Une étude soulève la problématique de l’éducation et la transition vers l’emploi en Afrique francophone.
Menée par Brahim Boudarbat, directeur de l’observatoire de la francophonie économique (OFE), et Leslyne Ndiaba, économiste, l’étude souligne que les défis consécutifs à ces différences qui se posent à chacun des pays ne sont pas toujours les mêmes.
Il a été noté, par exemple, que le taux d’activité des femmes de 15 à 64 ans varie de 24 pour cent en Egypte à 88 pour cent au Rwanda. «Si, en Afrique du nord, un long chemin reste à parcourir pour assurer une participation convenable des femmes au marché du travail, l’apport de la main d’œuvre féminine dans les économies subsahariennes se trouve grandement affaibli par le fait que les femmes se rabattent souvent sur des emplois précaires dans le secteur informel», souligne l’étude.
En matière d’accès à l’emploi, elle fait ressortir un taux de chômage en Afrique francophone (5,7 pour cent) qui est comparable à la moyenne mondiale (5,5 pour cent). Il a été observé toutefois des différences importantes entre les pays de cette région du monde. «Etonnamment, ceux qui affichent de faibles taux de participation à la population active sont pour la plupart ceux qui ont des taux de chômage au-dessus de la moyenne», observent les auteurs de l’étude. Ils citent le cas des pays de l’Afrique du Nord et de la Mauritanie, qui se trouvent ainsi privés d’un grand bassin de main d’œuvre potentiel.
Selon eux, les pays qui affichent des taux de chômage relativement bas se caractérisent souvent par la prédominance d’emplois précaires. «De manière générale, l’Afrique est un endroit où il est difficile de décrocher un emploi de qualité et la situation ne s’améliore que très peu dans le temps», soulignent-ils.
Les données de l’enquête sur la transition vers la vie active permettent d’observer la situation des jeunes âgés de 15 à 29 ans en matière d’éducation et d’emploi. Six pays africains francophones ont participé à cette enquête : Bénin, Egypte, république du Congo, Madagascar, Togo et Tunisie.
Et l’enseignement qu’ils en tirent est le fait qu’un fort pourcentage de jeunes n’ont jamais été scolarisés ou ont quitté l’école avant terme. Ils citent le cas, en particulier, de Madagascar et de Bénin. Une façon à eux de dire que beaucoup de jeunes africains francophones sont encore privés de leur droit à une éducation qui pourrait améliorer leurs perspectives d’avenir et assurer leur intégration dans la société moderne.
Dans cette mouvance, l’étude constate que les taux de non scolarisation sont plus élevés chez les filles et chez les jeunes qui vivent en milieu rural. Parmi les raisons principales de non scolarisation des enfants et du décrochage scolaire, il a été noté le facteur économique, la décision des parents et l’éloignement de l’école.
La proportion de jeunes qui ne sont ni des étudiants, ni en formation, ni des employés est, pour les auteurs de l’étude, un indicateur qui renseigne sur les risques de découragement, de désengagement et d’exclusion sociale. Cette proportion est jugée importante dans la plupart des pays observés et elle l’est davantage chez les jeunes filles. «En Egypte, plus de la moitié des jeunes filles se trouvent dans cette situation, ce qui constitue un véritable gaspillage de ressources humaines et un manque à gagner pour l’économie sur le plan de la productivité et du bien être des femmes, mais aussi pour les familles et les communautés», soulignent-ils.
Selon eux, les jeunes qui souhaitent trouver un emploi n’ont pas toujours la tâche facile, notamment en raison de problèmes d’employabilité, de longs délais avant de décrocher un emploi convenable et de la précarité des emplois disponibles. Il a été noté également la quasi-absence de services pour aider les jeunes dans leur recherche d’emploi. «Pour accéder au marché du travail, on cède plutôt la place à la débrouillardise et à la mobilisation des réseaux informels».
