Aux environs de 9 heures du matin, les experts sénégalais de la diaspora, plus d’une vingtaine, et autres invités commencèrent à remplir la grande salle de conférence du nouveau building administratif Mamadou Dia. Avec une tranche d’âge oscillant entre 40 et 65 ans, ces Sénégalais semblent s’être passés le mot dans leur mise vestimentaire : costume et cravate étaient la tenue la plus partagée. Pour certains, c’était des moments de retrouvailles avec leurs collègues locaux. Et dans l’attente de l’autorité du jour, à savoir, le ministre du Pétrole et des Energies (MPE), Mouhamadou Makhtar Cissé, place aux accolades, aux salutations et autres échanges laissant augurer d’une belle journée en perspective.
Aux alentours de 10 h, cette ambiance bon enfant allait être rompue par l’annonce par le maître de cérémonie, Malick Ndao en l’occurrence, membre de la cellule de communication du MPE, de l’arrivée du ministre et de sa délégation. Comme un seul homme, l’assistance se retrouve debout, signe de politesse à l’autorité qui faisait son entrée. D’un rapide geste de remerciements, Mouhamadou Makhtar Cissé fit signe à l’assistance de s’asseoir. Et le maître de cérémonie de reprendre la parole pour installer une ambiance solennelle en déclinant le programme de journée de conférence qui a pour thème principale la «Contribution de l’expertise sénégalaise locale et de la diaspora pour une gestion inclusive des ressources pétrolières et gazières».
Dans un souci de respect de l’ordre protocolaire, Moïse Sarr, secrétaire d’Etat venu représenter le ministère des Affaires étrangères, a pris d’abord la parole avant de la céder au ministre du Pétrole et des Energies. Très pragmatique, Mouhamadou Makhtar Cissé résuma ses propos en quatre principes de gouvernance du secteur de l’Energie : le courage, la clarté, la cohérence et la communication. Mettant le focus sur la clarté, le ministre a évoqué la mise en place des textes réglementaires et législatifs déjà pris comme la loi relative au contenu local, et d’autres en cours comme le code gazier présentement au niveau de l’Assemblée nationale et les décrets d’application en attente de promulgation par le président de la République.
Par la suite l’assistance a eu droit à une présentation de la politique de développement et du contenu local, histoire de camper le débat. Avant qu’il ne leur soit permis de prendre la parole, à tour de rôle, pour une brève présentation et une attente de cette rencontre.
Une concentration de matière grise
A l’image d’un entretien d’embauche, les uns et les autres se succèdent au micro pour remercier le ministre et le féliciter de sa «belle» initiative avant de ‘’vendre’’ leur expérience, leur compétence et leur savoir-faire. Ils se réclament pour la plupart comme étant produit de l’école sénégalaise où ils ont démarré leur formation de base et supérieure, notamment à l’Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar et à l’école polytechnique de Thiès avant de répondre à l’appel des sirènes étrangères.
Ingénieurs dans différents métiers du pétrole et du gaz, ils déclarent avoir capitalisé une expérience de près 40 ans pour certains. Ils soutiennent aussi avoir travaillé dans de grandes sociétés ou entreprises multinationales où ils occupent des postes stratégiques dans le top management. Autant de qualifications qui semblent séduire le ministre qui résume ces présentations en une courte phrase : une concentration de matière grise.
La course contre la montre
Déjà 12h. Le temps presse. Une audience présidentielle à 16h doit ponctuer cette journée. Une rapide pause-café et c’est la reprise des travaux présidés par Serigne Mboup, directeur général de la Société africaine de raffinage (SAR), assisté par le directeur général de PETROSEN et le ministre lui-même.
M. Mboup indique aux experts les points sur lesquels le ministère attend leurs contributions en les résumant pour l’essentiel à la gestion des contrats pétroliers et gaziers et au contenu local. Pour l’essentiel, les interventions qui s’en suivirent étaient plus axées sur des suggestions. Elles ont surtout porté sur la fiscalité, les éventuels litiges, le capital humain, la formation, la maîtrise du coût, le contrôle des volumes lors de la production, la gestion des attentes des populations en termes d’emplois, l’accompagnement du secteur privé national sénégalais, la reconversion des populations impactées par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, l’intégration des hydrocarbures dans le Plan Sénégal émergent (PSE), etc.
Faisant dans le concret, l’un des participants, M. Bodian de son nom, a proposé la création d’un organe indépendant de contrôle des opérations pétrolières et gazières sur la base d’un cahier de charge avec une obligation de résultats. Très enthousiastes, les participants à cette rencontre n’ont pas senti le temps passé. Il a fallu tout le tact du ministre pour mettre fin aux discussions afin que les responsables de l’Institut national du pétrole (INPG), de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) et du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ), puissent apporter des éléments de réponses aux nombreuses questions soulevées par les sénégalais de l’extérieur.
