La plainte d’Adji SARR contre le député Ousmane SONKO pour des viols répétitifs présumés aurait dû être traitée comme une affaire privée entre citoyens d’égale dignité devant la justice pour dire le DROIT.
Au lieu de cela, on a assisté à une sorte d’emballement extraordinaire du fait de maladresses de communication, de comportements inappropriés et de traitements partisans qui ont donné lieu à une situation quasi insurrectionnelle qu’on aurait pu épargner à notre pays avec un peu , un tout petit peu de sérénité et de hauteur. Mais quand, pour cause d’adversités politiques, des manœuvriers de haut vol même pas tapis dans l’ombre, ont cru voir dans cette affaire , une extraordinaire opportunité pour détruire à jamais un adversaire craint et redouté, on eut droit à une mise en scène kafkaïenne qui a failli mener notre pays au bord du précipice de la guerre civile. Avec cette affaire, Ils avaient cru faire « un coup - K.O » pour parler comme l’autre et ils ont crée un CHAOS incroyable dans le pays.
Il y’eut tout d’abord, une attitude de Ponce-Pilatisme : « j’ai assez de choses plus sérieuses à traiter que de m’occuper de certaines bassesses» déclamée avec hauteur. Puis s’ensuivit une précipitation suspecte pour faire lever l’immunité parlementaire de l’accusé en piétinant sans état d’âme les règlements que l’Assemblée Nationale s’est donnée elle –même. S’ensuivit le mandat d’arrêt musclé devant le domicile du présumé au mépris des dégâts collatéraux causés aux voisins. Ensuite on vit toute une armada de « communicants » envahir les médiats pour expliquer, accuser, enfoncer le présumé coupable avant tout jugement devant les tribunaux.
Toutes choses qui ont conduit à la radicalisation des partisans du suspect. Car il en a, quand bien même, on chercherait à le réduire à néant. On ne devient pas troisième à une première élection présidentielle sans avoir ses affidés.
Et c’est le début de l’Intifada qui embrasa tout le pays causant mort d’hommes et destructions massives de biens publics comme privés au grand dam des pyromanes encagoulés qui ne s’attendaient certainement pas à une telle tournure des événements. Et quand des voix autorisées comme celle des 102 universitaires parmi tant d’autres, s’élèvent pour appeler à la désescalade, il s’est trouvé des répondeurs automatiques que la décence m’interdit de qualifier de « dames de compagnie » comme le font certains, pour leur dénier cette posture d’intellectuels responsables.
Le ridicule ne tuant plus au Sénégal et depuis fort longtemps ; il s’est même trouvé un semi-alphabétisé devenu journaliste par effraction pour apporter la « réplique » à des universitaires de haut niveau. Il fallait le faire ! Sacré Sénégal. Charmant pays où certains et ils sont nombreux, ont la prétention de Tout connaître sans véritablement RIEN savoir. Si l’apprentissage sur « le tas » permet souvent d’acquérir une certaine maîtrise du métier, il ne confèrera jamais l’expertise aboutie de ceux qui ont été à bonne école. Sinon « notre» journaliste aurait retenu la fameuse boutade de Beuve-Meury, mythique fondateur du journal LE MONDE qui disait qu’ « il ne faut jamais laisser nos moyens d’existence compromettre notre raison de vivre ». Mais quand on a galvaudé son honneur pour les honneurs, on ne se retient plus. Passons.
Encore une fois, cette affaire, sans les manœuvres machiavéliques de certains, n’aurait jamais du dépasser les limites d’une affaire purement privée. Les positions partisanes et jusqu’au-boutistes dans les deux sens à charge ou à décharge, le disputent à l’imposture, à la manipulation et à la démesure au point qu’on en est aujourd’hui à une situation de braise , de blocage , de saccage et de dommages à tous les niveaux. Et on n’a même plus peur du fameux COVID 19. C’est qu’ils sont vraiment fâchés, très fâchés les sénégalais. La situation est devenue si carabinée qu’on a cru devoir faire appel à l’armée pour rétablir l’ordre. Une première au Sénégal qui nous interpelle TOUS. Car on le sait « quand l’armée sort de ses casernes, elle n’est pas toujours prompte à y retourner ». Espérons seulement que notre vaillante armée fera encore exception.
Le mot de la fin ? Plutôt de la mi-temps. Car à moins d’accepter d’aller à Canossa, l’avenir est gros de nuages dangereux pour notre cohésion nationale. En attendant, il faut se désoler de tout çà, compatir avec ceux qui ont perdu des biens et des proches, s’indigner et condamner avec force tous les comportements répréhensibles de quelque bord qu’ils viennent et ..PRIER pour que la Raison l’emporte et que la PAIX revienne dans les cœurs, dans tous les rapports et dans tout le pays. On aurait vraiment pu ne pas en arriver à cette situation dramatique qui a exposé notre pays à tous les regards du monde entier, donnant ainsi l’occasion à certains de nos voisins-contempteurs de rire sous cape et nous souhaiter les pires lendemains si et seulement si, il y’avait écoute, sérénité, respect des Lois, des procédures et du Droit comme on le ferait dans un pays civilisé.
Malgré tout comme des voix hautement autorisées ont encore donné de la voix, l’espoir d’un retour au calme peut être entretenu pour un Sénégal réconcilié avec lui-même pour redevenir un même PEUPLE, uni dans une même Foi et tendu vers un même BUT pour une EMERGENCE véritable dans la paix et la concorde nationale.
DIEU nous préserve, préserve le Sénégal et préserve l’Afrique. AMINE.