L’étude note toutefois un point positif, la culture entrepreneuriale qui est généralement développée chez les jeunes africains francophones. A cet effet, les gouvernements sont invités à profiter de cette volonté afin d’accélérer l’insertion professionnelle des jeunes.
Il a été noté, par exemple, que le taux d’activité des femmes de 15 à 64 ans varie de 24 pour cent en Egypte à 88 pour cent au Rwanda. «Si, en Afrique du nord, un long chemin reste à parcourir pour assurer une participation convenable des femmes au marché du travail, l’apport de la main d’œuvre féminine dans les économies subsahariennes se trouve grandement affaibli par le fait que les femmes se rabattent souvent sur des emplois précaires dans le secteur informel», souligne l’étude.
En matière d’accès à l’emploi, elle fait ressortir un taux de chômage en Afrique francophone (5,7 pour cent) qui est comparable à la moyenne mondiale (5,5 pour cent). Il a été observé toutefois des différences importantes entre les pays de cette région du monde. «Etonnamment, ceux qui affichent de faibles taux de participation à la population active sont pour la plupart ceux qui ont des taux de chômage au-dessus de la moyenne», observent les auteurs de l’étude. Ils citent le cas des pays de l’Afrique du Nord et de la Mauritanie, qui se trouvent ainsi privés d’un grand bassin de main d’œuvre potentiel.
Selon eux, les pays qui affichent des taux de chômage relativement bas se caractérisent souvent par la prédominance d’emplois précaires. «De manière générale, l’Afrique est un endroit où il est difficile de décrocher un emploi de qualité et la situation ne s’améliore que très peu dans le temps», soulignent-ils.
Les données de l’enquête sur la transition vers la vie active permettent d’observer la situation des jeunes âgés de 15 à 29 ans en matière d’éducation et d’emploi. Six pays africains francophones ont participé à cette enquête : Bénin, Egypte, république du Congo, Madagascar, Togo et Tunisie.
Et l’enseignement qu’ils en tirent est le fait qu’un fort pourcentage de jeunes n’ont jamais été scolarisés ou ont quitté l’école avant terme. Ils citent le cas, en particulier, de Madagascar et de Bénin. Une façon à eux de dire que beaucoup de jeunes africains francophones sont encore privés de leur droit à une éducation qui pourrait améliorer leurs perspectives d’avenir et assurer leur intégration dans la société moderne.
Dans cette mouvance, l’étude constate que les taux de non scolarisation sont plus élevés chez les filles et chez les jeunes qui vivent en milieu rural. Parmi les raisons principales de non scolarisation des enfants et du décrochage scolaire, il a été noté le facteur économique, la décision des parents et l’éloignement de l’école.
La proportion de jeunes qui ne sont ni des étudiants, ni en formation, ni des employés est, pour les auteurs de l’étude, un indicateur qui renseigne sur les risques de découragement, de désengagement et d’exclusion sociale. Cette proportion est jugée importante dans la plupart des pays observés et elle l’est davantage chez les jeunes filles. «En Egypte, plus de la moitié des jeunes filles se trouvent dans cette situation, ce qui constitue un véritable gaspillage de ressources humaines et un manque à gagner pour l’économie sur le plan de la productivité et du bien être des femmes, mais aussi pour les familles et les communautés», soulignent-ils.
Selon eux, les jeunes qui souhaitent trouver un emploi n’ont pas toujours la tâche facile, notamment en raison de problèmes d’employabilité, de longs délais avant de décrocher un emploi convenable et de la précarité des emplois disponibles. Il a été noté également la quasi-absence de services pour aider les jeunes dans leur recherche d’emploi. «Pour accéder au marché du travail, on cède plutôt la place à la débrouillardise et à la mobilisation des réseaux informels».
L’étude note toutefois un point positif, la culture entrepreneuriale qui est généralement développée chez les jeunes africains francophones. A cet effet, les gouvernements sont invités à profiter de cette volonté afin d’accélérer l’insertion professionnelle des jeunes.