Le nombre de SFD dans l'UMOA est de 523 unités à fin mars 2021. En outre, 16.082.528 personnes ont bénéficié des services financiers fournis par les institutions de microfinance sur la période sous revue, à travers 4.435 points de service répartis dans les États membres de l'Union.
A l'examen des indicateurs d'intermédiation, les SFD de l'Union ont maintenu la dynamique de croissance de leurs activités, en termes de collecte de dépôts, d’octroi de crédits et d’ouverture de comptes en faveur de leur clientèle.
Le montant des dépôts collectés a augmenté de 232.111,5 millions de FCFA pour s'établir à 1.752.966,0 millions de FCFA contre 1.520.854,4 millions de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 15,3%. Cette progression est enregistrée au Burkina (+67.693,3 millions de FCFA, soit +25,1%), en Côte d'Ivoire (+52.286,1 millions de FCFA, soit +14,9%), au Togo (+37.682,3 millions de FCFA, soit +15,9%), au Sénégal (+31.246,1 millions de FCFA, soit +8,1%), au Bénin (+26.515,8 millions de FCFA, soit +20,4%), au Mali (+15.727,5 millions de FCFA, soit +13,1%) et au Niger (+970,2 millions de FCFA, soit +3,8%). En revanche, une diminution a été relevée en Guinée-Bissau (-9,8 millions de FCFA, soit -10,3%).
La progression annuelle de l'encours des dépôts dans le secteur à fin mars 2021 (+15,3%) est plus importante que celle notée à fin mars 2020 (+9,4%), fin mars 2019 (+9,9%) et fin mars 2018 (+7,0%). Ces données traduisent la confiance des populations, vis-à-vis du secteur de la microfinance, malgré le contexte lié à la COVID-19.
Les dépôts à vue sont prépondérants avec une part de 59,6% du total des dépôts. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 19,3% et 21,1%. En outre, l'épargne mobilisée par les SFD a été constituée à hauteur de 54,0% par les hommes, 24,2% par les femmes et 21,8% par les groupements .
Le montant moyen des dépôts par membre a progressé de 6,2%, pour s'établir à 108.998 FCFA après 102.663 FCFA à fin mars 2020.
L'épargne recueillie par le secteur de la microfinance de l'UMOA représente 5,2% de celle collectée par les établissements de crédit de l'Union.
L'encours des crédits des SFD de l'Union s'est accru de 168.961,5 millions de FCFA (+11,2%) par rapport à son niveau à fin mars 2020 pour se situer à 1.679.058,0 millions de FCFA. Cet accroissement est plus important en comparaison avec les hausses notées à la même période au cours des dernières années, soit à fin mars 2020 (+8,7%) et à fin mars 2019 (+6,1%). Cette amélioration pourrait se justifier notamment par la reprise progressive des activités qui ont été impactées par la crise sanitaire. Cette hausse est observée en Côte d'Ivoire (+55.079,5 millions de FCFA, soit +15,3%), au Burkina (+43.154,2 millions de FCFA, soit +21,9%), au Sénégal (+36.561,0 millions de FCFA, soit +8,3%), au Togo (+19.250,9 millions de FCFA, soit +10,4%), au Mali (+14.907,6 millions de FCFA, soit +10,4%) et au Bénin (+11.048,5 millions de FCFA, soit +7,3%). Toutefois, une diminution a été notée au Niger (-11.036,5 millions de FCFA, soit -31,2%), et en Guinée-Bissau (-3,8 millions de FCFA, soit -5,3%).
Une part de 49,5% de l'ensemble des concours accordés par les SFD représente les crédits à court terme. Les prêts à moyen et long termes constituent respectivement 30,1% et 20,4% sur la période sous revue. La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 56,9% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 20,9% et 22,2% des financements.
L'encours moyen des financements des SFD par membre a augmenté de +2,4% pour se situer à 104.403 FCFA à fin mars 2021 contre 101.937 FCFA l'an dernier.
Pour l'ensemble du secteur de la microfinance, l’encours des crédits octroyés représente 6,8% de celui des établissements de crédit de l'Union.
La qualité du portefeuille des institutions de microfinance a continué de se dégrader au cours de la période sous revue. En effet, le taux brut de dégradation du portefeuille s'est inscrit en hausse, ressortant à 8,5% contre 7,1% à fin mars 2020, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur. La forte dégradation constatée depuis une année est liée à une augmentation des crédits en souffrance en rapport avec la crise occasionnée par la pandémie de Covid-19.
