Les cours du pétrole brut sur les marchés internationaux (moyenne WTI, BRENT, DUBAI), exprimés en dollar US, ont enregistré une baisse, en glissement annuel, de 11,2% en mai 2019. S'agissant des principales matières premières exportées par les pays de l'UEMOA, leurs cours se sont également inscrits en baisse en mai 2019 par rapport à la même période de l'année passée, à l'exception de ceux du caoutchouc. Il s'agit notamment de la noix de cajou (-43,5%), du café (-20,6%), du coton (-18,2%), du cacao (-12,8%) et de l'or (-1,5%). Pour les cours du caoutchouc, ils sont ressortis en hausse de 10,4% sur la même période. Par rapport aux principaux produits alimentaires importés par les pays de l'Union, leurs cours se sont repliés de 5,6% en glissement annuel à fin mai 2019.
Concernant la politique monétaire, les principales banques centrales ont maintenu leurs taux directeurs inchangés pendant le mois de mai 2019.
Les principaux indices boursiers ont enregistré des évolutions contrastées à fin mai 2019, par rapport à la même période de 2018. En effet, des hausses sont relevées pour le Standard&Poor's 500 (+1,7%), le Dow Jones (+1,6%) et le Nasdaq Composite (+0,1%). En revanche, des orientations à la baisse sont notées au niveau du Nikkei 225 (-7,2%), du DAX (-7,0%), du Footsie (-6,7%), d'EuroStoxx 50 (-3,7%) et du CAC 40 (-3,5%). Sur le marché des changes, la monnaie européenne s'est dépréciée, en rythme annuel, vis-à-vis du yen japonais (-4,8%) et du dollar américain (-4,7%). Par contre, elle s'est appréciée de 2,8% et 1,2% vis-à-vis respectivement du yuan chinois et de la livre sterling.
Au titre du marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications est ressorti à 3.540,2 milliards en mai 2019, contre 3.694,8 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 4,2%. Le montant moyen retenu au terme des adjudications est passé de 3.460,0 milliards en avril 2019 à 3.445,1 milliards en mai 2019. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 2,81% en mai 2019, contre une réalisation de 3,58% en avril 2019.
Par ailleurs, sur le marché interbancaire de l'UEMOA, le volume moyen hebdomadaire des opérations, toutes maturités confondues, est ressorti en hausse de 11,7% pour s'établir à 477,4 milliards en mai 2019. Le taux moyen pondéré de ces opérations s'est fixé à 4,26%, contre 4,52% un mois plus tôt. Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations est resté quasi-stable d'un mois à l'autre, à 320,2 milliards en mai 2019. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s'est établi à 4,05% au cours de la période sous revue, contre 4,38% le mois précédent.
Les données provisoires issues de l'enquête sur les conditions de banque laissent apparaître une légère hausse des taux d'intérêt débiteurs au cours du mois de mai 2019. Hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l'échelle de l'Union est passé de 6,68% en avril 2019 à 6,83% en mai 2019. Le taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle est ressorti à 5,37% en mai 2019, contre 5,45% relevé le mois précédent.
L'indicateur du climat des affaires dans l'UEMOA est resté au-dessus de sa moyenne de longue période à 101,2 en mai 2019, montrant une perception optimiste des chefs d'entreprises sur l'évolution de la conjoncture dans l'Union. Par ailleurs, la production industrielle a progressé de 3,6% en mai 2019, en glissement annuel, après 4,2% en avril 2019. Quant à l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail, il s'est inscrit en hausse de 8,4%, en rythme annuel, après 9,2% un mois auparavant. L'indice du chiffre d'affaires dans les services marchands s'est accru de 4,8%, en glissement annuel, en mai 2019, contre 6,0% un mois plus tôt.
