Les sociétés d'électricité d'Afrique de l'Ouest veulent l'effectivité du marché électrique en 1019.
A leur entendre parler, on sent la volonté des dirigeants des sociétés d’électricité du Système d’échanges d’énergie électrique de l’Afrique de l’Ouest (Eeeao) de mettre en œuvre effectivement leur marché d’électricité en 2019, dans l’espace de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Le thème de leur 10ième assemblée générale tenue aujourd’hui à Dakar, Sénégal, la première du genre, est assez illustratif à cet égard. «Une mobilisation réelle pour un marché de l’électricité effectif», voilà le sujet sur lequel ils se penchent pour voir comment ils pourront réaliser leur ambition.
«Nous sommes résolument en marche pour la mise en œuvre du marché régional de l’électricité en Afrique de l’Ouest. Sa mise en œuvre effective est prévue en 2019», a indiqué le secrétaire général d’Eeeao.
Pour sa part, Mouhamadou Makhtar Ciisé, directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), entreprise hôte, s’appuie sur certains acquis de l’Eeeao qui le confortent dans la naissance à moyen terme du marché de l’électricité ouest africaine.
«Avec la mise en service du barrage de Kaléta, le lancement imminent de l’appel d’offres pour la réalisation du réseau 225 kv de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg), le démarrage en 2016 des travaux de construction du Centre d’information et de coordination de l’Eeeao et le lancement des travaux de la ligne d’interconnexion 225 kv Côte d’Ivoire-libéria-Sierra Léone-Guinée, le marché d’électricité ouest africaine n’est plus une utopie mais un objectif atteignable grâce à l’engagement de toutes les parties prenantes», a-t-il déclaré.
Aussi le Dg de la Senelec a-t-il invité ses pairs à une mobilisation générale pour le rendre effectif.
Mais cette mobilisation tant souhaitée semble ne pas suffire aux yeux du secrétaire général de l’Eeeao. Pour lui, la mise en place de ce marché régional suppose la réunion d’un certain nombre de conditions.
Ainsi, il cite la synchronisation des réseaux interconnectés de l’Eeeoa dont le projet est en cours d’exécution, la construction et l’équipement du Centre d’information et de coordination de l’Eeeao dont l’appel d’offres sera lancé avant la fin de l’année et la production et l’adoption des textes réglementaires de gestion du marché.
«Il s’agit du manuel d’exploitation, des règles du marché et de la méthodologie de tarification du transport de l’énergie électrique, déjà adoptés par l’autorité de régulation (Arrec) tandis que les autres sont en cours d’élaboration et à un niveau avancé», a-t-il précisé.
En attendant cette mise en œuvre effective du marché, le secrétariat général de l’Eeeao rassure ses membres quant à la continuité de leur apporter une assistance en matière de renforcement des capacités afin de leur permettre d’améliorer leurs performances en efficacité énergétique et gestion commerciale, etc.
Le thème de leur 10ième assemblée générale tenue aujourd’hui à Dakar, Sénégal, la première du genre, est assez illustratif à cet égard. «Une mobilisation réelle pour un marché de l’électricité effectif», voilà le sujet sur lequel ils se penchent pour voir comment ils pourront réaliser leur ambition.
«Nous sommes résolument en marche pour la mise en œuvre du marché régional de l’électricité en Afrique de l’Ouest. Sa mise en œuvre effective est prévue en 2019», a indiqué le secrétaire général d’Eeeao.
Pour sa part, Mouhamadou Makhtar Ciisé, directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), entreprise hôte, s’appuie sur certains acquis de l’Eeeao qui le confortent dans la naissance à moyen terme du marché de l’électricité ouest africaine.
«Avec la mise en service du barrage de Kaléta, le lancement imminent de l’appel d’offres pour la réalisation du réseau 225 kv de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg), le démarrage en 2016 des travaux de construction du Centre d’information et de coordination de l’Eeeao et le lancement des travaux de la ligne d’interconnexion 225 kv Côte d’Ivoire-libéria-Sierra Léone-Guinée, le marché d’électricité ouest africaine n’est plus une utopie mais un objectif atteignable grâce à l’engagement de toutes les parties prenantes», a-t-il déclaré.
Aussi le Dg de la Senelec a-t-il invité ses pairs à une mobilisation générale pour le rendre effectif.
Mais cette mobilisation tant souhaitée semble ne pas suffire aux yeux du secrétaire général de l’Eeeao. Pour lui, la mise en place de ce marché régional suppose la réunion d’un certain nombre de conditions.
Ainsi, il cite la synchronisation des réseaux interconnectés de l’Eeeoa dont le projet est en cours d’exécution, la construction et l’équipement du Centre d’information et de coordination de l’Eeeao dont l’appel d’offres sera lancé avant la fin de l’année et la production et l’adoption des textes réglementaires de gestion du marché.
«Il s’agit du manuel d’exploitation, des règles du marché et de la méthodologie de tarification du transport de l’énergie électrique, déjà adoptés par l’autorité de régulation (Arrec) tandis que les autres sont en cours d’élaboration et à un niveau avancé», a-t-il précisé.
En attendant cette mise en œuvre effective du marché, le secrétariat général de l’Eeeao rassure ses membres quant à la continuité de leur apporter une assistance en matière de renforcement des capacités afin de leur permettre d’améliorer leurs performances en efficacité énergétique et gestion commerciale, etc.