Dans sa note de conjoncture du premier trimestre 2019, la Direction de la prévision et des études économiques du Sénégal (DPEE) explique cette situation essentiellement par l’incendie subie au niveau de l’usine de Lindiane (région de Kaolack) et les problèmes techniques. Elle souligne toutefois que 4223 tonnes d’huile d’arachide ont été raffinées sur la période contre une absence de production un trimestre plus tôt.
«Sur une base annuelle, la branche des corps gras alimentaires s’est fortement renforcée (+130,3%) au premier trimestre 2019, à la faveur de la bonne tenue des productions d’huile brute d’arachide (+60,6%) et d’huile raffinée d’arachide (4223 tonnes à fin mars 2019, en absence de production un an plus tôt). Cette orientation reflète la signature, le 13 mars 2018, d’une convention entre les acteurs de la filière huile et l’Etat du Sénégal», renseigne-t-elle.
Le protocole d’accord vise à faciliter la commercialisation de l’huile raffinée d’arachide, à travers sa consommation au niveau local. A cet effet, il stipule la vente de toute la production d’huile brute d’arachide aux industriels qui sont chargés du raffinage et de la cession du produit fini aux distributeurs.
Ces derniers assurent la vente totale de l’huile raffinée d’arachide aux consommateurs, sous peine d’être privés de quota d’importation d’autres types d’huile. Toutefois, les performances de la production d’huile brute d’arachide sont atténuées par la baisse de 48,9% du niveau de collectes de graines (85268 tonnes de graines d’arachide à fin mars 2019 contre 166819 tonnes un an plus tôt), selon la DPEE. S’agissant de la production de tourteaux d’arachide, elle s’est affermie de 47,5% sur la période.
«Au total, aucune exportation d’huile brute d’arachide n’est effectuée au premier trimestre 2019, consécutivement à baisse des cours mondiaux (-4,2%). En revanche, les ventes locales d’huile raffinée d’arachide se sont bien comportées (2423 tonnes vendues à fin mars 2019 contre seulement 13 tonnes un an plus tôt)», signale-t-elle.
Le sel sénégalais fait preuve de résilience
Evoquant la production de sel, elle note une croissance trimestrielle de 21,4% au terme des trois premiers mois de 2019, signant un troisième trimestre consécutif de bons résultats. Selon la DPEE, cette situation reflète la bonne orientation des commandes domestiques (+23,0%) et étrangères (+21,1%) en dépit de la concurrence artisanale et des mesures de contingentement appliquées dans certains pays de destination du sel sénégalais.
Comparativement à la même période en 2018, la production de sel a crû de 2,9% au premier trimestre 2019, sur fond d’amélioration de la commande étrangère (+7,6%), notamment de l’espace UEMOA.
«Sur une base annuelle, la branche des corps gras alimentaires s’est fortement renforcée (+130,3%) au premier trimestre 2019, à la faveur de la bonne tenue des productions d’huile brute d’arachide (+60,6%) et d’huile raffinée d’arachide (4223 tonnes à fin mars 2019, en absence de production un an plus tôt). Cette orientation reflète la signature, le 13 mars 2018, d’une convention entre les acteurs de la filière huile et l’Etat du Sénégal», renseigne-t-elle.
Le protocole d’accord vise à faciliter la commercialisation de l’huile raffinée d’arachide, à travers sa consommation au niveau local. A cet effet, il stipule la vente de toute la production d’huile brute d’arachide aux industriels qui sont chargés du raffinage et de la cession du produit fini aux distributeurs.
Ces derniers assurent la vente totale de l’huile raffinée d’arachide aux consommateurs, sous peine d’être privés de quota d’importation d’autres types d’huile. Toutefois, les performances de la production d’huile brute d’arachide sont atténuées par la baisse de 48,9% du niveau de collectes de graines (85268 tonnes de graines d’arachide à fin mars 2019 contre 166819 tonnes un an plus tôt), selon la DPEE. S’agissant de la production de tourteaux d’arachide, elle s’est affermie de 47,5% sur la période.
«Au total, aucune exportation d’huile brute d’arachide n’est effectuée au premier trimestre 2019, consécutivement à baisse des cours mondiaux (-4,2%). En revanche, les ventes locales d’huile raffinée d’arachide se sont bien comportées (2423 tonnes vendues à fin mars 2019 contre seulement 13 tonnes un an plus tôt)», signale-t-elle.
Le sel sénégalais fait preuve de résilience
Evoquant la production de sel, elle note une croissance trimestrielle de 21,4% au terme des trois premiers mois de 2019, signant un troisième trimestre consécutif de bons résultats. Selon la DPEE, cette situation reflète la bonne orientation des commandes domestiques (+23,0%) et étrangères (+21,1%) en dépit de la concurrence artisanale et des mesures de contingentement appliquées dans certains pays de destination du sel sénégalais.
Comparativement à la même période en 2018, la production de sel a crû de 2,9% au premier trimestre 2019, sur fond d’amélioration de la commande étrangère (+7,6%), notamment de l’espace UEMOA.