Candidatures présidentielle Sénégal 2024.
Que toutes celles et ceux qui aspirent à diriger les 18 millions de Sénégalais me pardonnent, je les respecte en leurs rangs et qualités, mais nombre d’entre eux respectent-ils les sénégalais ? A travers de grands renforts médiatiques, les « présidentiables » s’en donnent à cœur joie : c’est la « société du spectacle et le situationnisme à son apogée » comme disait Guy Debord !
Pour la première fois dans l’histoire de notre jeune nation, on assiste à un spectacle désolant, lié à une floraison de candidats (qui se croient tous, investis d’une mission divine !) au poste le plus éminent de ce pays et dont les critères exigent un certain nombre de prérequis, si l’on se fie aux différentes formes de légitimité (historique, traditionnelle, légale, rationnelle et charismatique).
Pour la première fois au Sénégal, 266 personnes ont cru devoir solliciter les suffrages des citoyens dont 93 d’entre eux se croient déjà, confortablement installés sur le fauteuil présidentiel. Beaucoup d’entre eux prétendent (sans sourciller !) surpasser le leadership de Senghor, de Wade, de Diouf et de Sall ! Alors qu’ils n’ont ni leur profil, ni leur expérience, ni leur éloquence, ni leur parcours, encore moins, leur intelligence et leur charisme.
Si ces critères sont nécessaires, c’est parce que :
- Être Président, c’est d’abord, avoir la stature et la notoriété qui dépassent son quartier, sa ville, sa région, son pays, pour pouvoir représenter le Sénégal et avoir la crédibilité de porter sa voix, là où se décident les affaires du monde ;
- Être Président, c’est être préparé à la fonction d’assumer les principales missions régaliennes de l’État (Sécurité, Justice, Affaires étrangères, Économie et Finance) ;
- Être Président, c’est avoir la vision, l’autorité, l’expérience, le leadership et la compétence de pouvoir réconcilier le pays avec lui-même et rétablir l’autorité de l’État ;
- Être Président, c’est comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux liés à l’histoire, à la culture, à la géographie, à la sécurité, à l’économie, à la finance et aux nouvelles technologies ;
- Être Président, C’est être à même de pouvoir dialoguer avec les grands de ce monde dans les grands fora internationaux ;
- Être Président, C’est encore et surtout, avoir la volonté, la capacité et les qualités morales pour manager une équipe, pour agir et répondre aux exigences de justice sociale, de progrès économique, de cohésion nationale et pour rétablir l’espoir auprès des composantes les plus dynamiques et les couches les plus vulnérables de notre pays ;
- Être Président, c’est être capable enfin, de trouver les voies et moyens de rétablir les fondamentaux de notre économie, de corriger les disparités sociales et d’installer définitivement le Sénégal au rang des pays émergents, où il fait bon vivre !
Le Sénégal se trouve à la croisée des chemins ; Compte tenu de ce qui précède, comment sera-t-il possible d’organiser une élection présidentielle, si par extraordinaire, un grand nombre de prétendants passait l’étape du Conseil Constitutionnel ? comment les électeurs pourront ils se retrouver dans ce « désordre organisé » ?
Force est de constater que la question du « filtre » du parrainage citoyen, souventes fois contesté, ne suffit plus à arrêter cette « hémorragie » électorale !
Car, au-delà des qualités personnelles du leader, Il va falloir monter d’un cran et « corser » davantage les conditions, car si l’on y prend garde, le pays risque de se retrouver avec un « Président bou todjoul fenneu !».
Au demeurant, n’est-il pas nécessaire, demain, d’accroître la part du parrainage citoyen (2% du corps électoral) et de le combiner avec l’obligation de présenter la signature de cent élus locaux (départementaux et municipaux) et d’au moins cinq députés ?
Ne sera t- il pas nécessaire de renforcer la part « censitaire » en relevant aussi la caution à cent millions de francs CFA et d’exiger en même temps, le versement d’un forfait de dix millions non remboursable, au moment du retrait des fiches de parrainage ?
Vous excuserez mon impertinence, mais par moment, j’ai pensé à « la dictée de Pivot » et à un test de culture générale !
Car diriger un pays, ce n’est pas diriger une entreprise, un business, une municipalité ! Et la République n’est pas un « louma » où chacun cherche à tirer le maximum de gains, selon ses capacités à valoriser ou à faire scintiller son bibelot ou sa brocante !
On peut prétendre à occuper le poste de Président dans toutes sortes d’organisations, mais la fonction et les responsabilités d’un Président de la République sont trop sérieuses pour que n’importe qui puisse songer à le devenir sans véritablement faire ses preuves.
