Les chocs climatiques pourraient se propager à l’échelle du système financier et compromettre la stabilité financière.
Les régulateurs et les superviseurs du secteur financier africain cherchent à savoir les implications du changement climatique sur la stabilité financière et les actions que les banques centrales pourraient mener pour en atténuer le risque.
Conscients des chocs climatiques qui pourraient se propager à l’échelle du système financier et compromettre la stabilité financière, ils se sont réunis aujourd'hui à Dakar, à l'initiative de la Banque centrales des Etats de l'Afrique de ouest (BCEAO), pour échanger sur ces risques climatiques.
"Les risques climatiques peuvent être amplifiés en raison des liens économiques et financiers entre le secteur financier et les agents économiques", a fait remarquer le gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, dans son message d'ouverture.
"En effet, les pertes économiques dues aux effets du changement climatique sont notamment source de dégradation des capacités financières et de la solvabilité des agents économiques et induisent des impacts négatifs sur la qualité des portefeuilles des institutions financières", a-t-il expliqué avant de signaler que "ces phénomènes constituent une cause d’instabilité financière qui interpellent les régulateurs et les superviseurs du secteur financier."
D'où l'intérêt de ces échanges qui devraient permettre de relever notamment :
- les canaux de transmission des risques climatiques sur le secteur financier,
- les initiatives aux plans international et national pour encadrer les risques climatiques sur le secteur financier,
- les priorités et contraintes des autorités de régulation et de supervision pour une prise en compte adéquate des risques climatiques dans le dispositif de suivi de la stabilité financière.
Conscients des chocs climatiques qui pourraient se propager à l’échelle du système financier et compromettre la stabilité financière, ils se sont réunis aujourd'hui à Dakar, à l'initiative de la Banque centrales des Etats de l'Afrique de ouest (BCEAO), pour échanger sur ces risques climatiques.
"Les risques climatiques peuvent être amplifiés en raison des liens économiques et financiers entre le secteur financier et les agents économiques", a fait remarquer le gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, dans son message d'ouverture.
"En effet, les pertes économiques dues aux effets du changement climatique sont notamment source de dégradation des capacités financières et de la solvabilité des agents économiques et induisent des impacts négatifs sur la qualité des portefeuilles des institutions financières", a-t-il expliqué avant de signaler que "ces phénomènes constituent une cause d’instabilité financière qui interpellent les régulateurs et les superviseurs du secteur financier."
D'où l'intérêt de ces échanges qui devraient permettre de relever notamment :
- les canaux de transmission des risques climatiques sur le secteur financier,
- les initiatives aux plans international et national pour encadrer les risques climatiques sur le secteur financier,
- les priorités et contraintes des autorités de régulation et de supervision pour une prise en compte adéquate des risques climatiques dans le dispositif de suivi de la stabilité financière.