La croissance économique n’est pas nécessairement synonyme de bien-être. Les premiers pays à s’être industrialisés ont réussi à améliorer le bien-être de leurs populations avec des taux de croissance économique inférieurs à ceux qu’enregistrent aujourd’hui les économies émergentes : nombre de ces dernières peinent à convertir un produit intérieur brut (PIB) en croissance rapide en améliorations réelles et durables du bien-être des citoyens.
La croissance économique est bel et bien un objectif essentiel des stratégies de développement, mais ces dernières doivent se préoccuper d’autres objectifs économiques, sociaux et environnementaux plus larges, d’après une nouvelle publication du Centre de développement de l’OCDE intitulée Perspectives du Développement Mondial 2019 (disponible en anglais), lancée aujourd’hui à l’occasion du 6e Forum mondial de l’OCDE sur le thème ‘’Statistiques, connaissances et politiques’’, qui a eu lieu à Incheon, en Corée.
Le rapport conclut que les stratégies de développement doivent s’efforcer d’embrasser les multiples dimensions du développement, prenant acte de ce que la croissance ne se traduit pas automatiquement par des améliorations du bien-être.
L’heure du changement a sonné, estime l’OCDE. Selon l’Organisation, les grandes économies en développement ont, pepuis les années 1990, sans cesse redessiné la carte des relations économiques mondiales sur le plan des échanges, de la finance et des migrations, remettant en question des notions de développement ancrées de longue date.
Chine-Inde : deux gros contributeurs à la croissance mondiale
Selon l’OCDE, cette importante transformation a été portée par la Chine, l’Inde, l’Indonésie, la Russie ou encore le Brésil, qui ont connu une croissance plus rapide que la moyenne de l'OCDE, créant un effet d’entraînement dont ont bénéficié d’autres pays en développement. D’après l’Organisation, les contributions de la Chine et de l’Inde à la croissance mondiale ont atteint respectivement 29 pour cent et 11 pour cent, sur la période 2011-2016.
De l’avis des auteurs du rapport, les économies en développement doivent trouver aujourd’hui des solutions innovantes face à des enjeux qui n’existaient pas à l’époque des premiers pays industrialisés.
D’après eux, rares sont les plans nationaux de développement qui apportent une réponse à l’émergence de nouvelles règles mondiales, à l’interdépendance croissante entre les pays, aux booms démographiques sans précédent, à la forte mobilité des personnes ou encore aux rapides mutations technologiques, en dépit des efforts déployés pour mettre l’accent sur l’inclusivité sociale et la durabilité environnementale.
De nouveaux moyens de promouvoir le développement se mettent toutefois en place, en dehors de l’éventail des outils élaborés au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
«Un bon moyen de continuer d’innover sur le plan stratégique - par exemple en renforçant la coopération Sud-Sud, en liant migrations et développement ou en étendant la protection sociale aux populations pauvres et difficiles à atteindre - consiste à se trouver dans la même pièce et à échanger nos expériences respectives», déclare M. Mario Pezzini, directeur du Centre de développement de l’OCDE et conseiller spécial auprès du Secrétaire général de l’OCDE chargé du développement.
«De fait, une fois réunies les ressources et la volonté politique nécessaires pour assurer leur mise en œuvre, les stratégies de développement se révèlent particulièrement efficaces lorsqu’elles sont multisectorielles, participatives, territorialisées et inscrites dans un cadre multilatéral. En d’autres termes, le processus multidimensionnel du développement exige une nouvelle approche de la coopération mondiale», a-t-il ajouté.
La croissance économique est bel et bien un objectif essentiel des stratégies de développement, mais ces dernières doivent se préoccuper d’autres objectifs économiques, sociaux et environnementaux plus larges, d’après une nouvelle publication du Centre de développement de l’OCDE intitulée Perspectives du Développement Mondial 2019 (disponible en anglais), lancée aujourd’hui à l’occasion du 6e Forum mondial de l’OCDE sur le thème ‘’Statistiques, connaissances et politiques’’, qui a eu lieu à Incheon, en Corée.
Le rapport conclut que les stratégies de développement doivent s’efforcer d’embrasser les multiples dimensions du développement, prenant acte de ce que la croissance ne se traduit pas automatiquement par des améliorations du bien-être.
L’heure du changement a sonné, estime l’OCDE. Selon l’Organisation, les grandes économies en développement ont, pepuis les années 1990, sans cesse redessiné la carte des relations économiques mondiales sur le plan des échanges, de la finance et des migrations, remettant en question des notions de développement ancrées de longue date.
Chine-Inde : deux gros contributeurs à la croissance mondiale
Selon l’OCDE, cette importante transformation a été portée par la Chine, l’Inde, l’Indonésie, la Russie ou encore le Brésil, qui ont connu une croissance plus rapide que la moyenne de l'OCDE, créant un effet d’entraînement dont ont bénéficié d’autres pays en développement. D’après l’Organisation, les contributions de la Chine et de l’Inde à la croissance mondiale ont atteint respectivement 29 pour cent et 11 pour cent, sur la période 2011-2016.
De l’avis des auteurs du rapport, les économies en développement doivent trouver aujourd’hui des solutions innovantes face à des enjeux qui n’existaient pas à l’époque des premiers pays industrialisés.
D’après eux, rares sont les plans nationaux de développement qui apportent une réponse à l’émergence de nouvelles règles mondiales, à l’interdépendance croissante entre les pays, aux booms démographiques sans précédent, à la forte mobilité des personnes ou encore aux rapides mutations technologiques, en dépit des efforts déployés pour mettre l’accent sur l’inclusivité sociale et la durabilité environnementale.
De nouveaux moyens de promouvoir le développement se mettent toutefois en place, en dehors de l’éventail des outils élaborés au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
«Un bon moyen de continuer d’innover sur le plan stratégique - par exemple en renforçant la coopération Sud-Sud, en liant migrations et développement ou en étendant la protection sociale aux populations pauvres et difficiles à atteindre - consiste à se trouver dans la même pièce et à échanger nos expériences respectives», déclare M. Mario Pezzini, directeur du Centre de développement de l’OCDE et conseiller spécial auprès du Secrétaire général de l’OCDE chargé du développement.
«De fait, une fois réunies les ressources et la volonté politique nécessaires pour assurer leur mise en œuvre, les stratégies de développement se révèlent particulièrement efficaces lorsqu’elles sont multisectorielles, participatives, territorialisées et inscrites dans un cadre multilatéral. En d’autres termes, le processus multidimensionnel du développement exige une nouvelle approche de la coopération mondiale», a-t-il ajouté.