Connectez-vous S'inscrire
https://www.equonet.net/
ecofinance.sn
Facebook
Twitter
Média de veille et d'alerte sur les questions de gouvernance, de transparence et de redevabilité des ressources extractives au Sénégal et en Afrique.
Veiller sur le respect des obligations du secteur extractif sénégalais.



Le financement de la Cncas s’établit à 8,63 milliards de FCFA au 1ier trimestre 2019


Rédigé le 24 Mai 2019 à 17:33 commentaire(s) modifié le 27 Mai 2019 - 09:20


(Equonet-Dakar) - A fin mars 2019, le cumul du financement accordé par la CNCAS lors des deux comités de crédits tenus pour la campagne de saison sèche chaude 2019 s’est établi à 8,63 milliards de FCFA (équivalent à 24318 ha), en hausse de 6,34 pour cent par rapport à la même période de 2018, selon la Dpee.


La Direction de la prévision et des études économique (DPEE) note que cette orientation traduit l’engouement des producteurs pour la riziculture de saison sèche chaude au détriment de celle d’hivernage.
 
«S’agissant des prévisions de mise en valeur, elles portent sur 54400 hectares, en saison sèche chaude 2019, en hausse de 3,1 pour cent par rapport à la même campagne de 2018. Toutefois, un niveau de réalisation de 60,8 pour cent (33091 hectares) est atteint, en baisse annuelle de 4,3 pour cent», souligne-t-elle.
 
Elle note que ce repli des emblavures traduit le démarrage tardif de la campagne, en rapport avec la libération du crédit. «En effet, les autorisations de financement du premier comité de crédit CNCAS sont assujetties à certaines conditionnalités dont l’effort de remboursement intégral des crédits des précédentes campagnes (saison chaude 2018 et hivernage 2018/2019)», explique la DPEE.
 
Cas de la riziculture : recul des réalisations
 
A l’an 2 de la deuxième phase du Programme national d’autosuffisance en riz, la saison sèche chaude a été moins performante à fin mars 2019 qu’à la même période de 2018, selon la DPEE. «En effet, sur une cible de 50000 hectares, les réalisations sont estimées à 32908 hectares (65,8 pour cent) dans la vallée, en baisse de 1520 hectares (6,2 points de pourcentage) relativement à la même saison de 2018. Ce recul des réalisations rizicoles s’explique par la non-participation de la délégation de Bakel et de certaines organisations de producteurs de Podor et Matam liée à une absence de financement de la part de la CNCAS en raison au non remboursement des crédits des campagnes passées», explique-t-elle.
 
Consolidation du financement de la saison sèche chaude, dans la vallée du fleuve
 
Dans la vallée du fleuve Sénégal, la saison sèche chaude, première étape de la campagne agricole 2019-2020, est marquée par une consolidation du financement.
 
S’agissant des mises en valeur, les prévisions sont revues à la hausse alors que les réalisations à fin mars 2019 restent moins dynamiques qu’un an auparavant. En particulier, les niveaux respectifs de semis et repiquages de la riziculture sont en recul, comparativement à l’année précédente.
 
 
 
Equonet


Actualité | EcoFinance | Finance | Technologie | Contenu local | Environnement | Contribution | Donneurs | Conseil des Ministres | Nominations | Mines-Hydrocarbures | Energies