«Le Sénégal dispose d’une législation sur les tractations électroniques. Nous devons aller plus loin que cela par une loi qui régisse le commerce numérique ou digitale et en accompagnant les petites et moyennes entreprises (Pme) innovantes, en leur facilitant l’accès au crédit, car c’est un secteur particulièrement concurrentiel », a expliqué Abdallah Cissé, professeur de droit à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il estime que le Sénégal dispose d’atouts pour développer le commerce numérique avec 97% des entreprises évoluant dans le secteur informel.
«L’ubérisation n’est rien d’autre que la normalisation de l’informel», a poursuivi le Pr Cissé, lançant un vibrant plaidoyer pour qu’on arrête la stigmatisation des acteurs du secteur informel.
Quant à Ousmane Sy Ndiaye, secrétaire exécutif de l’Unacois, il voit beaucoup de similitudes entre le Sénégal et l’Inde, un pays où le commerce digital ou E-Commerce est en train de connaître un très grand boum.
Selon lui, ce qui reste à faire, c’est d’instaurer la confiance entre les acteurs.Il estime d’ailleurs que le commerce numérique n’est pas différent du commerce traditionnel.
«Pour le développement du E-commerce, la confiance entre les acteurs est extrêmement déterminant », a-t-il déclaré, soulignant les progrès notés dans la livraison à domicile malgré les problèmes d’adressage qui perdurent. Son souhait est que ce modèle soit mis à l’échelle dans divers autres secteurs, comme le transport de marchandises.
Les intervenants à ce panel qui sont tous d’accord sur le fait que le E-commerce est une opportunité pour le Sénégal, ont plaidé, toutefois, pour la protection des consommateurs et l’accroissement des investissements dans ce secteur d’avenir.
«L’ubérisation n’est rien d’autre que la normalisation de l’informel», a poursuivi le Pr Cissé, lançant un vibrant plaidoyer pour qu’on arrête la stigmatisation des acteurs du secteur informel.
Quant à Ousmane Sy Ndiaye, secrétaire exécutif de l’Unacois, il voit beaucoup de similitudes entre le Sénégal et l’Inde, un pays où le commerce digital ou E-Commerce est en train de connaître un très grand boum.
Selon lui, ce qui reste à faire, c’est d’instaurer la confiance entre les acteurs.Il estime d’ailleurs que le commerce numérique n’est pas différent du commerce traditionnel.
«Pour le développement du E-commerce, la confiance entre les acteurs est extrêmement déterminant », a-t-il déclaré, soulignant les progrès notés dans la livraison à domicile malgré les problèmes d’adressage qui perdurent. Son souhait est que ce modèle soit mis à l’échelle dans divers autres secteurs, comme le transport de marchandises.
Les intervenants à ce panel qui sont tous d’accord sur le fait que le E-commerce est une opportunité pour le Sénégal, ont plaidé, toutefois, pour la protection des consommateurs et l’accroissement des investissements dans ce secteur d’avenir.