Avec beaucoup de celerite' le Sénégal adopte en annexe de son document budgétaire 2024 un budget vert qui rétrocède ou convertit en crédits ou déductions voire réductions d’impôt pour les entreprises réactives aux effets des changements climatique. Le Budget se met au vert et introduit pour la première fois une finance publique verte en Afrique.
C’est plus innovant par rapport à l’initiative de la Banque Africaine de Développement visant à promouvoir des banques vertes dans deux pays – pilotes : la Cote d’Ivoire et Benin. C’est un signal fort de la place Peytavin à Dakar dans la promotion d’une veille climatique qui peut booster la résilience écologique et environnementale afin d’atténuer l’effet des changements climatiques sur nos économies.
L’Afrique ne capte que 3% des financements carbone dans le monde cependant notre continent demeure un poumon de notre planète qui absorbe avec des puits comme le bassin du Congo une quantité inestimable de carbone pourtant émis par le Nord.
La Banque Africaine de Développement l’a bien compris et veut anticiper leur flux au profit des pays africains – les banques vertes - avec son programme d’appui au financement carbone sur le continent. Il s’agit de capter les capitaux mondiaux qui approchent le trillion de dollars USD alloués à l’atténuation climat dont l’Afrique ne reçoit qu’une part marginale. Le Sénégal devrait déjà s’y positionner avec le prochain lancement d’obligation verte selon le même mécanisme des sukuks islamiques. C’est une déclinaison dans nos pays du mangement d’actifs a fort impact environnemental ou impact investing. Déjà notre pays reçoit sa part avec le financement de JETP au nom de la transition énergétique.
Les besoins du Sénégal pour une atténuation optimale de l’économie aux effets climat surtout après la covid 19 et la guerre ukrainienne peut se chiffrer au moins a 600 milliards de Fcfa sur trois ans les secteurs de l’élevage, l’environnement, la pêche, l’agriculture et du Transport (Transport en Commun, les Projets Bus Rapid Transit et le Train Express Régional) comme prioritaires. Il devient impératif d’adosser les prochaines obligations vertes publiques du Sénégal sur des certificats verts dans un mécanisme de conversion. Nous devons forcement étoffer l’expertise finance climatique autour des ces mécanismes et instruments innovants en relation surtout avec les pays gros émetteurs de carbone.
Aussi bien les banques vertes réceptacles des fonds climat ou le budget vert en expérimentation au Sénégal, il s’agira d’aligner les capacités de nos instituions financières et de nos administrations fiscales sur les meilleures pratiques qui permettront de constituer une solide réserve de projets verts bancables tout en de’– risquant les investissements et en renforçant la confiance des bailleurs et financeurs à l’égard des projets résilients aux effets climatiques pour nos pays faiblement émetteurs de carbone. Déjà au Sénégal les projets du JETP – entre autres - devrait se présenter sous ce format.
Bien sur l’Afrique verra un afflux de fonds ciblant le climat inonder le continent, alors se posera la question de la gouvernance climatique d’où l’urgence de capaciter nos administrations, heureusement la place Peytavin au Sénégal semble l’avoir bien compris et anticipe via le budget vert cette tendance de fond.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Spec PM
Expert et Consultant Infras
C’est plus innovant par rapport à l’initiative de la Banque Africaine de Développement visant à promouvoir des banques vertes dans deux pays – pilotes : la Cote d’Ivoire et Benin. C’est un signal fort de la place Peytavin à Dakar dans la promotion d’une veille climatique qui peut booster la résilience écologique et environnementale afin d’atténuer l’effet des changements climatiques sur nos économies.
L’Afrique ne capte que 3% des financements carbone dans le monde cependant notre continent demeure un poumon de notre planète qui absorbe avec des puits comme le bassin du Congo une quantité inestimable de carbone pourtant émis par le Nord.
La Banque Africaine de Développement l’a bien compris et veut anticiper leur flux au profit des pays africains – les banques vertes - avec son programme d’appui au financement carbone sur le continent. Il s’agit de capter les capitaux mondiaux qui approchent le trillion de dollars USD alloués à l’atténuation climat dont l’Afrique ne reçoit qu’une part marginale. Le Sénégal devrait déjà s’y positionner avec le prochain lancement d’obligation verte selon le même mécanisme des sukuks islamiques. C’est une déclinaison dans nos pays du mangement d’actifs a fort impact environnemental ou impact investing. Déjà notre pays reçoit sa part avec le financement de JETP au nom de la transition énergétique.
Les besoins du Sénégal pour une atténuation optimale de l’économie aux effets climat surtout après la covid 19 et la guerre ukrainienne peut se chiffrer au moins a 600 milliards de Fcfa sur trois ans les secteurs de l’élevage, l’environnement, la pêche, l’agriculture et du Transport (Transport en Commun, les Projets Bus Rapid Transit et le Train Express Régional) comme prioritaires. Il devient impératif d’adosser les prochaines obligations vertes publiques du Sénégal sur des certificats verts dans un mécanisme de conversion. Nous devons forcement étoffer l’expertise finance climatique autour des ces mécanismes et instruments innovants en relation surtout avec les pays gros émetteurs de carbone.
Aussi bien les banques vertes réceptacles des fonds climat ou le budget vert en expérimentation au Sénégal, il s’agira d’aligner les capacités de nos instituions financières et de nos administrations fiscales sur les meilleures pratiques qui permettront de constituer une solide réserve de projets verts bancables tout en de’– risquant les investissements et en renforçant la confiance des bailleurs et financeurs à l’égard des projets résilients aux effets climatiques pour nos pays faiblement émetteurs de carbone. Déjà au Sénégal les projets du JETP – entre autres - devrait se présenter sous ce format.
Bien sur l’Afrique verra un afflux de fonds ciblant le climat inonder le continent, alors se posera la question de la gouvernance climatique d’où l’urgence de capaciter nos administrations, heureusement la place Peytavin au Sénégal semble l’avoir bien compris et anticipe via le budget vert cette tendance de fond.