A fin mars 2021, 15 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, réparties comme suit : au Bénin (3), au Burkina (3), en Côte d’Ivoire (1), au Mali (1), au Niger (3) au Sénégal (1) et au Togo (3).
A l'examen des indicateurs d'intermédiation, les SFD de l'Union ont maintenu la dynamique de croissance de leurs activités, en termes de collecte de dépôts, d’octroi de crédits et d’ouverture de comptes en faveur de leur clientèle.
Le montant des dépôts collectés a augmenté de 232.111,5 millions de FCFA pour s'établir à 1.752.966,0 millions de FCFA contre 1.520.854,4 millions de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 15,3%. Cette progression est enregistrée au Burkina (+67.693,3 millions de FCFA, soit +25,1%), en Côte d'Ivoire (+52.286,1 millions de FCFA, soit +14,9%), au Togo (+37.682,3 millions de FCFA, soit +15,9%), au Sénégal (+31.246,1 millions de FCFA, soit +8,1%), au Bénin (+26.515,8 millions de FCFA, soit +20,4%), au Mali (+15.727,5 millions de FCFA, soit +13,1%) et au Niger (+970,2 millions de FCFA, soit +3,8%). En revanche, une diminution a été relevée en Guinée-Bissau (-9,8 millions de FCFA, soit -10,3%).
La progression annuelle de l'encours des dépôts dans le secteur à fin mars 2021 (+15,3%) est plus importante que celle notée à fin mars 2020 (+9,4%), fin mars 2019 (+9,9%) et fin mars 2018 (+7,0%). Ces données traduisent la confiance des populations, vis-à-vis du secteur de la microfinance, malgré le contexte lié à la COVID-19.
Les dépôts à vue sont prépondérants avec une part de 59,6% du total des dépôts. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 19,3% et 21,1%. En outre, l'épargne mobilisée par les SFD a été constituée à hauteur de 54,0% par les hommes, 24,2% par les femmes et 21,8% par les groupements .
Le montant moyen des dépôts par membre a progressé de 6,2%, pour s'établir à 108.998 FCFA après 102.663 FCFA à fin mars 2020.
L'épargne recueillie par le secteur de la microfinance de l'UMOA représente 5,2% de celle collectée par les établissements de crédit de l'Union.
L'encours des crédits des SFD de l'Union s'est accru de 168.961,5 millions de FCFA (+11,2%) par rapport à son niveau à fin mars 2020 pour se situer à 1.679.058,0 millions de FCFA. Cet accroissement est plus important en comparaison avec les hausses notées à la même période au cours des dernières années, soit à fin mars 2020 (+8,7%) et à fin mars 2019 (+6,1%). Cette amélioration pourrait se justifier notamment par la reprise progressive des activités qui ont été impactées par la crise sanitaire. Cette hausse est observée en Côte d'Ivoire (+55.079,5 millions de FCFA, soit +15,3%), au Burkina (+43.154,2 millions de FCFA, soit +21,9%), au Sénégal (+36.561,0 millions de FCFA, soit +8,3%), au Togo (+19.250,9 millions de FCFA, soit +10,4%), au Mali (+14.907,6 millions de FCFA, soit +10,4%) et au Bénin (+11.048,5 millions de FCFA, soit +7,3%). Toutefois, une diminution a été notée au Niger (-11.036,5 millions de FCFA, soit -31,2%), et en Guinée-Bissau (-3,8 millions de FCFA, soit -5,3%).
Une part de 49,5% de l'ensemble des concours accordés par les SFD représente les crédits à court terme. Les prêts à moyen et long termes constituent respectivement 30,1% et 20,4% sur la période sous revue. La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 56,9% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 20,9% et 22,2% des financements.
L'encours moyen des financements des SFD par membre a augmenté de +2,4% pour se situer à 104.403 FCFA à fin mars 2021 contre 101.937 FCFA l'an dernier.
Pour l'ensemble du secteur de la microfinance, l’encours des crédits octroyés représente 6,8% de celui des établissements de crédit de l'Union.
La qualité du portefeuille des institutions de microfinance a continué de se dégrader au cours de la période sous revue. En effet, le taux brut de dégradation du portefeuille s'est inscrit en hausse, ressortant à 8,5% contre 7,1% à fin mars 2020, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur. La forte dégradation constatée depuis une année est liée à une augmentation des crédits en souffrance en rapport avec la crise occasionnée par la pandémie de Covid-19.
A fin mars 2021, 15 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, réparties comme suit : au Bénin (3), au Burkina (3), en Côte d’Ivoire (1), au Mali (1), au Niger (3) au Sénégal (1) et au Togo (3).