La commune de Ronkh a célébré ses meilleurs acteurs dans le secteur de l'agriculture. Cet événement qui s’est déroulée ce samedi a permis au maire de ladite commune d’interpeller l’Etat sur les conditions de travail de ces producteurs, mais aussi sur les difficultés que rencontre le secteur.
«La plus grande partie de la production du riz est bazardée sur le marché parallèle. Et ce marché parallèle laisse une saignée de plus de 3 milliards par an que le paysan devait empocher. Cela ne favorise pas les conditions de développement pour les producteurs», a déploré Dr Abdou Rahman Ndiaye, le maire de cette localité située dans le département de Dagana.
Entre autres difficultés, Dr Ndiaye a dénoncé la dévalorisation de leur secteur qui fait que dès qu’un Sénégalais n’a pas de travail, on lui conseille de s’adonner à l’agriculture, «comme si ce métier ne requiert pas un certain savoir-faire ».
Et, prévient-il, cette posture ne contribue pas à développer le secteur, d’où son souhait de voir l’Etat à se pencher sur les problèmes du producteur de manière générale, mais aussi sur le statut du producteur agricole.
Revenant sur la portée de cette cérémonie, l’édile de Ronkh révèle que c’est devant l’injustice de voir que tous les travailleurs bénéficient d’une certaines reconnaissance de la part de l’Etat hormis les producteurs agricoles alors «qu’à l’instar de tous les travailleurs sénégalais et ailleurs, ils ont droit à la reconnaissance».
«La plus grande partie de la production du riz est bazardée sur le marché parallèle. Et ce marché parallèle laisse une saignée de plus de 3 milliards par an que le paysan devait empocher. Cela ne favorise pas les conditions de développement pour les producteurs», a déploré Dr Abdou Rahman Ndiaye, le maire de cette localité située dans le département de Dagana.
Entre autres difficultés, Dr Ndiaye a dénoncé la dévalorisation de leur secteur qui fait que dès qu’un Sénégalais n’a pas de travail, on lui conseille de s’adonner à l’agriculture, «comme si ce métier ne requiert pas un certain savoir-faire ».
Et, prévient-il, cette posture ne contribue pas à développer le secteur, d’où son souhait de voir l’Etat à se pencher sur les problèmes du producteur de manière générale, mais aussi sur le statut du producteur agricole.
Revenant sur la portée de cette cérémonie, l’édile de Ronkh révèle que c’est devant l’injustice de voir que tous les travailleurs bénéficient d’une certaines reconnaissance de la part de l’Etat hormis les producteurs agricoles alors «qu’à l’instar de tous les travailleurs sénégalais et ailleurs, ils ont droit à la reconnaissance».