(Ecofinance.sn - Dakar) - Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et le directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque africaine de développement (Bad), Janvier Litse, ont signé à Dakar, l’accord de prêt relatif au financement du projet de construction du Pont de Rosso entre la Mauritanie et le Sénégal, informe l’institution financière.
Le coût total du projet est évalué à 87,62 millions d’Euros (soit environ 57,5 milliards FCFA). La contribution du groupe de la Bad d’un montant global de 26,7 milliards FCFA correspondant à 46,5 pour cent du coût total comprend : (i) un prêt Fad à la Mauritanie d’un montant d’environ 20,6 milliards de FCFA ; et (ii) un prêt Fad au Sénégal d’un montant de 6,1 milliards de FCFA. Le projet est cofinancé par la Bad, la Banque européenne d’investissement (Bei), l’Union européenne (Ue), ainsi que les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal.
«L’ouvrage permettra de relier les 1461 mètres linéaires (ml) qui séparent la rive mauritanienne de la rive sénégalaise du fleuve Sénégal. L’absence d’un ouvrage de franchissement permanent entre ces deux rives du fleuve Sénégal, qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et la Mauritanie, est un handicap majeur à la mise en œuvre des politiques de développement économique et d’intégration régionale et continentale», souligne la note d’information de la Bad.
«La construction de pont sur le fleuve Sénégal à Rosso accompagnée par la mise en place de mesures de facilitation des transports et du commerce devrait permettre : (i) une augmentation très sensible du trafic des voyageurs et des marchandises entre les deux rives et (ii) le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger-Lagos et Alger-Dakar, d’une part et entre l’Europe et l’Afrique Subsaharienne, d’autre part. Par ailleurs, le projet contribuera à réduire considérablement le temps de franchissement jusque-là opéré par un bac qui ne fonctionne qu’à certaines heures», poursuit la même source.
«Ce projet a été conçu selon une approche intégrée afin de maximiser son impact sur le développement et promouvoir une croissance partagée. En plus des travaux de construction du pont, des viaducs et routes d’accès, le projet comporte : (i) des aménagements connexes comprenant notamment la réhabilitation des infrastructures socioéconomiques de base, la construction d’infrastructures marchandes, l’appui aux femmes, l’aménagement de voieries urbaines et de pistes rurales connexes ; et (ii) les mesures de facilitation du transport et du transit, la construction et équipement de postes de contrôle juxtaposés, la formation/sensibilisation des services frontaliers et des usagers », ajoute-t-elle.
Le coût total du projet est évalué à 87,62 millions d’Euros (soit environ 57,5 milliards FCFA). La contribution du groupe de la Bad d’un montant global de 26,7 milliards FCFA correspondant à 46,5 pour cent du coût total comprend : (i) un prêt Fad à la Mauritanie d’un montant d’environ 20,6 milliards de FCFA ; et (ii) un prêt Fad au Sénégal d’un montant de 6,1 milliards de FCFA. Le projet est cofinancé par la Bad, la Banque européenne d’investissement (Bei), l’Union européenne (Ue), ainsi que les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal.
«L’ouvrage permettra de relier les 1461 mètres linéaires (ml) qui séparent la rive mauritanienne de la rive sénégalaise du fleuve Sénégal. L’absence d’un ouvrage de franchissement permanent entre ces deux rives du fleuve Sénégal, qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et la Mauritanie, est un handicap majeur à la mise en œuvre des politiques de développement économique et d’intégration régionale et continentale», souligne la note d’information de la Bad.
«La construction de pont sur le fleuve Sénégal à Rosso accompagnée par la mise en place de mesures de facilitation des transports et du commerce devrait permettre : (i) une augmentation très sensible du trafic des voyageurs et des marchandises entre les deux rives et (ii) le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger-Lagos et Alger-Dakar, d’une part et entre l’Europe et l’Afrique Subsaharienne, d’autre part. Par ailleurs, le projet contribuera à réduire considérablement le temps de franchissement jusque-là opéré par un bac qui ne fonctionne qu’à certaines heures», poursuit la même source.
«Ce projet a été conçu selon une approche intégrée afin de maximiser son impact sur le développement et promouvoir une croissance partagée. En plus des travaux de construction du pont, des viaducs et routes d’accès, le projet comporte : (i) des aménagements connexes comprenant notamment la réhabilitation des infrastructures socioéconomiques de base, la construction d’infrastructures marchandes, l’appui aux femmes, l’aménagement de voieries urbaines et de pistes rurales connexes ; et (ii) les mesures de facilitation du transport et du transit, la construction et équipement de postes de contrôle juxtaposés, la formation/sensibilisation des services frontaliers et des usagers », ajoute-t-elle.