«L’Etat doit de prime abord savoir que la ZLECA est un outil destiné au secteur privé africain. Elle sera un succès lorsque les entreprises privées et les consommateurs en tirent profit», indique l’enquête d’opinion des chefs d’entreprise sur ZLECAF du 4ième trimestre 2018 réalisé par le Baromètre du climat des affaires.
Selon l’enquête, la sensibilisation et l’implication ont été perçues négativement par les chefs d’entreprise 83 pour cent et 84 pour cent respectivement. «Ainsi, les entreprises doivent être pleinement sensibilisées par le gouvernement au potentiel de la ZLECAF mais également aux menaces», recommandent-elle.
Ensuite, l’Etat est invité à développer des mécanismes pour une implication plus active du secteur privé notamment la mise en place d’une task-force public-privé de négociation avec une expertise stratégique de haut niveau. D’ailleurs, la nécessité de mettre en place ce cadre de concertation est souhaitée par 96 pour cent des chefs d’entreprise enquêtés.
Ensuite, plus de deux tiers des entreprises questionnées estiment que le Sénégal détient des capacités de négociation à la dimension des enjeux. A cet effet, ce cadre de concertation entre les pouvoirs publics et les entreprises est indispensable pour assurer et faciliter la prise de bonnes décisions et les investissements nécessaires.
Il est recommandé aussi à l’Etat du Sénégal de mener d’abord des études d’impact de l’entrée en vigueur de la ZLECAF. Selon l’enquête, l’élaboration d’une stratégie est une nécessité pour tirer pleinement parti des possibilités offertes par la ZLECAF. Ce plan stratégique devrait permettre à l’Etat de :
• mettre en place un dispositif adéquat d’accompagnement des entreprises à l’export • identifier les principales opportunités commerciales, les contraintes actuelles et les mesures requises pour tirer pleinement parti du marché de l’Afrique continentale. Les principales caractéristiques peuvent inclure ;
• examiner la performance commerciale intra-africaine et mondiale de ses entreprises dans le contexte de tout cadre de politique commerciale existant ;
• identifier le potentiel d’exportation des entreprises sur la base d’une analyse statistique des offres d’accès au marché de la ZLECA et du potentiel commercial existant ;
• analyse les contraintes rencontrées par les exportateurs dans les secteurs cibles de leurs échanges intra-africains ;
• analyser de façon pointue les produits pouvant être menacés par la ZLECA et voir dans quelle mesure les intégrer dans la liste d’exclusion ;
• dynamiser les bureaux économiques en y affectant des spécialistes en commerce international par exemple…
Ce diagnostic devrait permettre enfin, aux pouvoirs publics, de proposer des mesures stratégiques efficaces permettant de lever les contraintes inventoriées, de consolider le potentiel en termes d’exportation et de garantir des mécanismes de suivi pour une mise en œuvre efficace.
Ensuite, l’Etat est invité à développer des mécanismes pour une implication plus active du secteur privé notamment la mise en place d’une task-force public-privé de négociation avec une expertise stratégique de haut niveau. D’ailleurs, la nécessité de mettre en place ce cadre de concertation est souhaitée par 96 pour cent des chefs d’entreprise enquêtés.
Ensuite, plus de deux tiers des entreprises questionnées estiment que le Sénégal détient des capacités de négociation à la dimension des enjeux. A cet effet, ce cadre de concertation entre les pouvoirs publics et les entreprises est indispensable pour assurer et faciliter la prise de bonnes décisions et les investissements nécessaires.
Il est recommandé aussi à l’Etat du Sénégal de mener d’abord des études d’impact de l’entrée en vigueur de la ZLECAF. Selon l’enquête, l’élaboration d’une stratégie est une nécessité pour tirer pleinement parti des possibilités offertes par la ZLECAF. Ce plan stratégique devrait permettre à l’Etat de :
• mettre en place un dispositif adéquat d’accompagnement des entreprises à l’export • identifier les principales opportunités commerciales, les contraintes actuelles et les mesures requises pour tirer pleinement parti du marché de l’Afrique continentale. Les principales caractéristiques peuvent inclure ;
• examiner la performance commerciale intra-africaine et mondiale de ses entreprises dans le contexte de tout cadre de politique commerciale existant ;
• identifier le potentiel d’exportation des entreprises sur la base d’une analyse statistique des offres d’accès au marché de la ZLECA et du potentiel commercial existant ;
• analyse les contraintes rencontrées par les exportateurs dans les secteurs cibles de leurs échanges intra-africains ;
• analyser de façon pointue les produits pouvant être menacés par la ZLECA et voir dans quelle mesure les intégrer dans la liste d’exclusion ;
• dynamiser les bureaux économiques en y affectant des spécialistes en commerce international par exemple…
Ce diagnostic devrait permettre enfin, aux pouvoirs publics, de proposer des mesures stratégiques efficaces permettant de lever les contraintes inventoriées, de consolider le potentiel en termes d’exportation et de garantir des mécanismes de suivi pour une mise en œuvre efficace.