A la suite de leurs différentes interventions, le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé a pris l’engagement d’organiser d’autres rencontres du genre à Dakar axées principalement sur l’industrie du pétrole et du gaz. En attendant ces grands rendez-vous, un copieux déjeuner s’offrait aux participants, avant une audience avec le premier des sénégalais, le président MackySall.
Aux alentours de 10 h, cette ambiance bon enfant allait être rompue par l’annonce par le maître de cérémonie, Malick Ndao en l’occurrence, membre de la cellule de communication du MPE, de l’arrivée du ministre et de sa délégation. Comme un seul homme, l’assistance se retrouve debout, signe de politesse à l’autorité qui faisait son entrée. D’un rapide geste de remerciements, Mouhamadou Makhtar Cissé fit signe à l’assistance de s’asseoir. Et le maître de cérémonie de reprendre la parole pour installer une ambiance solennelle en déclinant le programme de journée de conférence qui a pour thème principale la «Contribution de l’expertise sénégalaise locale et de la diaspora pour une gestion inclusive des ressources pétrolières et gazières».
Dans un souci de respect de l’ordre protocolaire, Moïse Sarr, secrétaire d’Etat venu représenter le ministère des Affaires étrangères, a pris d’abord la parole avant de la céder au ministre du Pétrole et des Energies. Très pragmatique, Mouhamadou Makhtar Cissé résuma ses propos en quatre principes de gouvernance du secteur de l’Energie : le courage, la clarté, la cohérence et la communication. Mettant le focus sur la clarté, le ministre a évoqué la mise en place des textes réglementaires et législatifs déjà pris comme la loi relative au contenu local, et d’autres en cours comme le code gazier présentement au niveau de l’Assemblée nationale et les décrets d’application en attente de promulgation par le président de la République.
Par la suite l’assistance a eu droit à une présentation de la politique de développement et du contenu local, histoire de camper le débat. Avant qu’il ne leur soit permis de prendre la parole, à tour de rôle, pour une brève présentation et une attente de cette rencontre.
Une concentration de matière grise
A l’image d’un entretien d’embauche, les uns et les autres se succèdent au micro pour remercier le ministre et le féliciter de sa «belle» initiative avant de ‘’vendre’’ leur expérience, leur compétence et leur savoir-faire. Ils se réclament pour la plupart comme étant produit de l’école sénégalaise où ils ont démarré leur formation de base et supérieure, notamment à l’Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar et à l’école polytechnique de Thiès avant de répondre à l’appel des sirènes étrangères.
Ingénieurs dans différents métiers du pétrole et du gaz, ils déclarent avoir capitalisé une expérience de près 40 ans pour certains. Ils soutiennent aussi avoir travaillé dans de grandes sociétés ou entreprises multinationales où ils occupent des postes stratégiques dans le top management. Autant de qualifications qui semblent séduire le ministre qui résume ces présentations en une courte phrase : une concentration de matière grise.
La course contre la montre
Déjà 12h. Le temps presse. Une audience présidentielle à 16h doit ponctuer cette journée. Une rapide pause-café et c’est la reprise des travaux présidés par Serigne Mboup, directeur général de la Société africaine de raffinage (SAR), assisté par le directeur général de PETROSEN et le ministre lui-même.
M. Mboup indique aux experts les points sur lesquels le ministère attend leurs contributions en les résumant pour l’essentiel à la gestion des contrats pétroliers et gaziers et au contenu local. Pour l’essentiel, les interventions qui s’en suivirent étaient plus axées sur des suggestions. Elles ont surtout porté sur la fiscalité, les éventuels litiges, le capital humain, la formation, la maîtrise du coût, le contrôle des volumes lors de la production, la gestion des attentes des populations en termes d’emplois, l’accompagnement du secteur privé national sénégalais, la reconversion des populations impactées par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, l’intégration des hydrocarbures dans le Plan Sénégal émergent (PSE), etc.
Faisant dans le concret, l’un des participants, M. Bodian de son nom, a proposé la création d’un organe indépendant de contrôle des opérations pétrolières et gazières sur la base d’un cahier de charge avec une obligation de résultats. Très enthousiastes, les participants à cette rencontre n’ont pas senti le temps passé. Il a fallu tout le tact du ministre pour mettre fin aux discussions afin que les responsables de l’Institut national du pétrole (INPG), de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) et du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ), puissent apporter des éléments de réponses aux nombreuses questions soulevées par les sénégalais de l’extérieur.
A la suite de leurs différentes interventions, le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé a pris l’engagement d’organiser d’autres rencontres du genre à Dakar axées principalement sur l’industrie du pétrole et du gaz. En attendant ces grands rendez-vous, un copieux déjeuner s’offrait aux participants, avant une audience avec le premier des sénégalais, le président MackySall.