Le directeur de l’Observatoire de la francophonie économique (OFE) est catégorique sur la question de la croissance économique. Pour Brahim Boudarbat, il ne suffit pas d’atteindre des taux élevés de croissance économique pour les grands défis devant permettre de créer de la prospérité et en faire profiter tous les habitants de l’espace francophone.
«Il faut surtout permettre à tous de jouir d’un niveau de vie acceptable, peu importe leur situation sur le plan socioéconomique», a-t-il indiqué ce matin lors de la présentation du rapport 2018 de l’OFE, à l’occasion de la conférence internationale sur les enjeux et perspectives économiques en Afrique francophone qui se tient à Dakar et organisée conjointement par l’OFE de l’Université de Montréal et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Jean-Damascène Habarurema qui dresse de la croissance économique en Afrique francophone depuis le milieu des années 1990 un portait plutôt positif est du même avis. «Cette croissance n’a qu’un faible impact sur le niveau de vie des populations africaines francophones, car une grande partie des pays affichent un produit intérieur brut (Pib) par habitant – mesuré en parité de pouvoir d’achat – inférieur à 5000 dollars Us (2.875.000 FCFA)», a-t-il noté.
De plus, il semblerait que la forte croissance économique ne s’est pas accompagnée de changements structurels significatifs de l’économie. L’auteur s’inquiète du creusement des déficits budgétaires et de l’alourdissement de la dette, qui risquent de compromettre les perspectives de croissance. Selon lui, le Pib de l’ensemble des pays africains francophones devrait croître de 4,7 pour cent en 2018, comparativement à 4,1 pour cent en 2017 et à 3,5 pour cent en 2016.
Il craint également la hausse des taux d’intérêt dans les économies avancées et l’intensification des mesures protectionnistes. Il souligne aussi la vulnérabilité des économies africaines francophones face aux catastrophes naturelles comme les inondations, les sécheresses et les épidémies. Enfin, il pense que le climat d’incertitude qui règne en ce qui a trait à la politique et à la sécurité dans plusieurs pays pourrait nuire à la confiance des ménages et des investisseurs.
Aussi, l’auteur suggère-t-il aux gouvernements des pays africains francophones de poursuivre les réformes qui favorisent davantage la diversification économique, la stabilité macroéconomique et l’investissement. «Une bonne gouvernance, le redressement des finances publics et la prévention des conflits armés font également partie des conditions nécessaires à une croissance durable», a-t-il indiqué.
«Il faut surtout permettre à tous de jouir d’un niveau de vie acceptable, peu importe leur situation sur le plan socioéconomique», a-t-il indiqué ce matin lors de la présentation du rapport 2018 de l’OFE, à l’occasion de la conférence internationale sur les enjeux et perspectives économiques en Afrique francophone qui se tient à Dakar et organisée conjointement par l’OFE de l’Université de Montréal et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Jean-Damascène Habarurema qui dresse de la croissance économique en Afrique francophone depuis le milieu des années 1990 un portait plutôt positif est du même avis. «Cette croissance n’a qu’un faible impact sur le niveau de vie des populations africaines francophones, car une grande partie des pays affichent un produit intérieur brut (Pib) par habitant – mesuré en parité de pouvoir d’achat – inférieur à 5000 dollars Us (2.875.000 FCFA)», a-t-il noté.
De plus, il semblerait que la forte croissance économique ne s’est pas accompagnée de changements structurels significatifs de l’économie. L’auteur s’inquiète du creusement des déficits budgétaires et de l’alourdissement de la dette, qui risquent de compromettre les perspectives de croissance. Selon lui, le Pib de l’ensemble des pays africains francophones devrait croître de 4,7 pour cent en 2018, comparativement à 4,1 pour cent en 2017 et à 3,5 pour cent en 2016.
Il craint également la hausse des taux d’intérêt dans les économies avancées et l’intensification des mesures protectionnistes. Il souligne aussi la vulnérabilité des économies africaines francophones face aux catastrophes naturelles comme les inondations, les sécheresses et les épidémies. Enfin, il pense que le climat d’incertitude qui règne en ce qui a trait à la politique et à la sécurité dans plusieurs pays pourrait nuire à la confiance des ménages et des investisseurs.
Aussi, l’auteur suggère-t-il aux gouvernements des pays africains francophones de poursuivre les réformes qui favorisent davantage la diversification économique, la stabilité macroéconomique et l’investissement. «Une bonne gouvernance, le redressement des finances publics et la prévention des conflits armés font également partie des conditions nécessaires à une croissance durable», a-t-il indiqué.