Le résumé du rapport de synthèse de la revue annuelle conjointe (Rac) de la politique économique et sociale apparaît comme une réponse aux nombreuses questions relatives à la destination et à l’utilisation des 1000 milliards Fcfa du fonds de riposte et de solidarité (force covid 19) du Plan de résilience économique et sociale (Pres) mis en place par le gouvernement pour contenir les effets de la pandémie.
Présenté hier par la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe) lors d’une rencontre de dialogue et d’échange entre le gouvernement du Sénégal et les différentes parties prenantes sur les résultats de la mise en œuvre de la politique économique et sociale déclinée dans le plan Sénégal émergent (Pse), le rapport détaille les impacts du Pres sur la santé, les ménages et les entreprises.
Ainsi, le rapport met en lumière les 64,4 milliards alloués au secteur de la santé pour assurer la prise en charge des malades, la prévention et le contrôle des infections et la communication sur les risques d’infection et l’application des mesures de distanciation sociale par la population. En matière de soutien aux ménages face à la crise sanitaire, il met en avant les vivres du gouvernement distribués à un million de ménages, y compris les daaras, sans en préciser le montant dégagé. D’autre part, il signale les factures d’électricité et d’eau des ménages souscrivant à la ‘’tranche sociale’’ partiellement prises en charges par l’Etat pendant une période de deux mois.
Par ailleurs, le rapport relève les 12,5 milliards accordé par l’Etat en guise de soutien à la diaspora, en tenant compte de l’importance des transferts de fonds des migrants comme source de financement extérieur pour le Sénégal et des milliers de ménages (10 pour cent du Pib).
Enfin, le rapport fait état de la part importante du Pres consacrée au soutien à travers une remise partielle de la dette fiscale (200 milliards), une extension de la Tva suspendue aux exonérations fiscales (15 milliards), un soutien direct aux secteurs les plus touchés (100 milliards), un paiement des dettes envers les fournisseurs (302 milliards), des facilités de liquidité (38,6 milliards) et une couverture partielle des pertes de recettes (178 milliards). «Toutefois, pour bénéficier de ces mesures, les entreprises se sont engagées à maintenir leurs employés ou à garantir 70 pour cent de leurs salaires», précise-t-il.
Le rapport fait savoir que les ressources mobilisées du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid 19 s’élèvent à 773,214 milliards Fcfa, dont 84,2 pour cent d’appuis des partenaires techniques et financiers (651 milliards), 13,2 pour cent de l’Etat (102,25 milliards) et 2,6 pour cent de l’élan de solidarité (19,958 milliards).
Il rappelle les 4 axes du Pres que sont le renforcement du système de santé, le renforcement de la résilience sociale des populations, la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et les emplois et enfin l’approvisionnement régulier en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité.
«A la date du 31 mars 2021, un montant de 740,090 milliards Fcfa a été payé, soit un taux d’exécution de 74 pour cent. A cela, s’ajoutent les mesures fiscales et douanières d’un montant de 371,6 milliards Fcfa et une opération de trésorerie, en fonds de garantie, pour 70 milliards Fcfa», fait-il remarquer.
En outre, le rapport fait état des réaménagements des budgets prévisionnels opérés dans l’axe 1 et celui de la rubrique ‘’apurement des créances des fournisseurs de l’Etat’’ au cours de la mise en œuvre du Pres. «En effet, les prévisions budgétaires pour couvrir toutes les dépenses liées à la riposte dans le secteur de la santé étaient de 64,4 milliards Fcfa. A la date du 31 mars 2021, elles ont évolué pour se situer à 112,317 milliards Fcfa, soit près du double du montant initial prévu», explique-t-il.
«En outre, le montant initial de 302 milliards Fcfa prévu pour le paiement des dettes dus aux fournisseurs a été revu à 200 milliards Fcfa dans le cadrage macro-budgétaire retenu dans le programme économique et financier appuyé par l’Instrument de coordination de la politique économique (Icpe). Finalement, les obligations impayées ont été exécutées à hauteur de 269,538 milliards Fcfa contre une prévision de 200 milliards Fcfa, soit un taux d’exécution de 134,8 pour cent», ajoute-t-il.
Aussi, le rapport soutient-il avec certitude que la mise en œuvre du Plan de résilience économique et social a contribué à éviter la récession économique au Sénégal, avec un taux de croissance de 1,5 pour cent en 2020. Et de souligner qu’elle a également permis de contenir l’incidence de la pauvreté.
«En effet, des estimations ont montré que sans la mise en œuvre du Pres 2020, l’incidence de la pauvreté monétaire s’aggraverait de près de 2,1 points de pourcentage, soit une augmentation de 358 000 individus pauvres», explique-t-il.
