Les populations de Saint-Louis courent un grand risque : celui de ne pas tirer un grand bénéfice des opportunités d’emplois pour les jeunes et femmes et d’affaires pour les entreprises locales que la loi relative au Contenu local (CL) leur offre dans le cadre de l’exploitation des hydrocarbures, notamment le projet gazier sénégalo-mauritanien ou de n’en tirer que des miettes.
Car avant de saisir de telles opportunités, il faut au préalable être informer et sensibiliser de ces opportunités, connaître les tenants et aboutissants de la réglementation qui les encadre, surtout en termes d’obligations pour les opérateurs. Mais il n’en est rien. Il y a un déficit criard de communication autour de ce projet.
L’inquiétant et l’incompréhensible mutisme institutionnel des parties prenantes
Non seulement, le Secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local (ST-CNSCL), une entité du ministère sénégalais du Pétrole et des Energies, et l’opérateur British petroleum (BP) (compagnie qui exploite le gaz) ne se sont pas encore prêtés à cet exercice, mais les populations qui en sont les bénéficiaires définitives au sens de l’article 25 de la Constitution ne font pas l’effort d’aller vers l’information. Elles ne sont pas proactives. Elles disent entendent parler du CL, mais elles ne le comprennent pas.
C’est le principal constat qui se dégage à la suite des entretiens avec les acteurs de développement locaux menés par l’équipe de recherche (Enda Lead, Enda Energie et Equonet, média de veille d’alerte sur la gouvernance des ressources extractives) dans le cadre d’une étude sur la participation des investisseurs sénégalais dans les activités classées au régime exclusif du CL soutenu par l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles (NRGI en anglais).
A ce défaut d’information, de communication et de sensibilisation, viennent s’y ajouter d’autres problèmes liés aux manques de formation, de renforcement de capacité et de capacité technico-financière. Sur ce dernier point d’ailleurs, une entreprise privée qui avait contracté avec bp a perdu un marché de fourniture de biens d’une valeur estimée à plus de 20 millions FCFA pour cause de manque de fonds pouvant lui permettre d’acquérir le matériel demandé par l’opérateur.
Car avant de saisir de telles opportunités, il faut au préalable être informer et sensibiliser de ces opportunités, connaître les tenants et aboutissants de la réglementation qui les encadre, surtout en termes d’obligations pour les opérateurs. Mais il n’en est rien. Il y a un déficit criard de communication autour de ce projet.
L’inquiétant et l’incompréhensible mutisme institutionnel des parties prenantes
Non seulement, le Secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local (ST-CNSCL), une entité du ministère sénégalais du Pétrole et des Energies, et l’opérateur British petroleum (BP) (compagnie qui exploite le gaz) ne se sont pas encore prêtés à cet exercice, mais les populations qui en sont les bénéficiaires définitives au sens de l’article 25 de la Constitution ne font pas l’effort d’aller vers l’information. Elles ne sont pas proactives. Elles disent entendent parler du CL, mais elles ne le comprennent pas.
C’est le principal constat qui se dégage à la suite des entretiens avec les acteurs de développement locaux menés par l’équipe de recherche (Enda Lead, Enda Energie et Equonet, média de veille d’alerte sur la gouvernance des ressources extractives) dans le cadre d’une étude sur la participation des investisseurs sénégalais dans les activités classées au régime exclusif du CL soutenu par l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles (NRGI en anglais).
A ce défaut d’information, de communication et de sensibilisation, viennent s’y ajouter d’autres problèmes liés aux manques de formation, de renforcement de capacité et de capacité technico-financière. Sur ce dernier point d’ailleurs, une entreprise privée qui avait contracté avec bp a perdu un marché de fourniture de biens d’une valeur estimée à plus de 20 millions FCFA pour cause de manque de fonds pouvant lui permettre d’acquérir le matériel demandé par l’opérateur.