Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont repris de la vigueur en 2021. La dernière note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, publiée hier, révèle en effet qu’ils ont progressé de 6,2 % pour atteindre 45 milliards de dollars. «Au Nigéria, premier bénéficiaire de la région, le rebond est modéré, en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire», souligne le document.
Selon la Banque mondiale, les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %). «En 2022, les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux États-Unis», projette-t-elle.
Coûts des transferts :
Selon la note d’information, les coûts étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt. «Bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de population, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir», relève-t-elle.
Les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient connaître aussi une forte augmentation de 7,3 % et s’élever à 589 milliards de dollars en 2021. La dernière note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, publiée aujourd’hui, révèle en effet que ce rebond est supérieur aux prévisions antérieures. Il confirme la robustesse des flux déjà observée en 2020, quand les remises migratoires n’ont baissé que de 1,7 % en dépit de la grave récession mondiale provoquée par pandémie de COVID-19.
Pour la deuxième année consécutive, les transferts d’argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire (hors Chine) devraient excéder la somme des investissements directs étrangers (IDE) et de l’aide publique au développement (APD). Ce constat souligne l’importance de ces flux, qui constituent une véritable bouée de sauvetage en permettant aux ménages de financer des produits essentiels tels que la nourriture, la santé et l’éducation pendant les périodes de difficultés économiques dans les pays d’origine des migrants.
« Les remises migratoires ont largement complété les programmes gouvernementaux de transferts monétaires pour aider les familles souffrant de précarité économique pendant la crise de la COVID-19. Faciliter ces envois de fonds pour soulager les budgets des ménages mis à rude épreuve devrait être un élément clé des politiques nationales visant à soutenir un redressement global après la pandémie », fait observer Michal Rutkowski, directeur mondial Protection sociale et emploi à la Banque mondiale.
L’analyse approfondie des tendances des migrations et des envois de fonds est disponible sur www.knomad.org et blogs.worldbank.org/peoplemove
Selon la Banque mondiale, les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %). «En 2022, les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux États-Unis», projette-t-elle.
Coûts des transferts :
Selon la note d’information, les coûts étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt. «Bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de population, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir», relève-t-elle.
Les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient connaître aussi une forte augmentation de 7,3 % et s’élever à 589 milliards de dollars en 2021. La dernière note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, publiée aujourd’hui, révèle en effet que ce rebond est supérieur aux prévisions antérieures. Il confirme la robustesse des flux déjà observée en 2020, quand les remises migratoires n’ont baissé que de 1,7 % en dépit de la grave récession mondiale provoquée par pandémie de COVID-19.
Pour la deuxième année consécutive, les transferts d’argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire (hors Chine) devraient excéder la somme des investissements directs étrangers (IDE) et de l’aide publique au développement (APD). Ce constat souligne l’importance de ces flux, qui constituent une véritable bouée de sauvetage en permettant aux ménages de financer des produits essentiels tels que la nourriture, la santé et l’éducation pendant les périodes de difficultés économiques dans les pays d’origine des migrants.
« Les remises migratoires ont largement complété les programmes gouvernementaux de transferts monétaires pour aider les familles souffrant de précarité économique pendant la crise de la COVID-19. Faciliter ces envois de fonds pour soulager les budgets des ménages mis à rude épreuve devrait être un élément clé des politiques nationales visant à soutenir un redressement global après la pandémie », fait observer Michal Rutkowski, directeur mondial Protection sociale et emploi à la Banque mondiale.
L’analyse approfondie des tendances des migrations et des envois de fonds est disponible sur www.knomad.org et blogs.worldbank.org/peoplemove