Dakar le 09/03/2021
Guimba KONATE
guimba.konate@gmail.com
Au lieu de cela, on a assisté à une sorte d’emballement extraordinaire du fait de maladresses de communication, de comportements inappropriés et de traitements partisans qui ont donné lieu à une situation quasi insurrectionnelle qu’on aurait pu épargner à notre pays avec un peu , un tout petit peu de sérénité et de hauteur. Mais quand, pour cause d’adversités politiques, des manœuvriers de haut vol même pas tapis dans l’ombre, ont cru voir dans cette affaire , une extraordinaire opportunité pour détruire à jamais un adversaire craint et redouté, on eut droit à une mise en scène kafkaïenne qui a failli mener notre pays au bord du précipice de la guerre civile. Avec cette affaire, Ils avaient cru faire « un coup - K.O » pour parler comme l’autre et ils ont crée un CHAOS incroyable dans le pays.
Il y’eut tout d’abord, une attitude de Ponce-Pilatisme : « j’ai assez de choses plus sérieuses à traiter que de m’occuper de certaines bassesses» déclamée avec hauteur. Puis s’ensuivit une précipitation suspecte pour faire lever l’immunité parlementaire de l’accusé en piétinant sans état d’âme les règlements que l’Assemblée Nationale s’est donnée elle –même. S’ensuivit le mandat d’arrêt musclé devant le domicile du présumé au mépris des dégâts collatéraux causés aux voisins. Ensuite on vit toute une armada de « communicants » envahir les médiats pour expliquer, accuser, enfoncer le présumé coupable avant tout jugement devant les tribunaux.
Toutes choses qui ont conduit à la radicalisation des partisans du suspect. Car il en a, quand bien même, on chercherait à le réduire à néant. On ne devient pas troisième à une première élection présidentielle sans avoir ses affidés.
Et c’est le début de l’Intifada qui embrasa tout le pays causant mort d’hommes et destructions massives de biens publics comme privés au grand dam des pyromanes encagoulés qui ne s’attendaient certainement pas à une telle tournure des événements. Et quand des voix autorisées comme celle des 102 universitaires parmi tant d’autres, s’élèvent pour appeler à la désescalade, il s’est trouvé des répondeurs automatiques que la décence m’interdit de qualifier de « dames de compagnie » comme le font certains, pour leur dénier cette posture d’intellectuels responsables.
Le ridicule ne tuant plus au Sénégal et depuis fort longtemps ; il s’est même trouvé un semi-alphabétisé devenu journaliste par effraction pour apporter la « réplique » à des universitaires de haut niveau. Il fallait le faire ! Sacré Sénégal. Charmant pays où certains et ils sont nombreux, ont la prétention de Tout connaître sans véritablement RIEN savoir. Si l’apprentissage sur « le tas » permet souvent d’acquérir une certaine maîtrise du métier, il ne confèrera jamais l’expertise aboutie de ceux qui ont été à bonne école. Sinon « notre» journaliste aurait retenu la fameuse boutade de Beuve-Meury, mythique fondateur du journal LE MONDE qui disait qu’ « il ne faut jamais laisser nos moyens d’existence compromettre notre raison de vivre ». Mais quand on a galvaudé son honneur pour les honneurs, on ne se retient plus. Passons.
Encore une fois, cette affaire, sans les manœuvres machiavéliques de certains, n’aurait jamais du dépasser les limites d’une affaire purement privée. Les positions partisanes et jusqu’au-boutistes dans les deux sens à charge ou à décharge, le disputent à l’imposture, à la manipulation et à la démesure au point qu’on en est aujourd’hui à une situation de braise , de blocage , de saccage et de dommages à tous les niveaux. Et on n’a même plus peur du fameux COVID 19. C’est qu’ils sont vraiment fâchés, très fâchés les sénégalais. La situation est devenue si carabinée qu’on a cru devoir faire appel à l’armée pour rétablir l’ordre. Une première au Sénégal qui nous interpelle TOUS. Car on le sait « quand l’armée sort de ses casernes, elle n’est pas toujours prompte à y retourner ». Espérons seulement que notre vaillante armée fera encore exception.
Le mot de la fin ? Plutôt de la mi-temps. Car à moins d’accepter d’aller à Canossa, l’avenir est gros de nuages dangereux pour notre cohésion nationale. En attendant, il faut se désoler de tout çà, compatir avec ceux qui ont perdu des biens et des proches, s’indigner et condamner avec force tous les comportements répréhensibles de quelque bord qu’ils viennent et ..PRIER pour que la Raison l’emporte et que la PAIX revienne dans les cœurs, dans tous les rapports et dans tout le pays. On aurait vraiment pu ne pas en arriver à cette situation dramatique qui a exposé notre pays à tous les regards du monde entier, donnant ainsi l’occasion à certains de nos voisins-contempteurs de rire sous cape et nous souhaiter les pires lendemains si et seulement si, il y’avait écoute, sérénité, respect des Lois, des procédures et du Droit comme on le ferait dans un pays civilisé.
Malgré tout comme des voix hautement autorisées ont encore donné de la voix, l’espoir d’un retour au calme peut être entretenu pour un Sénégal réconcilié avec lui-même pour redevenir un même PEUPLE, uni dans une même Foi et tendu vers un même BUT pour une EMERGENCE véritable dans la paix et la concorde nationale.
DIEU nous préserve, préserve le Sénégal et préserve l’Afrique. AMINE.
Dakar le 09/03/2021
Guimba KONATE
guimba.konate@gmail.com