Ces questions ont été abordées aujourd'hui à Paris, dans le cadre de la cinquième réunion à haut niveau du Comité directeur du Centre de développement de l'OCDE, sous le titre « Le développement pour tous : quel rôle pour les politiques nationales et internationales ? ».
Le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, a accueilli les représentants des 57 pays membres, d’organisations internationales et de la société civile, sous la coprésidence de la Côte d’Ivoire, de l’Espagne, de la République populaire de Chine, et de l’Uruguay.
Aujourd'hui, le Centre a également accueilli trois nouveaux membres - l'Équateur, le Rwanda et le Togo - quelques semaines après l’adhésion du Salvador et du Guatemala. Ils rejoignent un groupe diversifié de 52 pays membres et non membres de l’OCDE issus de toutes les régions du monde. Le Centre soutiendra leurs efforts pour améliorer les politiques, en offrant des perspectives comparatives sur leurs problèmes structurels respectifs et en facilitant l'échange d'expérience.
Les membres ont réaffirmé leur engagement en faveur de la coopération multilatérale. Ils ont réitéré l’importance du rôle du Centre de développement de l’OCDE dans l’architecture internationale en tant que plate-forme où des pays de différents niveaux de développement discutent sur un pied d’égalité des politiques publiques à même de promouvoir une croissance plus inclusive et durable.
Pour lutter efficacement contre les inégalités et la vulnérabilité, il faut adopter une approche holistique combinant politiques nationales et coopération internationale. Parmi celles-ci, la promotion de la protection sociale universelle a un rôle essentiel à jouer pour réduire la pauvreté et les inégalités. Parce qu’elle est un investissement dans la productivité et l’employabilité des personnes, elle peut également générer des gains économiques substantiels et renforcer la résilience des sociétés. Pourtant, seul un quart de la population mondiale a accès à la protection sociale. Les ministres et les hauts responsables ont appelé à combler ce déficit de couverture au niveau mondial en élargissant à la fois les assurances sociales, qui reposent sur des contributions liées à l'emploi et donc n’atteignent pas toujours les plus démunis, et l'assistance sociale, qui cible les pauvres mais dépend de ressources publiques limitées.
Ils ont souligné trois défis :
· Fournir aux travailleurs de l'économie informelle - la majeure partie de la main-d'œuvre dans de nombreux pays - des solutions de protection sociale équitables, efficaces et durables, tout en mettant en œuvre des stratégies de création d'emplois décents et formels ;
· Trouver des moyens équitables et durables de financer les programmes de protection sociale dans les pays où les systèmes fiscaux régressifs ne permettent qu'un impact net limité sur la réduction de la pauvreté ;
· Mettre en place des mesures correctives tenant compte des spécificités de chaque sexe dans les régimes d'assurance sociale, afin d'éviter le risque d'une protection sociale universelle ne faisant que transmettre l'inégalité de genre des revenus du marché aux transferts sociaux.
Pour relever ces défis, les gouvernements doivent mettre en place des stratégies visant à promouvoir la formalisation, à augmenter la productivité, à renforcer la santé et la sécurité au travail, à élargir l'assiette fiscale et à accroître la collecte des impôts.
À l’appui de ces objectifs, les ministres ont accueilli avec satisfaction les travaux du Centre sur les nouveaux Principaux indicateurs d’informalité fondés sur les individus et leur famille (KIIbIH) en tant qu’outil permettant de mieux appréhender l’informalité et de définir des réponses appropriées. Ils ont également salué les résultats du Programme sur les Systèmes de Protection Sociale du Centre, mené en collaboration avec la Commission Européenne et le gouvernement de Finlande, ainsi que la publication de deux études : Réduire la vulnérabilité dans l'économie informelle et La protection sociale peut-elle être un moteur pour croissance inclusive ? ; ainsi que les résultats et l'Appel à l'action de la Conférence de haut niveau tenue en 2019 sur le thème Ensemble pour atteindre une protection sociale universelle d'ici 2030.
Les pays membres du Centre ont adopté une déclaration d’orientation énonçant des principes clés pour faire progresser la protection sociale universelle et invitant tous les pays à honorer leurs engagements de développer des systèmes de protection sociale nationaux, y compris des socles de protection sociale, en cohérence avec l'Agenda 2030 et les ODD pertinents.
Enfin, les 57 pays ont donné mandat au Centre de développement pour éclairer davantage leurs débats et stratégies sur des solutions innovantes de protection sociale dans le contexte de l'informalité, le financement de politiques publiques, notamment pour des infrastructures de qualité, et la promotion de l’approcheDéveloppement en transition pour un système de coopération internationale plus inclusif.
