De l’Indépendance à nos jours, notre pays a pris part à presque toutes les compétitions sportives (Jeux olympiques, Coupes du monde, Coupes d’Afrique) sans remporter aucun trophée majeur . Aucune médaille d’or juste une d’argent celle de DIA BA aux 400 M Haies des Jeux Olympiques de Séoul en 2000.Il aurait même pu gagner l’Or s’il ne s’était pas trop focalisé sur Edwin Moses. Aucune coupe du monde ni d’Afrique mis à part les dix glorieuses des Lionnes et des Lions du basket et quelques titres africains individuels glanés çà et là par les judokas, les karatékas et le Takwondo.
Le bilan est plus que maigre, il est squelettique au regard des ambitions déclarées et des moyens déployés et surtout des talents réels que nous avions dans presque toutes les disciplines. En sport, Le Sénégal n’a JAMAIS RIEN gagné de PROBANT. Et pourtant…
Un champion Olympique se construit en trois-quatre ans et dans la perspective des JOJ 2022, il devient donc plus qu’urgent de repenser notre politique et nos pratiques sportives pour espérer glaner quelque médaille d’Or lors de ces joutes mondiales que nous allons accueillir chez nous. Pour ce faire, les épreuves dominantes des JOJ étant l’athlétisme, il serait temps de détecter et de sélectionner les talents dans toutes les disciplines et s’atteler à leur formation et encadrement de haut niveau afin qu’ils puissent atteindre les standards mondiaux en la matière.
Sur ce chapitre, les tournois de l’UASSU (Union des Associations Sportives Scolaires et Universitaires) constituaient de véritables viviers de futurs champions qui ne demandaient qu’à être bien encadrés pour éclore au sommet de leur art. C’est le lieu d’interpeller les inspecteurs de la jeunesse et des sports (IJS) de notre pays pour ce travail de terrain pour la détection des talents par la remise à jour et la redynamisation des activités de l’UASSU.
Sur ce plan, Il est salutaire de constater que le ministère des sports a renouvelé ses cadres de direction, mettant en selle des jeunes Inspecteurs de la Jeunesse et des Sports (IJS) qui sauront – nous l’espérons bien - descendre sur les terrains pour dénicher les talents dont regorge notre pays, dans toutes les disciplines.
Dans la même perspective, les écuries de lutte qui sont déjà de véritables concentrations de jeunes forts et vigoureux, recèlent des potentiels champions dans les épreuves de force, d’endurance et d’adresse. Ainsi, on peut y trouver des hercules, véritables mastodontes de muscles purs sans graisse, bons pour la lutte, toutes les luttes et l’haltérophilie ; des Samsons pour les lancers (javelot-poids-disques- marteau) qu’il s’agira de bien encadrer pour leur inculquer les techniques à maitriser dans ces disciplines olympiques pour nous valoir de réelles satisfactions à l’avenir. Les compétitions de l’UASSU bien organisées et bien suivies serviront à détecter les talents dans les autres disciplines telles que les courses et les concours.
Les Navétanes aussi malgré tous leurs avatars de violence et autres déviances-regorgent de jeunes joueurs de talent qui ne demandent qu’à être bien accompagnés pour devenir des Sadio Mané en puissance. Nos plages sont envahies par de véritables nageurs très doués qui ne demandent qu’à discipliner pour en faire des champions des bassins. Et la liste est loin d’être exhaustive. Tout cela est possible avec la coopération de pays amis pour la mise à disposition d’entraineurs de haut niveau dans toutes ces disciplines là. Il s’agit simplement d’instituer un travail de terrain permanent aux IJS et sélectionner les bons talents pour une préparation de haut niveau à même de nous valoir des réels motifs de satisfaction lors des grandes compétitions sportives notamment celle des JOJ à venir.
Que le travail commence donc en mode Fast-track pour ne pas vivre des JOJ sans aucune médaille sénégalaise dans aucune discipline. Ce qui serait plus qu’une honte, un déshonneur pour notre pays. Alors au travail Messieurs, Dames...AU TRAVAIL.
Dans un autre chapitre, nos Lionceaux des moins de 20 ans viennent d’être éliminés sans gloire du mondial de football de leur catégorie. D’aucuns vont encore dire : « on est tombé les armes à la main » ; « éliminé la tête haute » et autres palinodies fades.
La réalité est là, triste. Nous sommes toujours incapables de gérer nos matchs et tombons toujours quand on doit gagner. La malédiction des quarts de finale risque de continuer à nous poursuivre encore tant qu’on refusera de regarder la réalité en face. Dans une contribution précédente publiée juste après la cérémonie des CAF Awards à Dakar, je lançais l’alerte sur l’équipe nationale du Sénégal qui s’apprête à jouer la CAN 2019 en Egypte.
Au regard de ce que nous avons vécu avec les lionceaux en Pologne, l’alerte est toujours d’actualité : Le Sénégal « départ Gaïndé - Arrivée Kagna».
Lors de la Messe de Pentecôte à Popenguine, le Président Augustin SENGHOR a demandé une Union de prières pour Nos LIONS. Il a raison . On en a bien besoin. Croisons donc les doigts et prions pour ne pas vivre encore le syndrome de la malédiction des quarts de finale qui nous poursuit depuis le Mundial 2002.
