Pour mieux répondre aux urgences de sécurité sanitaire des aliments en vue de protéger la santé des populations, il faut au préalable avoir la capacité d’analyse des risques. C’est conscient de cette exigence que l’Organisation des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise ce mardi et jusqu’au 07 février 2020, à Dakar, une formation des autorités compétentes du Sénégal et du Burkina Faso sur l’analyse des risques.
A travers cet enseignement, l’organisation onusienne cherche à faire en sorte que ces autorités puissent connaître le contexte international, les références et exigences internationales, le profilage et la priorisation des risques, les dimensions de l’analyse des risques et l’importance de celle-ci, la démarche méthodologique de l’évaluation des risques et le processus d’élaboration des avis scientifiques.
Durant cette formation, il sera surtout question des rôles et des responsabilités des différentes parties prenantes ayant une prérogative dans la sécurité sanitaire des aliments mais également de l’importance de la dynamique de communication entre les acteurs pour améliorer la santé des populations.
Au Sénégal, la FAO souligne que les maladies d’origine alimentaire sévissent de façon récurrente et cet état de fait est accentué par de nombreux facteurs parmi lesquels la prolifération des aliments vendus sur la voie publique, les changements notés dans les modes de préparation et transformation des aliments, la mondialisation des échanges, le développement des technologies et de la restauration hors foyer de plus en plus importante.
«Les toxi-infections d’origine alimentaire peuvent conduire à des situations d’urgence. Si le pays affecté n’est pas préparé à y répondre efficacement, elles peuvent aboutir à des conséquences néfastes sur la santé des populations, l’économie nationale en ce qui concerne la stabilité des prix et des marchés et du coût élevé des mesures prises pour atténuer les effets de la menace et la sécurité alimentaire du fait de la fermeture des marchés et de la réduction des moyens de substance», avertit-elle.
«Par conséquent, si une urgence en matière de sécurité alimentaire des aliments survient dans un pays qui n’est pas préparé à y répondre, celui-ci devra probablement faire face à des conséquences aggravées sur la santé publique, sur la sécurité alimentaire mais également sur le plan économique, menaçant de se répercuter à l’échelle régionale et internationale », ajoute-t-elle.
Afin de permettre au Sénégal d’avoir un plan d’intervention pour identifier et gérer avec plus d’efficacité les situations d’urgence par des réponses coordonnées et une utilisation judicieuse des ressources et systèmes disponibles pour limiter les risques de propagation des maladies d’origine alimentaire et protéger la santé des consommateurs, il a été élaboré un plan national des réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments (PNRUSSA).
C’est d’ailleurs pour soutenir ce plan qu’il est organisé cette formation. Cette séance d’apprentissage entre dans le cadre du projet ‘’Amélioration des capacités de surveillance intégrée et de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal et au Burkina Faso financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par la FAO.
Le PNRUSSA a été validé le 28 février 2019 par le comité de pilotage du haut conseil national de la sécurité sanitaire mondiale ‘’One health’’ Une seule santé et reconnu officiellement comme document national de référence pour la gestion des urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments
A travers cet enseignement, l’organisation onusienne cherche à faire en sorte que ces autorités puissent connaître le contexte international, les références et exigences internationales, le profilage et la priorisation des risques, les dimensions de l’analyse des risques et l’importance de celle-ci, la démarche méthodologique de l’évaluation des risques et le processus d’élaboration des avis scientifiques.
Durant cette formation, il sera surtout question des rôles et des responsabilités des différentes parties prenantes ayant une prérogative dans la sécurité sanitaire des aliments mais également de l’importance de la dynamique de communication entre les acteurs pour améliorer la santé des populations.
Au Sénégal, la FAO souligne que les maladies d’origine alimentaire sévissent de façon récurrente et cet état de fait est accentué par de nombreux facteurs parmi lesquels la prolifération des aliments vendus sur la voie publique, les changements notés dans les modes de préparation et transformation des aliments, la mondialisation des échanges, le développement des technologies et de la restauration hors foyer de plus en plus importante.
«Les toxi-infections d’origine alimentaire peuvent conduire à des situations d’urgence. Si le pays affecté n’est pas préparé à y répondre efficacement, elles peuvent aboutir à des conséquences néfastes sur la santé des populations, l’économie nationale en ce qui concerne la stabilité des prix et des marchés et du coût élevé des mesures prises pour atténuer les effets de la menace et la sécurité alimentaire du fait de la fermeture des marchés et de la réduction des moyens de substance», avertit-elle.
«Par conséquent, si une urgence en matière de sécurité alimentaire des aliments survient dans un pays qui n’est pas préparé à y répondre, celui-ci devra probablement faire face à des conséquences aggravées sur la santé publique, sur la sécurité alimentaire mais également sur le plan économique, menaçant de se répercuter à l’échelle régionale et internationale », ajoute-t-elle.
Afin de permettre au Sénégal d’avoir un plan d’intervention pour identifier et gérer avec plus d’efficacité les situations d’urgence par des réponses coordonnées et une utilisation judicieuse des ressources et systèmes disponibles pour limiter les risques de propagation des maladies d’origine alimentaire et protéger la santé des consommateurs, il a été élaboré un plan national des réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments (PNRUSSA).
C’est d’ailleurs pour soutenir ce plan qu’il est organisé cette formation. Cette séance d’apprentissage entre dans le cadre du projet ‘’Amélioration des capacités de surveillance intégrée et de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal et au Burkina Faso financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par la FAO.
Le PNRUSSA a été validé le 28 février 2019 par le comité de pilotage du haut conseil national de la sécurité sanitaire mondiale ‘’One health’’ Une seule santé et reconnu officiellement comme document national de référence pour la gestion des urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments