Les crises multiformes qui secouent le monde musulman préoccupent vivement la Dâhira Sop Naby et la Cellule Zawiya Tîjâniyya (CEZAT). Au point de pousser ces deux structures à organiser, aujourd’hui, à Paris en France, une conférence publique consacrée à l’Islâm soufi.
Une activité à travers laquelle cette initiative conjointe entend offrir un espace de découvertes et d’apprentissage sur modèle islamique qui a fait du Sénégal un pays de paix et de foi, offrant au monde un exemple de stabilité et de coexistence religieuse pacifique, par laquelle l’écrasante majorité musulmane y vit paisiblement avec toutes les autres composantes religieuses du pays.
Ainsi, au-delà d’une simple œuvre de patrimonialisation et dans une perspective de vulgarisation et de re-questionnement, la conférence a réuni des chercheurs, érudits et citoyens pour apprendre et enseigner ce modèle d’Islam confrérique sénégalais/africain, rempart, jusqu’ici efficace contre le radicalisme et l’extrémisme violent.
A cet égard, le coordonnateur de la CEZAT, Serigne Abdoul Hamid Sy Al Amine, a déclaré : « Le monde traverse une crise des valeurs et des identités. Les sociétés musulmanes, sont, en particulier, secouées par des conflits violents qui s’expriment à travers la montée des extrémismes, l’instrumentalisation de l’Islam et des confrontations idéologico-politiques en tous genres. »
« Une telle situation interpelle les musulmans du monde entier, qui restent attachés comme au Sénégal, aux enseignements d’une religion d’ouverture, de tolérance pour la paix entre eux et avec toutes les obédiences religieuses », a-t-il ajouté.
Dès lors, l’organisation d’une telle rencontre se justifie alors. Plusieurs sujets de discussions ont été abordés à cette conférence de Paris. Le premier a porté sur Islam ouvert, intégration et dialogue des cultures. Il a été animé par l’enseignant chercheur du Centre d’étude des religions du Sénégal, le professeur Bakary SAMBE. Il a eu comme invité discutant le théologien et essayiste Mohamed BAJRAFIL, ambassadeur des Comores à l’UNESCO, qui traitera du sujet : « Vivre en France et être musulman : Entre spiritualité et citoyenneté agissante ».
Le deuxième sujet exposé porte sur la vision universaliste dans la pensée et l’action de Cheikh El Hadj Malick SY et l’École de Tivaouane. Il sera traité par le professeur archiviste et historien sénégalais Mbaye THIAM. Avec comme invité discutant l’islamologue Gregory VANDAME, chercheur en soufisme classique, qui traitera du concept de la « communauté du juste milieu » dans le Coran, comme fondement de l’Islam soufi.
Le professeur Abdoul Aziz KÉBÉ de l’Université de Dakar, spécialiste en droit et civilisations islamiques, devrait participer aussi aux travaux.
Cette conférence se déroule dans le cadre du programme des Journées culturelles Serigne Babacar SY prévues dans la capitale française les 23, 24 et 25 mai.
L’objectif visé est d’offrir aux participants un cadre d’expression et de débat libres, approfondis et scientifiquement objectifs sur une réponse sénégalaise et africaine aux crises qui secouent le monde musulman.
Une activité à travers laquelle cette initiative conjointe entend offrir un espace de découvertes et d’apprentissage sur modèle islamique qui a fait du Sénégal un pays de paix et de foi, offrant au monde un exemple de stabilité et de coexistence religieuse pacifique, par laquelle l’écrasante majorité musulmane y vit paisiblement avec toutes les autres composantes religieuses du pays.
Ainsi, au-delà d’une simple œuvre de patrimonialisation et dans une perspective de vulgarisation et de re-questionnement, la conférence a réuni des chercheurs, érudits et citoyens pour apprendre et enseigner ce modèle d’Islam confrérique sénégalais/africain, rempart, jusqu’ici efficace contre le radicalisme et l’extrémisme violent.
A cet égard, le coordonnateur de la CEZAT, Serigne Abdoul Hamid Sy Al Amine, a déclaré : « Le monde traverse une crise des valeurs et des identités. Les sociétés musulmanes, sont, en particulier, secouées par des conflits violents qui s’expriment à travers la montée des extrémismes, l’instrumentalisation de l’Islam et des confrontations idéologico-politiques en tous genres. »
« Une telle situation interpelle les musulmans du monde entier, qui restent attachés comme au Sénégal, aux enseignements d’une religion d’ouverture, de tolérance pour la paix entre eux et avec toutes les obédiences religieuses », a-t-il ajouté.
Dès lors, l’organisation d’une telle rencontre se justifie alors. Plusieurs sujets de discussions ont été abordés à cette conférence de Paris. Le premier a porté sur Islam ouvert, intégration et dialogue des cultures. Il a été animé par l’enseignant chercheur du Centre d’étude des religions du Sénégal, le professeur Bakary SAMBE. Il a eu comme invité discutant le théologien et essayiste Mohamed BAJRAFIL, ambassadeur des Comores à l’UNESCO, qui traitera du sujet : « Vivre en France et être musulman : Entre spiritualité et citoyenneté agissante ».
Le deuxième sujet exposé porte sur la vision universaliste dans la pensée et l’action de Cheikh El Hadj Malick SY et l’École de Tivaouane. Il sera traité par le professeur archiviste et historien sénégalais Mbaye THIAM. Avec comme invité discutant l’islamologue Gregory VANDAME, chercheur en soufisme classique, qui traitera du concept de la « communauté du juste milieu » dans le Coran, comme fondement de l’Islam soufi.
Le professeur Abdoul Aziz KÉBÉ de l’Université de Dakar, spécialiste en droit et civilisations islamiques, devrait participer aussi aux travaux.
Cette conférence se déroule dans le cadre du programme des Journées culturelles Serigne Babacar SY prévues dans la capitale française les 23, 24 et 25 mai.
L’objectif visé est d’offrir aux participants un cadre d’expression et de débat libres, approfondis et scientifiquement objectifs sur une réponse sénégalaise et africaine aux crises qui secouent le monde musulman.