Le thème de la journée mondiale de la population (JMP) en est un indicateur : ‘’25 ans de conférence internationale sur la population et le développement, accélérer les promesses.’’ Il illustre que les engagements des décideurs politiques n’ont pas été respectés.
La CIPD a été une occasion unique pour ces derniers de repenser le développement, d’intégrer les droits de l’homme et la justice sociale dans les priorités de la communauté internationale et de placer les femmes au cœur de l’Agenda du développement. Au Caire, ces dirigeants ont imaginé ont imaginé un avenir dans lequel chaque grossesse est désirée, dans lequel aucune femme ne meurt en donnant la vie, parce qu’elle a accès à des soins maternels de qualité.
Il y a 25 ans, ces décideurs ont rêvé d’un monde sans violence, où règnent le respect et la dignité, et où chaque jeune fille n’est forcée de se marier ou de subir de mutilation génitale, en un mot de faire avancer la santé et les droits des femmes.
A l’heure du bilan, les acteurs sont unanimes. Venus célébrer la JMP à l’invitation du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), ils admettent tous que ces promesses n’ont pas été tenues, même s’ils constatent des progrès qui sont accomplis dans la réduction de la mortalité maternelle, des grossesses non désirées, des violences basées sur le genre.
S’exprimant au cours de cette cérémonie, Cécile Compaoré Zoungrana, représentante résidente de l’UNFPA/Sénégal, déclare que «de nombreux problèmes subsistent» soulignant qu’ «il y a encore trop de personnes laisser pour compte.»
A cet effet, elle a cité les propos du Dr Natalia Kanem, directrice exécutive de l’UNFPA : «plus de 200 millions de femmes et de jeunes filles souhaitent retarder ou éviter une grosse, mais n’en ont pas les moyens. Ce sont les femmes et les jeunes filles les plus pauvres, membres de communautés indigènes, rurales et marginalisées, ou souffrant d’un handicap pour qui les lacunes en matière de services sont les plus importantes», a-t-elle rapporté.
Elle a souligné également la violence basée sur le genre qui continue de faire un nombre considérable de victimes.
Agir de toute urgence
Aussi, la JMP attire-t-elle l’attention du monde entier sur ces tâches inachevées de la CIPD. De quoi permettre à Madame Zoungrana de lancer un cri de cœur. «Il est temps d’agir, de toute urgence, pour que les femmes aient accès à leur droi, c’est-à-dire à un accès renforcé à des moyens de contraception, à des soins de santé de qualité et à une protection renforcée contre les violences basées sur le genre. Il est temps d’agir pour qu’il y ait moins de grossesses non désirées, moins de décès de femmes et de filles, moins d’avortement dangereux, moins d’abandons scolaires», a-t-elle déclaré.
Espérons que son appel soit entendu par la communauté internationale qui aura l’occasion de se réengager pour les promesses effectuées au Caire lors du sommet de Naïrobi sur le thème «25 ans de la CIPD : accélérer les promesses» qui sera organisé par le UNFPA, conjointement avec les gouvernements du Kenya et du Danemark.
La CIPD a été une occasion unique pour ces derniers de repenser le développement, d’intégrer les droits de l’homme et la justice sociale dans les priorités de la communauté internationale et de placer les femmes au cœur de l’Agenda du développement. Au Caire, ces dirigeants ont imaginé ont imaginé un avenir dans lequel chaque grossesse est désirée, dans lequel aucune femme ne meurt en donnant la vie, parce qu’elle a accès à des soins maternels de qualité.
Il y a 25 ans, ces décideurs ont rêvé d’un monde sans violence, où règnent le respect et la dignité, et où chaque jeune fille n’est forcée de se marier ou de subir de mutilation génitale, en un mot de faire avancer la santé et les droits des femmes.
A l’heure du bilan, les acteurs sont unanimes. Venus célébrer la JMP à l’invitation du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), ils admettent tous que ces promesses n’ont pas été tenues, même s’ils constatent des progrès qui sont accomplis dans la réduction de la mortalité maternelle, des grossesses non désirées, des violences basées sur le genre.
S’exprimant au cours de cette cérémonie, Cécile Compaoré Zoungrana, représentante résidente de l’UNFPA/Sénégal, déclare que «de nombreux problèmes subsistent» soulignant qu’ «il y a encore trop de personnes laisser pour compte.»
A cet effet, elle a cité les propos du Dr Natalia Kanem, directrice exécutive de l’UNFPA : «plus de 200 millions de femmes et de jeunes filles souhaitent retarder ou éviter une grosse, mais n’en ont pas les moyens. Ce sont les femmes et les jeunes filles les plus pauvres, membres de communautés indigènes, rurales et marginalisées, ou souffrant d’un handicap pour qui les lacunes en matière de services sont les plus importantes», a-t-elle rapporté.
Elle a souligné également la violence basée sur le genre qui continue de faire un nombre considérable de victimes.
Agir de toute urgence
Aussi, la JMP attire-t-elle l’attention du monde entier sur ces tâches inachevées de la CIPD. De quoi permettre à Madame Zoungrana de lancer un cri de cœur. «Il est temps d’agir, de toute urgence, pour que les femmes aient accès à leur droi, c’est-à-dire à un accès renforcé à des moyens de contraception, à des soins de santé de qualité et à une protection renforcée contre les violences basées sur le genre. Il est temps d’agir pour qu’il y ait moins de grossesses non désirées, moins de décès de femmes et de filles, moins d’avortement dangereux, moins d’abandons scolaires», a-t-elle déclaré.
Espérons que son appel soit entendu par la communauté internationale qui aura l’occasion de se réengager pour les promesses effectuées au Caire lors du sommet de Naïrobi sur le thème «25 ans de la CIPD : accélérer les promesses» qui sera organisé par le UNFPA, conjointement avec les gouvernements du Kenya et du Danemark.