«Il faut aussi avoir conscience que, en raison des surcapacités, les entreprises n’ont donc besoin de tourner qu’à 50 % de leurs capacités pour satisfaire ce marché…», a-t-il révélé, indiquant que GMD a 46% de parts de marché.
Face à cette situation, il estime que l’instauration de quotas est la voie à suivre pour sortir de la crise.
«La solution selon nous c’est d’établir des quotas de blé, soit à l’import soit en fonction des capacités de broyage. Le ministère du Commerce reconnaît qu’il s’agit d’une solution potentielle. D’autres secteurs, comme le sucre, le riz ou le concentré de tomates, ont d’ailleurs été contingentés», a-t-il affirmé dans une interview parue sur le site de jeuneafrique.com.
Frank Bavard indique que les Grands Moulins n’envisagent pas de «demander des fermetures». «Mais il faudrait trouver un bon équilibre, et c’est complexe. Étant donné la courbe démographique, on estime que la consommation ne rejoindra le niveau des capacités de production qu’en 2027.»
Il rappelle qu’à son arrivée à GMD, le marché était «en pleine crise : l’offre était deux fois plus importante que la demande, qui se situe à 39 000 tonnes par mois». Il affirme que «cela a entraîné une guerre des prix, où le prix du sac de 50 kg est passé de 17 500 à 12 500 F CFA [19 euros]» .
Les Grands moulins de Dakar, longtemps en situation de quasi-monopole, doivent désormais compter avec cinq concurrents, qui ont pris des parts de marché.
Face à cette situation, il estime que l’instauration de quotas est la voie à suivre pour sortir de la crise.
«La solution selon nous c’est d’établir des quotas de blé, soit à l’import soit en fonction des capacités de broyage. Le ministère du Commerce reconnaît qu’il s’agit d’une solution potentielle. D’autres secteurs, comme le sucre, le riz ou le concentré de tomates, ont d’ailleurs été contingentés», a-t-il affirmé dans une interview parue sur le site de jeuneafrique.com.
Frank Bavard indique que les Grands Moulins n’envisagent pas de «demander des fermetures». «Mais il faudrait trouver un bon équilibre, et c’est complexe. Étant donné la courbe démographique, on estime que la consommation ne rejoindra le niveau des capacités de production qu’en 2027.»
Il rappelle qu’à son arrivée à GMD, le marché était «en pleine crise : l’offre était deux fois plus importante que la demande, qui se situe à 39 000 tonnes par mois». Il affirme que «cela a entraîné une guerre des prix, où le prix du sac de 50 kg est passé de 17 500 à 12 500 F CFA [19 euros]» .
Les Grands moulins de Dakar, longtemps en situation de quasi-monopole, doivent désormais compter avec cinq concurrents, qui ont pris des parts de marché.