Connectez-vous S'inscrire
https://www.equonet.net/
ecofinance.sn
Facebook
Twitter
Média de veille et d'alerte sur les questions de gouvernance, de transparence et de redevabilité des ressources extractives au Sénégal et en Afrique.
Veiller sur le respect des obligations du secteur extractif sénégalais.



ACCORD DE SIEGE : le Sénégal ouvre les bras à trois institutions de la Banque mondiale


Rédigé le 8 Décembre 2018 à 12:46 | 0 commentaire(s) modifié le 11 Décembre 2018 - 21:31


(Equonet-Dakar) - C’est une première dans l’histoire des Accords de siège en Afrique. L’Accord d’établissement et de fonctionnement de Bureaux signé hier, à Dakar, fait du Sénégal l’unique pays africain où siègent, en même temps, trois institutions du Groupe de la Banque mondiale (BM), que sont la Banque internationale pour la reconstruction et le développement/ l’Association internationale de développement, la Société financière internationale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements.


Cette entente entre les deux parties semble être animé leur volonté de faire plus et mieux pour le bénéficie des populations.

«Cet accord de siège plus précis dans ces définitions et plus étendu dans son champ d’application, nous permettra de fixer en toutes les obligations des deux parties pour rendre encore plus efficace le partenariat tellement important entre la Banque mondiale et le Sénégal, au profit des populations sénégalaises et, en particulier, des franges les plus vulnérables et les plus exposés aux chocs», a déclaré Louise Cord, directeur des Opérations de la BM pour le Sénégal.

Un partenariat qui, selon elle, n’a cessé de se développer en se diversifiant et en devenant plus efficace grâce notamment aux qualités des experts sénégalais qui préparent les documents et mettent en œuvres les projets.

Un portefeuille qui passe 700 à 1065 milliards FCFA

Ainsi, sans être exhaustive, a-t-elle voulu rappeler que le portefeuille de la BM a connu une forte croissance passant de 1,4 milliards de dollars en 2017, environ 700 milliards de francs CFA, à 2,13 milliards de dollars en 2018, environ 1065 milliards de francs CFA.

Et le Sénégal s’attendre à recevoir plus d’argent de son partenaire qui s’engage à renforcer ce partenariat de longue date.

«Ce partenariat va nécessairement se renforcer avec une meilleure synergie entre la BM, la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissement (en anglais MIGA). Nous allons combiner nos ressources financières, techniques, d’analyse, de conseils pour mieux travailler avec le gouvernement sénégalais dans la mise en œuvre des projets et reformes dans la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE). Ainsi, nous allons maximiser notre appui pour le développement d’un secteur privé», a soutenu Mme Cord.

«En même temps, notre institution va accroitre son appui au développement du capital humain, à l’économie digitales tout en gardant notre présence dans le secteur des infrastructures», a-t-elle ajouté.

Un partenariat de longue date

Pour ceux qui ne le connaissaient pas, ce partenariat a commencé le 31 août 1962 lorsque le Sénégal, deux ans seulement après son accession à la souveraineté internationale, a adhéré à la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement, devenant ainsi, avec la Somalie, le 12ième pays africain membre de la BM et le 9ième pour l’Afrique subsaharienne.

Immédiatement éligible à l’Association internationale pour le développement, c’est le 15 septembre 1966 que le Sénégal a reçu son premier «crédit de développement» comme on disait à l’époque, de la Banque mondiale pour un montant de plus de 5 milliards FCFA (9 millions de dollars).

L’objectif de ce premier projet sonne avec une certaine modernité puisqu’il était destiné à soutenir le Sénégal pour la réhabilitation et la modernisation du chemin de fer Dakar-Bamako.
 
Equonet



Actualité | EcoFinance | Finance | Technologie | Contenu local | Environnement | Contribution | Donneurs | Conseil des Ministres | Nominations | Mines-Hydrocarbures | Energies