A moins de deux semaines de la Tabaski, Dakar, la capitale sénégalaise, se met déjà aux décors de la fête des moutons. Comme chaque année, les trottoirs et espaces publics sont transformés en foirails et des points de vente. Des endroits décorés par de très grands et beaux chapiteaux ou de tentes, généralement de couleur blanchâtre, avec certains des entêtes de l’entreprise. Une décoration qui laisse penser à des investissements importants consentis par les opérateurs de Tabaski.
On y trouve de nombreux sacs contenant des aliments de bétail de toute sorte. On y constate aussi des gens préposés à la vente et autres personnes de compagnonnages. Ils y ont aménagé, pour certains, de petits espaces dortoirs et de salon en miniature meublé de petite table entourée de quelques chaises ou fauteuils de mauvais état.
Mais ce sont les grands béliers, de couleur blanchâtre pour la plupart, bien entretenus en termes de ravitaillement et de propreté, qui suscitent le plus de curiosité, même si les conditions d’hygiène restent à désirer.
Ce même décor est observable un peu partout à Dakar et ses environs. En effet, des deux voies du rond-point Liberté 6 conduisant au camp pénal au terminus liberté 5 ou Dieppeulh, en passant par autres grandes artères de Dakar, les populations ont du mal à se frayer un chemin pour passer paisiblement.
Elles ne savent pas où mettre les pieds pour vaquer à leurs préoccupations. Elles sont obligées de marcher sur la route qu’elles disputent avec les conducteurs et autres chauffeurs parfois tolérants ou intolérants.
Dans cette ambiance de fête, on assiste à de timides marchandages entre groupes de vendeurs qui discutent avec les clients, tout en gardant un œil sur leurs moutons mis en vente.
Interrogé sur l’évolution de ses affaires, Alioune Wade, 40 ans environ, et exerçant le métier depuis des années déclare : « les clients sont moins nombreux car pour certains les prix sont très chers ». « Le prix du ripasse ou foin (ngogne en wolof) a augmenté ce qui est à l’origine de la cherté des moutons. » A cela, il ajoute : « J’ai investi des millions pour réussir cette opération de tabaski donc si je diminue les prix, je risque une perdre ».
C’est presque le cas pour tous les opérateurs de béliers. Sur les lieux de vente, c’est le même discours que l’on entend : « Il y’a des moutons mais les clients sont moins populeux. » Pour Abou Sow, un vendeur de mouton trouvé au point de vente de Liberté 6, près des deux voies, le problème ne se situe pas seulement au niveau des clients. Il indexe les charges du transport qu’il juge coûteuses. « Nous parcourons des kilomètres pour venir à Dakar. Nous payons 410 000 FCFA au chauffeur du camion pour le transport de nos moutons » a-t-il confié.
« La nourriture est chère. Le sac de foin (ngongne) coûte 5500 FCFA, le sac de ripasse n’en parlons même pas ». « Quant aux clients, certains préfèrent attendre le reste les derniers jours pour acheter car ils n’ont pas d’endroit où les mettre, d’autres craignent les voleurs. » ajoute-il.
Toutefois, les opérateurs de Tabaski peuvent se consoler de la clémence de la municipalité qui, selon eux, ne leur réclame aucun sou pour l'exposition de leurs moutons, car c’est la mairie et le ministère de l’Elevage qui leur a donnés l’autorisation de s’installer sur la voie publique gratuitement.
On y trouve de nombreux sacs contenant des aliments de bétail de toute sorte. On y constate aussi des gens préposés à la vente et autres personnes de compagnonnages. Ils y ont aménagé, pour certains, de petits espaces dortoirs et de salon en miniature meublé de petite table entourée de quelques chaises ou fauteuils de mauvais état.
Mais ce sont les grands béliers, de couleur blanchâtre pour la plupart, bien entretenus en termes de ravitaillement et de propreté, qui suscitent le plus de curiosité, même si les conditions d’hygiène restent à désirer.
Ce même décor est observable un peu partout à Dakar et ses environs. En effet, des deux voies du rond-point Liberté 6 conduisant au camp pénal au terminus liberté 5 ou Dieppeulh, en passant par autres grandes artères de Dakar, les populations ont du mal à se frayer un chemin pour passer paisiblement.
Elles ne savent pas où mettre les pieds pour vaquer à leurs préoccupations. Elles sont obligées de marcher sur la route qu’elles disputent avec les conducteurs et autres chauffeurs parfois tolérants ou intolérants.
Dans cette ambiance de fête, on assiste à de timides marchandages entre groupes de vendeurs qui discutent avec les clients, tout en gardant un œil sur leurs moutons mis en vente.
Interrogé sur l’évolution de ses affaires, Alioune Wade, 40 ans environ, et exerçant le métier depuis des années déclare : « les clients sont moins nombreux car pour certains les prix sont très chers ». « Le prix du ripasse ou foin (ngogne en wolof) a augmenté ce qui est à l’origine de la cherté des moutons. » A cela, il ajoute : « J’ai investi des millions pour réussir cette opération de tabaski donc si je diminue les prix, je risque une perdre ».
C’est presque le cas pour tous les opérateurs de béliers. Sur les lieux de vente, c’est le même discours que l’on entend : « Il y’a des moutons mais les clients sont moins populeux. » Pour Abou Sow, un vendeur de mouton trouvé au point de vente de Liberté 6, près des deux voies, le problème ne se situe pas seulement au niveau des clients. Il indexe les charges du transport qu’il juge coûteuses. « Nous parcourons des kilomètres pour venir à Dakar. Nous payons 410 000 FCFA au chauffeur du camion pour le transport de nos moutons » a-t-il confié.
« La nourriture est chère. Le sac de foin (ngongne) coûte 5500 FCFA, le sac de ripasse n’en parlons même pas ». « Quant aux clients, certains préfèrent attendre le reste les derniers jours pour acheter car ils n’ont pas d’endroit où les mettre, d’autres craignent les voleurs. » ajoute-il.
Toutefois, les opérateurs de Tabaski peuvent se consoler de la clémence de la municipalité qui, selon eux, ne leur réclame aucun sou pour l'exposition de leurs moutons, car c’est la mairie et le ministère de l’Elevage qui leur a donnés l’autorisation de s’installer sur la voie publique gratuitement.