Le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, a accueilli les représentants des 57 pays membres, d’organisations internationales et de la société civile, sous la coprésidence de la Côte d’Ivoire, de l’Espagne, de la République populaire de Chine, et de l’Uruguay.
Aujourd'hui, le Centre a également accueilli trois nouveaux membres - l'Équateur, le Rwanda et le Togo - quelques semaines après l’adhésion du Salvador et du Guatemala. Ils rejoignent un groupe diversifié de 52 pays membres et non membres de l’OCDE issus de toutes les régions du monde. Le Centre soutiendra leurs efforts pour améliorer les politiques, en offrant des perspectives comparatives sur leurs problèmes structurels respectifs et en facilitant l'échange d'expérience.
Les membres ont réaffirmé leur engagement en faveur de la coopération multilatérale. Ils ont réitéré l’importance du rôle du Centre de développement de l’OCDE dans l’architecture internationale en tant que plate-forme où des pays de différents niveaux de développement discutent sur un pied d’égalité des politiques publiques à même de promouvoir une croissance plus inclusive et durable.
Pour lutter efficacement contre les inégalités et la vulnérabilité, il faut adopter une approche holistique combinant politiques nationales et coopération internationale. Parmi celles-ci, la promotion de la protection sociale universelle a un rôle essentiel à jouer pour réduire la pauvreté et les inégalités. Parce qu’elle est un investissement dans la productivité et l’employabilité des personnes, elle peut également générer des gains économiques substantiels et renforcer la résilience des sociétés. Pourtant, seul un quart de la population mondiale a accès à la protection sociale. Les ministres et les hauts responsables ont appelé à combler ce déficit de couverture au niveau mondial en élargissant à la fois les assurances sociales, qui reposent sur des contributions liées à l'emploi et donc n’atteignent pas toujours les plus démunis, et l'assistance sociale, qui cible les pauvres mais dépend de ressources publiques limitées.
Ils ont souligné trois défis :
· Fournir aux travailleurs de l'économie informelle - la majeure partie de la main-d'œuvre dans de nombreux pays - des solutions de protection sociale équitables, efficaces et durables, tout en mettant en œuvre des stratégies de création d'emplois décents et formels ;
· Trouver des moyens équitables et durables de financer les programmes de protection sociale dans les pays où les systèmes fiscaux régressifs ne permettent qu'un impact net limité sur la réduction de la pauvreté ;
· Mettre en place des mesures correctives tenant compte des spécificités de chaque sexe dans les régimes d'assurance sociale, afin d'éviter le risque d'une protection sociale universelle ne faisant que transmettre l'inégalité de genre des revenus du marché aux transferts sociaux.
Pour relever ces défis, les gouvernements doivent mettre en place des stratégies visant à promouvoir la formalisation, à augmenter la productivité, à renforcer la santé et la sécurité au travail, à élargir l'assiette fiscale et à accroître la collecte des impôts.
À l’appui de ces objectifs, les ministres ont accueilli avec satisfaction les travaux du Centre sur les nouveaux Principaux indicateurs d’informalité fondés sur les individus et leur famille (KIIbIH) en tant qu’outil permettant de mieux appréhender l’informalité et de définir des réponses appropriées. Ils ont également salué les résultats du Programme sur les Systèmes de Protection Sociale du Centre, mené en collaboration avec la Commission Européenne et le gouvernement de Finlande, ainsi que la publication de deux études : Réduire la vulnérabilité dans l'économie informelle et La protection sociale peut-elle être un moteur pour croissance inclusive ? ; ainsi que les résultats et l'Appel à l'action de la Conférence de haut niveau tenue en 2019 sur le thème Ensemble pour atteindre une protection sociale universelle d'ici 2030.
Les pays membres du Centre ont adopté une déclaration d’orientation énonçant des principes clés pour faire progresser la protection sociale universelle et invitant tous les pays à honorer leurs engagements de développer des systèmes de protection sociale nationaux, y compris des socles de protection sociale, en cohérence avec l'Agenda 2030 et les ODD pertinents.
Enfin, les 57 pays ont donné mandat au Centre de développement pour éclairer davantage leurs débats et stratégies sur des solutions innovantes de protection sociale dans le contexte de l'informalité, le financement de politiques publiques, notamment pour des infrastructures de qualité, et la promotion de l’approcheDéveloppement en transition pour un système de coopération internationale plus inclusif.