L'ensemble des secteurs d'activité renforceraient leurs performances à un rythme moins fort que celui du dernier trimestre 2018. Les économies de l'Union continueront de bénéficier du renforcement de la demande, avec l'accroissement attendu des cours des principales matières premières exportées. Cette tendance pourrait être atténuée par le resserrement des conditions de financement au niveau mondial, la dégradation du climat sécuritaire et politique ainsi que la hausse des prix des principaux produits alimentaires importés et les effets des tensions commerciales.
Pour le mois de février 2019, les économies de l'Union continueront de bénéficier du renforcement de la demande. Pour l'année 2019, dans son ensemble, ces conditions favorables demeureraient, avec toutefois un ralentissement de la demande en provenance des principaux pays partenaires européens et asiatiques où la croissance est dans une phase descendante du cycle.
En outre, les effets négatifs attendus des tensions commerciales entre les Etats-Unis et certains de leurs partenaires sur les perspectives économiques de l'UEMOA, pourraient être importants, en dépit de la reprise des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. De même, la crise en Italie et en France, le Brexit sans accord, les conflits armés en Asie et les fluctuations du prix du baril sont des sources d'inquiétudes pour les économies de l'Union.
Le maintien de la tendance haussière des cours internationaux de la plupart des matières premières exportées par les pays de l'UEMOA aurait des effets positifs sur le budget et la croissance des Etats de l'Union. Cette situation pourrait être atténuée par le resserrement des conditions de financement au niveau mondial, la dégradation du climat sécuritaire et politique ainsi que la hausse des prix des principaux produits alimentaires importés.
Selon les résultats de l'enquête de conjoncture de janvier 2019, l'activité économique maintiendrait sa bonne dynamique dans le secteur des industries, en lien principalement avec la hausse attendue des commandes, de la production et du chiffre d'affaires. La demande resterait vigoureuse et généralisée sur les marchés intérieur et extérieur.
En ce qui concerne les activités commerciales, les entreprises anticipent une hausse de leur chiffre d'affaires, avec l'accroissement des commandes en provenance de tous les compartiments du marché. Les entreprises du secteur des services enregistreraient une progression de leurs activités, en liaison avec la hausse des commandes et du chiffre d'affaires. Le regain de dynamisme est attendu dans les branches de l'intermédiation financière, de l’hôtellerie et de la restauration ainsi que de l'immobilier, de la location et des activités de services aux entreprises. De même, les opérateurs des bâtiments et travaux publics anticipent une progression de leurs activités, en relation avec la hausse de nouveaux travaux et du chiffre d'affaires.
Les estimations effectuées par la BCEAO à partir des résultats des enquêtes de conjoncture à fin janvier 2019 et les dernières informations disponibles font ressortir un ralentissement de la croissance, à très court terme, des économies de l'Union, avec un taux de progression de l'activité économique de 6,4 pour cent au premier trimestre 2019, après une réalisation de 6,8 pour cent le trimestre précédent. La perte de vitesse de l'activité au premier trimestre 2019 est attribuable notamment au recul du rythme de progression de la production manufacturière, des activités commerciales et extractives. La bonne tenue des secteurs financier et production d'énergie a exercé un effet modérateur.
Sur l'ensemble de l'année 2019, il est attendu le renforcement des performances économiques, avec un taux de croissance de 6,8 pour cent, après une réalisation de 6,6% en 2018. L'expansion de l'activité en 2019 serait soutenue par l'essor des secteurs des services et du secondaire. Le dynamisme des activités de prestation de services serait attribuable à l'essor des services bancaires et de télécommunications ainsi que de la bonne tenue des activités commerciales, consécutif à la hausse des productions agricoles et industrielles.
Le secteur secondaire continue d'être tiré par les Bâtiments et Travaux Publics, qui bénéficieraient de l'exécution de grands chantiers dans les infrastructures de base. Par ailleurs, la hausse de la production agricole, du fait d'une pluviométrie globalement satisfaisante et de la poursuite des actions entreprises pour redynamiser les principales filières agricoles, contribuerait à soutenir la croissance du PIB.
Sous l'angle de la demande, la consommation finale demeurerait le principal moteur de la croissance, en liaison avec la consolidation de la demande des ménages en produits alimentaires. Toutefois, la bonne dynamique de l'activité serait atténuée par le ralentissement des investissements, en relation avec le renchérissement des financements aussi bien sur le marché régional qu'international.
La demande extérieure nette continue de peser négativement sur les perspectives de croissance des économies de l'Union, en liaison avec l'accroissement attendu de la facture d'importation des biens d'équipement et intermédiaires ainsi que des produits alimentaires. En effet, sur la période de janvier au 7 mars 2019, les réceptions de transferts augmenteraient de 32,5 pour cent et les émissions seraient en hausse de 34,4 pour cent. A la même période de l'année passée, ces indicateurs se situent à 41,0 pour cent et 24,2 pour cent respectivement.