Que DIEU exauce Nos prières pour un SENEGAL triomphant à la CAN 2019 . AMINE…AMINE…AMINE…
DIEU nous garde et garde le Sénégal.
Dakar le 11/06/2019
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com
Le bilan est plus que maigre, il est squelettique au regard des ambitions déclarées et des moyens déployés et surtout des talents réels que nous avions dans presque toutes les disciplines. En sport, Le Sénégal n’a JAMAIS RIEN gagné de PROBANT. Et pourtant…
Un champion Olympique se construit en trois-quatre ans et dans la perspective des JOJ 2022, il devient donc plus qu’urgent de repenser notre politique et nos pratiques sportives pour espérer glaner quelque médaille d’Or lors de ces joutes mondiales que nous allons accueillir chez nous. Pour ce faire, les épreuves dominantes des JOJ étant l’athlétisme, il serait temps de détecter et de sélectionner les talents dans toutes les disciplines et s’atteler à leur formation et encadrement de haut niveau afin qu’ils puissent atteindre les standards mondiaux en la matière.
Sur ce chapitre, les tournois de l’UASSU (Union des Associations Sportives Scolaires et Universitaires) constituaient de véritables viviers de futurs champions qui ne demandaient qu’à être bien encadrés pour éclore au sommet de leur art. C’est le lieu d’interpeller les inspecteurs de la jeunesse et des sports (IJS) de notre pays pour ce travail de terrain pour la détection des talents par la remise à jour et la redynamisation des activités de l’UASSU.
Sur ce plan, Il est salutaire de constater que le ministère des sports a renouvelé ses cadres de direction, mettant en selle des jeunes Inspecteurs de la Jeunesse et des Sports (IJS) qui sauront – nous l’espérons bien - descendre sur les terrains pour dénicher les talents dont regorge notre pays, dans toutes les disciplines.
Dans la même perspective, les écuries de lutte qui sont déjà de véritables concentrations de jeunes forts et vigoureux, recèlent des potentiels champions dans les épreuves de force, d’endurance et d’adresse. Ainsi, on peut y trouver des hercules, véritables mastodontes de muscles purs sans graisse, bons pour la lutte, toutes les luttes et l’haltérophilie ; des Samsons pour les lancers (javelot-poids-disques- marteau) qu’il s’agira de bien encadrer pour leur inculquer les techniques à maitriser dans ces disciplines olympiques pour nous valoir de réelles satisfactions à l’avenir. Les compétitions de l’UASSU bien organisées et bien suivies serviront à détecter les talents dans les autres disciplines telles que les courses et les concours.
Les Navétanes aussi malgré tous leurs avatars de violence et autres déviances-regorgent de jeunes joueurs de talent qui ne demandent qu’à être bien accompagnés pour devenir des Sadio Mané en puissance. Nos plages sont envahies par de véritables nageurs très doués qui ne demandent qu’à discipliner pour en faire des champions des bassins. Et la liste est loin d’être exhaustive. Tout cela est possible avec la coopération de pays amis pour la mise à disposition d’entraineurs de haut niveau dans toutes ces disciplines là. Il s’agit simplement d’instituer un travail de terrain permanent aux IJS et sélectionner les bons talents pour une préparation de haut niveau à même de nous valoir des réels motifs de satisfaction lors des grandes compétitions sportives notamment celle des JOJ à venir.
Que le travail commence donc en mode Fast-track pour ne pas vivre des JOJ sans aucune médaille sénégalaise dans aucune discipline. Ce qui serait plus qu’une honte, un déshonneur pour notre pays. Alors au travail Messieurs, Dames...AU TRAVAIL.
Dans un autre chapitre, nos Lionceaux des moins de 20 ans viennent d’être éliminés sans gloire du mondial de football de leur catégorie. D’aucuns vont encore dire : « on est tombé les armes à la main » ; « éliminé la tête haute » et autres palinodies fades.
La réalité est là, triste. Nous sommes toujours incapables de gérer nos matchs et tombons toujours quand on doit gagner. La malédiction des quarts de finale risque de continuer à nous poursuivre encore tant qu’on refusera de regarder la réalité en face. Dans une contribution précédente publiée juste après la cérémonie des CAF Awards à Dakar, je lançais l’alerte sur l’équipe nationale du Sénégal qui s’apprête à jouer la CAN 2019 en Egypte.
Au regard de ce que nous avons vécu avec les lionceaux en Pologne, l’alerte est toujours d’actualité : Le Sénégal « départ Gaïndé - Arrivée Kagna».
Lors de la Messe de Pentecôte à Popenguine, le Président Augustin SENGHOR a demandé une Union de prières pour Nos LIONS. Il a raison . On en a bien besoin. Croisons donc les doigts et prions pour ne pas vivre encore le syndrome de la malédiction des quarts de finale qui nous poursuit depuis le Mundial 2002.
Que DIEU exauce Nos prières pour un SENEGAL triomphant à la CAN 2019 . AMINE…AMINE…AMINE…
DIEU nous garde et garde le Sénégal.
Dakar le 11/06/2019
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com