Le taux d'inflation ressortirait, en rythme annuel, à -0,3% à fin mai 2019, après une réalisation de -0,4% le mois précédent. L'évolution de l'inflation en territoire négatif est principalement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union, notamment les céréales locales en lien avec un meilleur approvisionnement des marchés induit par l'abondance des récoltes. En effet, il a été noté un repli sensible des prix des céréales locales au Burkina (-29%), au Mali (-26%) et au Niger (-9%). Les prix des tubercules et plantains se sont également inscrits en baisse au Togo (-7,9%). Le phénomène de l'inflation négative s'explique également par le recul des prix relevés sous la rubrique « Communication », en rapport avec la révision à la baisse des tarifs notamment au Burkina et au Niger
Concernant la politique monétaire, les principales banques centrales ont maintenu leurs taux directeurs inchangés pendant le mois de mai 2019.
Les principaux indices boursiers ont enregistré des évolutions contrastées à fin mai 2019, par rapport à la même période de 2018. En effet, des hausses sont relevées pour le Standard&Poor's 500 (+1,7%), le Dow Jones (+1,6%) et le Nasdaq Composite (+0,1%). En revanche, des orientations à la baisse sont notées au niveau du Nikkei 225 (-7,2%), du DAX (-7,0%), du Footsie (-6,7%), d'EuroStoxx 50 (-3,7%) et du CAC 40 (-3,5%). Sur le marché des changes, la monnaie européenne s'est dépréciée, en rythme annuel, vis-à-vis du yen japonais (-4,8%) et du dollar américain (-4,7%). Par contre, elle s'est appréciée de 2,8% et 1,2% vis-à-vis respectivement du yuan chinois et de la livre sterling.
Au titre du marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications est ressorti à 3.540,2 milliards en mai 2019, contre 3.694,8 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 4,2%. Le montant moyen retenu au terme des adjudications est passé de 3.460,0 milliards en avril 2019 à 3.445,1 milliards en mai 2019. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 2,81% en mai 2019, contre une réalisation de 3,58% en avril 2019.
Par ailleurs, sur le marché interbancaire de l'UEMOA, le volume moyen hebdomadaire des opérations, toutes maturités confondues, est ressorti en hausse de 11,7% pour s'établir à 477,4 milliards en mai 2019. Le taux moyen pondéré de ces opérations s'est fixé à 4,26%, contre 4,52% un mois plus tôt. Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations est resté quasi-stable d'un mois à l'autre, à 320,2 milliards en mai 2019. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s'est établi à 4,05% au cours de la période sous revue, contre 4,38% le mois précédent.
Les données provisoires issues de l'enquête sur les conditions de banque laissent apparaître une légère hausse des taux d'intérêt débiteurs au cours du mois de mai 2019. Hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l'échelle de l'Union est passé de 6,68% en avril 2019 à 6,83% en mai 2019. Le taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle est ressorti à 5,37% en mai 2019, contre 5,45% relevé le mois précédent.
L'indicateur du climat des affaires dans l'UEMOA est resté au-dessus de sa moyenne de longue période à 101,2 en mai 2019, montrant une perception optimiste des chefs d'entreprises sur l'évolution de la conjoncture dans l'Union. Par ailleurs, la production industrielle a progressé de 3,6% en mai 2019, en glissement annuel, après 4,2% en avril 2019. Quant à l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail, il s'est inscrit en hausse de 8,4%, en rythme annuel, après 9,2% un mois auparavant. L'indice du chiffre d'affaires dans les services marchands s'est accru de 4,8%, en glissement annuel, en mai 2019, contre 6,0% un mois plus tôt.
Le taux d'inflation ressortirait, en rythme annuel, à -0,3% à fin mai 2019, après une réalisation de -0,4% le mois précédent. L'évolution de l'inflation en territoire négatif est principalement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union, notamment les céréales locales en lien avec un meilleur approvisionnement des marchés induit par l'abondance des récoltes. En effet, il a été noté un repli sensible des prix des céréales locales au Burkina (-29%), au Mali (-26%) et au Niger (-9%). Les prix des tubercules et plantains se sont également inscrits en baisse au Togo (-7,9%). Le phénomène de l'inflation négative s'explique également par le recul des prix relevés sous la rubrique « Communication », en rapport avec la révision à la baisse des tarifs notamment au Burkina et au Niger