Les réformes qui ont permis au Rwanda d’augmenter ses recettes fiscales de 6 point de produit intérieur brut (PIB) semblent fortement séduire les collaborateurs du Fonds monétaire international (FMI). Au point de pousser ces derniers de citer en exemple, à côté de la Géorgie, ce pays d’Afrique centrale en matière de volonté politique pour arriver à ce résultat.
«Les réformes de quelques pays ont généré des revenus encore plus élevés. La Géorgie, par exemple, a considérablement réduit la corruption et les recettes fiscales ont plus que doublé, augmentant de 13 points de PIB entre 2003 et 2008. Les réformes entreprises au Rwanda pour lutter contre la corruption depuis le milieu des années 90 ont porté leurs fruits et les recettes fiscales ont augmenté de 6 points de PIB», soulignent-ils dans leur blog de la semaine.
«Ce ne sont que deux exemples qui démontrent que la volonté politique de mettre en place des institutions fortes et transparentes peut inverser la tendance actuelle à la corruption», ajoutent-ils.
Leur graphique de la semaine de la revue financière analyse plus de 180 pays et révèle que plus de pays corrompus collectent moins d'impôts, car les gens versent des pots-de-vin pour les éviter, notamment via des échappatoires fiscales conçues en échange de pots-de-vin. En outre, lorsque les contribuables pensent que leurs gouvernements sont corrompus, ils sont plus susceptibles d’éviter de payer des impôts.
Le graphique montre que dans l’ensemble, les gouvernements les moins corrompus collectent 4 pour cent de leur PIB en recettes fiscales de plus que les pays au même niveau de développement économique où les niveaux de corruption sont les plus élevés.
La revue financière met en lumière les institutions et les politiques fiscales, telles que l’administration fiscale ou les pratiques en matière de passation des marchés, et montre comment elles peuvent lutter contre la corruption.
Selon les collaborateurs du FMI, les coûts de la corruption sont profonds. Ils soutiennent que l’argent des contribuables est perdu de différentes manières, siphonné des écoles, des routes et des hôpitaux afin de remplir les poches des gens.
Ils notent que la capacité du gouvernement à contribuer à la croissance économique de manière à profiter à tous les citoyens est également préjudiciable. Et aucun pays n'est à l'abri de la corruption. Mais la volonté politique peut régler ce fléau.
«Les réformes de quelques pays ont généré des revenus encore plus élevés. La Géorgie, par exemple, a considérablement réduit la corruption et les recettes fiscales ont plus que doublé, augmentant de 13 points de PIB entre 2003 et 2008. Les réformes entreprises au Rwanda pour lutter contre la corruption depuis le milieu des années 90 ont porté leurs fruits et les recettes fiscales ont augmenté de 6 points de PIB», soulignent-ils dans leur blog de la semaine.
«Ce ne sont que deux exemples qui démontrent que la volonté politique de mettre en place des institutions fortes et transparentes peut inverser la tendance actuelle à la corruption», ajoutent-ils.
Leur graphique de la semaine de la revue financière analyse plus de 180 pays et révèle que plus de pays corrompus collectent moins d'impôts, car les gens versent des pots-de-vin pour les éviter, notamment via des échappatoires fiscales conçues en échange de pots-de-vin. En outre, lorsque les contribuables pensent que leurs gouvernements sont corrompus, ils sont plus susceptibles d’éviter de payer des impôts.
Le graphique montre que dans l’ensemble, les gouvernements les moins corrompus collectent 4 pour cent de leur PIB en recettes fiscales de plus que les pays au même niveau de développement économique où les niveaux de corruption sont les plus élevés.
La revue financière met en lumière les institutions et les politiques fiscales, telles que l’administration fiscale ou les pratiques en matière de passation des marchés, et montre comment elles peuvent lutter contre la corruption.
Selon les collaborateurs du FMI, les coûts de la corruption sont profonds. Ils soutiennent que l’argent des contribuables est perdu de différentes manières, siphonné des écoles, des routes et des hôpitaux afin de remplir les poches des gens.
Ils notent que la capacité du gouvernement à contribuer à la croissance économique de manière à profiter à tous les citoyens est également préjudiciable. Et aucun pays n'est à l'abri de la corruption. Mais la volonté politique peut régler ce fléau.
IMFBlog est une tribune permettant aux collaborateurs du Fonds monétaire international (FMI) et à leurs fonctionnaires de donner leur point de vue sur les problèmes économiques et politiques urgents du jour.
Il est bon de souligner que les points de vue exprimés sont ceux des auteurs et ne représentent pas nécessairement les points de vue du FMI et de son conseil d'administration.