États à s’abstenir et cesser d’utiliser de telles pratiques.»
En novembre 2016, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a adopté une résolution sur le droit à la liberté d'information et d'expression pour l’internet en Afrique, exprimant sa préoccupation face à «une pratique émergente des États d'interrompre ou de limiter l'accès aux services de télécommunication tels qu'internet, les médias sociaux et les services de messagerie, pratique de plus en plus courante durant les élections.» CADHP/Rés.362 (LIX).
Aussi, demandent-elles aux autorités sénégalaises de déclarer publiquement leur engagement à conserver l’internet ouvert et à informer le public de toute perturbation et de veiller à ce que l'internet, y compris les médias sociaux, demeure actif et accessible.
Elles rappellent qu’au Sénégal, l’extension de l’accès à l’internet global demeure un facteur clé pour la réduction des fractures numériques et pour la concrétisation des engagements du gouvernement envers sa stratégie Sénégal numérique 2016-2025 et les Objectifs de développement durable (ODD).
En plus des coûts économiques, les coupures d’internet violent les engagements internationaux, selon ces organisations. «Un nombre croissant de constatations et de conclusions indiquent que des perturbations intentionnelles de l’internet constituent une violation du droit international», soulignent-elles.
Et de rappeler que le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies et l'Assemblée générale des Nations Unies ont adopté, par consensus, de nombreuses résolutions condamnant sans ambiguïté les coupures d'internet et les restrictions similaires à la liberté d'expression en ligne.Par exemple, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies dans sa résolution A/HRC/RES/32/13 : «Condamne sans équivoque les mesures visant à empêcher ou à perturber intentionnellement l'accès ou la diffusion d’information en ligne, en violation des Droits humains protégés internationalement, et appelle tous les États à s’abstenir et cesser d’utiliser de telles pratiques.»
En novembre 2016, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a adopté une résolution sur le droit à la liberté d'information et d'expression pour l’internet en Afrique, exprimant sa préoccupation face à «une pratique émergente des États d'interrompre ou de limiter l'accès aux services de télécommunication tels qu'internet, les médias sociaux et les services de messagerie, pratique de plus en plus courante durant les élections.» CADHP/Rés.362 (LIX).
Aussi, demandent-elles aux autorités sénégalaises de déclarer publiquement leur engagement à conserver l’internet ouvert et à informer le public de toute perturbation et de veiller à ce que l'internet, y compris les médias sociaux, demeure actif et accessible.