En guise de conclusion, le rapport souligne que le Sénégal est l’une des rares économies ayant résisté à la crise de la pandémie du coronavirus. Et ceci grâce aux mesures de soutien à l’économie nationale à travers le Pres.
Présenté hier par la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe) lors d’une rencontre de dialogue et d’échange entre le gouvernement du Sénégal et les différentes parties prenantes sur les résultats de la mise en œuvre de la politique économique et sociale déclinée dans le plan Sénégal émergent (Pse), le rapport détaille les impacts du Pres sur la santé, les ménages et les entreprises.
Ainsi, le rapport met en lumière les 64,4 milliards alloués au secteur de la santé pour assurer la prise en charge des malades, la prévention et le contrôle des infections et la communication sur les risques d’infection et l’application des mesures de distanciation sociale par la population. En matière de soutien aux ménages face à la crise sanitaire, il met en avant les vivres du gouvernement distribués à un million de ménages, y compris les daaras, sans en préciser le montant dégagé. D’autre part, il signale les factures d’électricité et d’eau des ménages souscrivant à la ‘’tranche sociale’’ partiellement prises en charges par l’Etat pendant une période de deux mois.
Par ailleurs, le rapport relève les 12,5 milliards accordé par l’Etat en guise de soutien à la diaspora, en tenant compte de l’importance des transferts de fonds des migrants comme source de financement extérieur pour le Sénégal et des milliers de ménages (10 pour cent du Pib).
Enfin, le rapport fait état de la part importante du Pres consacrée au soutien à travers une remise partielle de la dette fiscale (200 milliards), une extension de la Tva suspendue aux exonérations fiscales (15 milliards), un soutien direct aux secteurs les plus touchés (100 milliards), un paiement des dettes envers les fournisseurs (302 milliards), des facilités de liquidité (38,6 milliards) et une couverture partielle des pertes de recettes (178 milliards). «Toutefois, pour bénéficier de ces mesures, les entreprises se sont engagées à maintenir leurs employés ou à garantir 70 pour cent de leurs salaires», précise-t-il.
Le rapport fait savoir que les ressources mobilisées du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid 19 s’élèvent à 773,214 milliards Fcfa, dont 84,2 pour cent d’appuis des partenaires techniques et financiers (651 milliards), 13,2 pour cent de l’Etat (102,25 milliards) et 2,6 pour cent de l’élan de solidarité (19,958 milliards).
Il rappelle les 4 axes du Pres que sont le renforcement du système de santé, le renforcement de la résilience sociale des populations, la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et les emplois et enfin l’approvisionnement régulier en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité.
«A la date du 31 mars 2021, un montant de 740,090 milliards Fcfa a été payé, soit un taux d’exécution de 74 pour cent. A cela, s’ajoutent les mesures fiscales et douanières d’un montant de 371,6 milliards Fcfa et une opération de trésorerie, en fonds de garantie, pour 70 milliards Fcfa», fait-il remarquer.
En outre, le rapport fait état des réaménagements des budgets prévisionnels opérés dans l’axe 1 et celui de la rubrique ‘’apurement des créances des fournisseurs de l’Etat’’ au cours de la mise en œuvre du Pres. «En effet, les prévisions budgétaires pour couvrir toutes les dépenses liées à la riposte dans le secteur de la santé étaient de 64,4 milliards Fcfa. A la date du 31 mars 2021, elles ont évolué pour se situer à 112,317 milliards Fcfa, soit près du double du montant initial prévu», explique-t-il.
«En outre, le montant initial de 302 milliards Fcfa prévu pour le paiement des dettes dus aux fournisseurs a été revu à 200 milliards Fcfa dans le cadrage macro-budgétaire retenu dans le programme économique et financier appuyé par l’Instrument de coordination de la politique économique (Icpe). Finalement, les obligations impayées ont été exécutées à hauteur de 269,538 milliards Fcfa contre une prévision de 200 milliards Fcfa, soit un taux d’exécution de 134,8 pour cent», ajoute-t-il.
Aussi, le rapport soutient-il avec certitude que la mise en œuvre du Plan de résilience économique et social a contribué à éviter la récession économique au Sénégal, avec un taux de croissance de 1,5 pour cent en 2020. Et de souligner qu’elle a également permis de contenir l’incidence de la pauvreté.
«En effet, des estimations ont montré que sans la mise en œuvre du Pres 2020, l’incidence de la pauvreté monétaire s’aggraverait de près de 2,1 points de pourcentage, soit une augmentation de 358 000 individus pauvres», explique-t-il.
En guise de conclusion, le rapport souligne que le Sénégal est l’une des rares économies ayant résisté à la crise de la pandémie du coronavirus. Et ceci grâce aux mesures de soutien à l’économie nationale à travers le Pres.