L'année dernière, le Conseil a constaté que les grandes banques étaient généralement bien capitalisées dans le cadre d'une série d'événements hypothétiques mais, en raison de l'incertitude économique persistante, imposaient des restrictions sur les paiements bancaires afin de préserver la force du secteur bancaire.

Les tests de résistance du Conseil permettent de garantir que les grandes banques sont en mesure de prêter aux ménages et aux entreprises, même en cas de récession sévère. L'exercice évalue la résilience des grandes banques en estimant leurs pertes sur prêts et leurs niveaux de capital - qui fournissent une protection contre les pertes - dans le cadre de scénarios de récession hypothétiques s'étendant sur neuf trimestres.

"Le secteur bancaire a apporté un soutien essentiel à la reprise économique au cours de l'année écoulée. Bien que l'incertitude demeure, ce test de résistance donnera au public des informations supplémentaires sur sa résilience", a déclaré le vice-président chargé de la supervision, Randal K. Quarles.

Le communiqué de presse transmis à equonet signale que la récession hypothétique débute au premier trimestre de 2021 et se caractérise par une grave récession mondiale avec des tensions importantes sur les marchés de l'immobilier commercial et de la dette d'entreprise. Il souligne que le taux de chômage aux États-Unis dans le scénario «gravement défavorable» augmente de 4 points de pourcentage par rapport à son point de départ, atteignant un sommet de 10-3 / 4 pour cent au troisième trimestre de 2022. Et que le produit intérieur brut diminue de 4 pour cent par rapport au quatrième trimestre de 2020 jusqu'au troisième trimestre de 2022, avec une forte baisse des prix des actifs, y compris une baisse de 55% des cours des actions.

Il fait savoir que 19 grandes banques seront soumises au test de résistance. Les petites banques sont soumises à un cycle de test de résistance de deux ans, mais peuvent opter pour le test de cette année et doivent le faire avant le 5 avril. En outre, les banques ayant des opérations de négociation ou de traitement substantielles seront testées par rapport à la défaillance de leur plus grande contrepartie.