«…A l'analyse, les risques pesant sur l'évolution de l'inflation au cours des années 2020 et 2021 concernent principalement l'impact de la propagation du nouveau coronavirus (covid-19) qui n'a pas été pris en compte dans les perspectives d'évolution de l'inflation», indique le rapport sur l’évolution des prix à la consommation dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) en 2019 et perspectives.
Publié aujourd’hui par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), il peut être relevé une augmentation des prix des produits alimentaires, en lien avec les difficultés d'approvisionnement en raison de la pandémie du covid-19. Il note par ailleurs que l'extension du covid-19 pourrait accentuer la baisse du cours du baril de pétrole.
En outre, le rapport signale une baisse des prix en 2019 qui a été localisée au niveau des produits alimentaires et de la communication, les dix autres composantes de l'inflation ayant enregistré des hausses au cours de l'année 2019.Il souligne par ailleurs une baisse du niveau général des prix observée principalement au niveau des pays sahéliens enclavés (Burkina, Mali et Niger notamment) et dans une moindre mesure au Bénin, les autres pays ayant enregistré une progression des prix au cours de l'année.
Les projections indiquent une remontée des prix dans l'Uemoa au cours des prochaines années. La hausse des prix en 2020 et 2021 se situerait dans la zone de confort pour la conduite de la politique monétaire.
Publié aujourd’hui par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), il peut être relevé une augmentation des prix des produits alimentaires, en lien avec les difficultés d'approvisionnement en raison de la pandémie du covid-19. Il note par ailleurs que l'extension du covid-19 pourrait accentuer la baisse du cours du baril de pétrole.
En outre, le rapport signale une baisse des prix en 2019 qui a été localisée au niveau des produits alimentaires et de la communication, les dix autres composantes de l'inflation ayant enregistré des hausses au cours de l'année 2019.Il souligne par ailleurs une baisse du niveau général des prix observée principalement au niveau des pays sahéliens enclavés (Burkina, Mali et Niger notamment) et dans une moindre mesure au Bénin, les autres pays ayant enregistré une progression des prix au cours de l'année.
Les projections indiquent une remontée des prix dans l'Uemoa au cours des prochaines années. La hausse des prix en 2020 et 2021 se situerait dans la zone de confort pour la conduite de la politique monétaire.