En Afrique, on assiste à une circulation abondante de fausses informations et de rumeurs, propagées essentiellement dans les réseaux sociaux. Ce flux de contenus malveillants angoisse et crée la panique voire la peur chez les populations qui les reçoivent.
Cette situation est d’autant plus préoccupante au point de pousser l’Unesco, l’Union européenne et FameDeV à réunir les journalistes et autres professionnels des médias d’Afrique francophone dans le but d’examiner la manière la plus appropriée de la mise en place d’un réseau régional de fack-cheking (vérification des faits) contre la désinformation en Afrique de l’ouest.
Et l’occasion ne pouvait être meilleure que cette rencontre tenue les 23 et 24 mars 2021, à Saly Portudal (Mbour-Sénégal), pour le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, représentant le ministère sénégalais de la Culture et de la Communication, de lancer à l’endroit des rédactions un appel à l’action pour des informations de qualité dans les médias.
«…Dès lors, ce sont les médias traditionnels qui sont interpelés. Ils doivent revenir aux fondamentaux du journalisme. Aller à la bonne source, vérifier les faits, donner la bonne information, cette responsabilité des médias devient une exigence en temps de crise», a-t-il invité après avoir déploré les nombreuses informations émises par des anonymes, des influenceurs ou même des journalistes, souvent sans aucune garantie de fiabilité.
«C’est tout l’intérêt du fact-checking qui doit être une pratique systématique dans toutes les rédactions. Il permet de trier le vrai du faux dans le flux d’informations reçues quotidiennement et de s’assurer de la crédibilité des contenus proposés au public», a-t-il indiqué.
«En ces moments d’angoisse et de peur, seul le fact-checking pourrait permettre d’établir une relation de confiance avec les populations et de les rassurer en leur apportant des informations fiables, vérifiées et précises. Cela aidera ces populations à prendre des décisions éclairées face au flux de contenus malveillants qu’elles reçoivent quotidiennement», a-t-il ajouté. Et M. Dieng de souligner que le fact-checking est devenu, aujourd’hui, indissociable du journalisme professionnel et il s’impose à tous les médias d’information crédibles.
Animée par Code For Africa (en présentiel) et l’Organisation mondiale de la santé (en ligne), la rencontre de Saly était un moment privilégiée de partage de connaissances et d’expériences des pays (Burkina Faso, Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Niger et Guinée) en matière de vérification des faits. Leurs représentants à cette réunion très interactive ont échangés notamment sur de nombreuses thématiques liées à la pandémie de covid19, notamment les vaccins, au déploiement de la plateforme de fact-checking et à l’initiative ViralFacts.
Des discussions fructueuses et riches en enseignements à l’issue desquelles des propositions pertinentes ont été proposées. Elles vont dans le sens d’une prise en charge effective de l’objectif de l’atelier qui visait la mise en place d’un réseau régional de fact-checkers et de résilience des médias face aux pandémies.
Elles seront soumises à l’appréciation des organisateurs à qui appartient le dernier mot. Reste à savoir quelle suite vont-ils donner à cette proposition des fact-checkers.
Cette situation est d’autant plus préoccupante au point de pousser l’Unesco, l’Union européenne et FameDeV à réunir les journalistes et autres professionnels des médias d’Afrique francophone dans le but d’examiner la manière la plus appropriée de la mise en place d’un réseau régional de fack-cheking (vérification des faits) contre la désinformation en Afrique de l’ouest.
Et l’occasion ne pouvait être meilleure que cette rencontre tenue les 23 et 24 mars 2021, à Saly Portudal (Mbour-Sénégal), pour le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, représentant le ministère sénégalais de la Culture et de la Communication, de lancer à l’endroit des rédactions un appel à l’action pour des informations de qualité dans les médias.
«…Dès lors, ce sont les médias traditionnels qui sont interpelés. Ils doivent revenir aux fondamentaux du journalisme. Aller à la bonne source, vérifier les faits, donner la bonne information, cette responsabilité des médias devient une exigence en temps de crise», a-t-il invité après avoir déploré les nombreuses informations émises par des anonymes, des influenceurs ou même des journalistes, souvent sans aucune garantie de fiabilité.
«C’est tout l’intérêt du fact-checking qui doit être une pratique systématique dans toutes les rédactions. Il permet de trier le vrai du faux dans le flux d’informations reçues quotidiennement et de s’assurer de la crédibilité des contenus proposés au public», a-t-il indiqué.
«En ces moments d’angoisse et de peur, seul le fact-checking pourrait permettre d’établir une relation de confiance avec les populations et de les rassurer en leur apportant des informations fiables, vérifiées et précises. Cela aidera ces populations à prendre des décisions éclairées face au flux de contenus malveillants qu’elles reçoivent quotidiennement», a-t-il ajouté. Et M. Dieng de souligner que le fact-checking est devenu, aujourd’hui, indissociable du journalisme professionnel et il s’impose à tous les médias d’information crédibles.
Animée par Code For Africa (en présentiel) et l’Organisation mondiale de la santé (en ligne), la rencontre de Saly était un moment privilégiée de partage de connaissances et d’expériences des pays (Burkina Faso, Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Niger et Guinée) en matière de vérification des faits. Leurs représentants à cette réunion très interactive ont échangés notamment sur de nombreuses thématiques liées à la pandémie de covid19, notamment les vaccins, au déploiement de la plateforme de fact-checking et à l’initiative ViralFacts.
Des discussions fructueuses et riches en enseignements à l’issue desquelles des propositions pertinentes ont été proposées. Elles vont dans le sens d’une prise en charge effective de l’objectif de l’atelier qui visait la mise en place d’un réseau régional de fact-checkers et de résilience des médias face aux pandémies.
Elles seront soumises à l’appréciation des organisateurs à qui appartient le dernier mot. Reste à savoir quelle suite vont-ils donner à cette proposition des fact-checkers.