Pour le mois de février 2019, les économies de l'Union continueront de bénéficier du renforcement de la demande. Pour l'année 2019, dans son ensemble, ces conditions favorables demeureraient, avec toutefois un ralentissement de la demande en provenance des principaux pays partenaires européens et asiatiques où la croissance est dans une phase descendante du cycle.
En outre, les effets négatifs attendus des tensions commerciales entre les Etats-Unis et certains de leurs partenaires sur les perspectives économiques de l'UEMOA, pourraient être importants, en dépit de la reprise des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. De même, la crise en Italie et en France, le Brexit sans accord, les conflits armés en Asie et les fluctuations du prix du baril sont des sources d'inquiétudes pour les économies de l'Union.
Le maintien de la tendance haussière des cours internationaux de la plupart des matières premières exportées par les pays de l'UEMOA aurait des effets positifs sur le budget et la croissance des Etats de l'Union. Cette situation pourrait être atténuée par le resserrement des conditions de financement au niveau mondial, la dégradation du climat sécuritaire et politique ainsi que la hausse des prix des principaux produits alimentaires importés.
Selon les résultats de l'enquête de conjoncture de janvier 2019, l'activité économique maintiendrait sa bonne dynamique dans le secteur des industries, en lien principalement avec la hausse attendue des commandes, de la production et du chiffre d'affaires. La demande resterait vigoureuse et généralisée sur les marchés intérieur et extérieur.
En ce qui concerne les activités commerciales, les entreprises anticipent une hausse de leur chiffre d'affaires, avec l'accroissement des commandes en provenance de tous les compartiments du marché. Les entreprises du secteur des services enregistreraient une progression de leurs activités, en liaison avec la hausse des commandes et du chiffre d'affaires. Le regain de dynamisme est attendu dans les branches de l'intermédiation financière, de l’hôtellerie et de la restauration ainsi que de l'immobilier, de la location et des activités de services aux entreprises. De même, les opérateurs des bâtiments et travaux publics anticipent une progression de leurs activités, en relation avec la hausse de nouveaux travaux et du chiffre d'affaires.
Les estimations effectuées par la BCEAO à partir des résultats des enquêtes de conjoncture à fin janvier 2019 et les dernières informations disponibles font ressortir un ralentissement de la croissance, à très court terme, des économies de l'Union, avec un taux de progression de l'activité économique de 6,4 pour cent au premier trimestre 2019, après une réalisation de 6,8 pour cent le trimestre précédent. La perte de vitesse de l'activité au premier trimestre 2019 est attribuable notamment au recul du rythme de progression de la production manufacturière, des activités commerciales et extractives. La bonne tenue des secteurs financier et production d'énergie a exercé un effet modérateur.
Sur l'ensemble de l'année 2019, il est attendu le renforcement des performances économiques, avec un taux de croissance de 6,8 pour cent, après une réalisation de 6,6% en 2018. L'expansion de l'activité en 2019 serait soutenue par l'essor des secteurs des services et du secondaire. Le dynamisme des activités de prestation de services serait attribuable à l'essor des services bancaires et de télécommunications ainsi que de la bonne tenue des activités commerciales, consécutif à la hausse des productions agricoles et industrielles.
Le secteur secondaire continue d'être tiré par les Bâtiments et Travaux Publics, qui bénéficieraient de l'exécution de grands chantiers dans les infrastructures de base. Par ailleurs, la hausse de la production agricole, du fait d'une pluviométrie globalement satisfaisante et de la poursuite des actions entreprises pour redynamiser les principales filières agricoles, contribuerait à soutenir la croissance du PIB.
Sous l'angle de la demande, la consommation finale demeurerait le principal moteur de la croissance, en liaison avec la consolidation de la demande des ménages en produits alimentaires. Toutefois, la bonne dynamique de l'activité serait atténuée par le ralentissement des investissements, en relation avec le renchérissement des financements aussi bien sur le marché régional qu'international.
La demande extérieure nette continue de peser négativement sur les perspectives de croissance des économies de l'Union, en liaison avec l'accroissement attendu de la facture d'importation des biens d'équipement et intermédiaires ainsi que des produits alimentaires. En effet, sur la période de janvier au 7 mars 2019, les réceptions de transferts augmenteraient de 32,5 pour cent et les émissions seraient en hausse de 34,4 pour cent. A la même période de l'année passée, ces indicateurs se situent à 41,0 pour cent et 24,2 pour cent respectivement.