Le projet régional d’aménagement de la route Ketta-Djoum.
Le Conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (Bad) s’est réuni en session ordinaire le 21 octobre 2015 à Abidjan et a approuvé la phase 2 du projet régional d’aménagement de la route Ketta-Djoum et de facilitation du transport sur le corridor Yaoundé-Brazzaville, en vue de stimuler le développement économique et social et l’intégration régionale dans la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), a appris jeudi Ecofinance auprès de l’institution.
Selon la même source, le coût total du projet est estimé à 302,19 millions d’UC (environ 424 millions de dollars EU) et englobe des travaux routiers, des infrastructures auxiliaires, la facilitation du transport, des études sur le secteur du transport et un appui institutionnel, la préservation de la biodiversité et la gestion du projet.
«Le projet routier est un segment important de l’autoroute reliant la capitale du Congo (Brazzaville) à celle du Cameroun (Yaoundé), qui profitera directement aux usagers de la route et aux communautés vivant dans la zone du projet. En plus de développer le commerce entre les deux pays, le projet contribuera à renforcer l’intégration régionale en Afrique centrale, en facilitant les connexions d’autoroutes entre le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine», souligne-t-elle.
«D’une manière générale, l’Afrique ne dispose pas d’infrastructures nécessaires pour satisfaire les besoins fondamentaux de ses populations et réduire la pauvreté. Ces besoins en infrastructures sont énormes. Des centaines de millions d’Africains n’ont pas accès aux installations et équipements de base, qu’il s’agisse de routes rurales ou de services sanitaires, éducatifs, bancaires et commerciaux», ajoute-elle.
Le Conseil d’administration a fait remarquer que le projet d’aménagement de la route Ketta-Djoum et de facilitation du transport sur le corridor Yaoundé-Brazzaville aura un impact positif sur les communautés locales dans les deux pays, en termes d’accès accru aux services sociaux de base, de réduction du coût des intrants et de développement de dispositifs de commercialisation des produits.
«Il favorisera également la cohésion sociale et la lutte contre l’exclusion spatiale en reliant la zone du projet aux services publics, les localités traversées par la route en projet étant situées dans des zones économiquement fragiles. Les autres bénéficiaires du projet sont les entreprises de transport et de transit, dont les coûts d’exploitation et de transport seront réduits», indique-t-il.
«Le projet relancera les cultures vivrières et de rente dans la zone du projet. Par conséquent, il aura un impact sur la réduction de la pauvreté et la création d’emplois. Sa mise en œuvre fournira une liaison terrestre permanente entre le Cameroun et le Congo, qui stimulera le commerce entre les deux pays et dans la sous-région d’Afrique centrale», poursuit-il.
En contribuant à la construction des segments manquants du corridor Yaoundé-Brazzaville, la Banque entend renforcer son rôle de principal bailleur de fonds dans le Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida).
«Le manque de routes modernes, de réseaux électriques et d’autres infrastructures entrave le développement économique de l’Afrique», a fait observer l’équipe chargée du projet.
Selon la même source, le coût total du projet est estimé à 302,19 millions d’UC (environ 424 millions de dollars EU) et englobe des travaux routiers, des infrastructures auxiliaires, la facilitation du transport, des études sur le secteur du transport et un appui institutionnel, la préservation de la biodiversité et la gestion du projet.
«Le projet routier est un segment important de l’autoroute reliant la capitale du Congo (Brazzaville) à celle du Cameroun (Yaoundé), qui profitera directement aux usagers de la route et aux communautés vivant dans la zone du projet. En plus de développer le commerce entre les deux pays, le projet contribuera à renforcer l’intégration régionale en Afrique centrale, en facilitant les connexions d’autoroutes entre le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine», souligne-t-elle.
«D’une manière générale, l’Afrique ne dispose pas d’infrastructures nécessaires pour satisfaire les besoins fondamentaux de ses populations et réduire la pauvreté. Ces besoins en infrastructures sont énormes. Des centaines de millions d’Africains n’ont pas accès aux installations et équipements de base, qu’il s’agisse de routes rurales ou de services sanitaires, éducatifs, bancaires et commerciaux», ajoute-elle.
Le Conseil d’administration a fait remarquer que le projet d’aménagement de la route Ketta-Djoum et de facilitation du transport sur le corridor Yaoundé-Brazzaville aura un impact positif sur les communautés locales dans les deux pays, en termes d’accès accru aux services sociaux de base, de réduction du coût des intrants et de développement de dispositifs de commercialisation des produits.
«Il favorisera également la cohésion sociale et la lutte contre l’exclusion spatiale en reliant la zone du projet aux services publics, les localités traversées par la route en projet étant situées dans des zones économiquement fragiles. Les autres bénéficiaires du projet sont les entreprises de transport et de transit, dont les coûts d’exploitation et de transport seront réduits», indique-t-il.
«Le projet relancera les cultures vivrières et de rente dans la zone du projet. Par conséquent, il aura un impact sur la réduction de la pauvreté et la création d’emplois. Sa mise en œuvre fournira une liaison terrestre permanente entre le Cameroun et le Congo, qui stimulera le commerce entre les deux pays et dans la sous-région d’Afrique centrale», poursuit-il.
En contribuant à la construction des segments manquants du corridor Yaoundé-Brazzaville, la Banque entend renforcer son rôle de principal bailleur de fonds dans le Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida).
«Le manque de routes modernes, de réseaux électriques et d’autres infrastructures entrave le développement économique de l’Afrique», a fait observer l’équipe chargée du projet.