A moins que, certains « présidentiables » misent sur des alliances futures pour « négocier » une présidence d’institution, un poste de ministre ou de simple député !
En attendant l’organisation d’un référendum « salutaire » pour revisiter en profondeur le profil de candidat à la haute fonction publique, prions DIEU SWT pour qu’au-delà du « filtre constitutionnel », le choix du peuple souverain soit bien guidé par la Lumière Divine, pour que le meilleur pour le Sénégal, soit choisi, au détriment de tous les marchands d’illusions !
Ndiouga SAKHO
Consultant
Diplômé en Science politique et en Management des organisations
Pour la première fois dans l’histoire de notre jeune nation, on assiste à un spectacle désolant, lié à une floraison de candidats (qui se croient tous, investis d’une mission divine !) au poste le plus éminent de ce pays et dont les critères exigent un certain nombre de prérequis, si l’on se fie aux différentes formes de légitimité (historique, traditionnelle, légale, rationnelle et charismatique).
Pour la première fois au Sénégal, 266 personnes ont cru devoir solliciter les suffrages des citoyens dont 93 d’entre eux se croient déjà, confortablement installés sur le fauteuil présidentiel. Beaucoup d’entre eux prétendent (sans sourciller !) surpasser le leadership de Senghor, de Wade, de Diouf et de Sall ! Alors qu’ils n’ont ni leur profil, ni leur expérience, ni leur éloquence, ni leur parcours, encore moins, leur intelligence et leur charisme.
Si ces critères sont nécessaires, c’est parce que :
- Être Président, c’est d’abord, avoir la stature et la notoriété qui dépassent son quartier, sa ville, sa région, son pays, pour pouvoir représenter le Sénégal et avoir la crédibilité de porter sa voix, là où se décident les affaires du monde ;
- Être Président, c’est être préparé à la fonction d’assumer les principales missions régaliennes de l’État (Sécurité, Justice, Affaires étrangères, Économie et Finance) ;
- Être Président, c’est avoir la vision, l’autorité, l’expérience, le leadership et la compétence de pouvoir réconcilier le pays avec lui-même et rétablir l’autorité de l’État ;
- Être Président, c’est comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux liés à l’histoire, à la culture, à la géographie, à la sécurité, à l’économie, à la finance et aux nouvelles technologies ;
- Être Président, C’est être à même de pouvoir dialoguer avec les grands de ce monde dans les grands fora internationaux ;
- Être Président, C’est encore et surtout, avoir la volonté, la capacité et les qualités morales pour manager une équipe, pour agir et répondre aux exigences de justice sociale, de progrès économique, de cohésion nationale et pour rétablir l’espoir auprès des composantes les plus dynamiques et les couches les plus vulnérables de notre pays ;
- Être Président, c’est être capable enfin, de trouver les voies et moyens de rétablir les fondamentaux de notre économie, de corriger les disparités sociales et d’installer définitivement le Sénégal au rang des pays émergents, où il fait bon vivre !
Le Sénégal se trouve à la croisée des chemins ; Compte tenu de ce qui précède, comment sera-t-il possible d’organiser une élection présidentielle, si par extraordinaire, un grand nombre de prétendants passait l’étape du Conseil Constitutionnel ? comment les électeurs pourront ils se retrouver dans ce « désordre organisé » ?
Force est de constater que la question du « filtre » du parrainage citoyen, souventes fois contesté, ne suffit plus à arrêter cette « hémorragie » électorale !
Car, au-delà des qualités personnelles du leader, Il va falloir monter d’un cran et « corser » davantage les conditions, car si l’on y prend garde, le pays risque de se retrouver avec un « Président bou todjoul fenneu !».
Au demeurant, n’est-il pas nécessaire, demain, d’accroître la part du parrainage citoyen (2% du corps électoral) et de le combiner avec l’obligation de présenter la signature de cent élus locaux (départementaux et municipaux) et d’au moins cinq députés ?
Ne sera t- il pas nécessaire de renforcer la part « censitaire » en relevant aussi la caution à cent millions de francs CFA et d’exiger en même temps, le versement d’un forfait de dix millions non remboursable, au moment du retrait des fiches de parrainage ?
Vous excuserez mon impertinence, mais par moment, j’ai pensé à « la dictée de Pivot » et à un test de culture générale !
Car diriger un pays, ce n’est pas diriger une entreprise, un business, une municipalité ! Et la République n’est pas un « louma » où chacun cherche à tirer le maximum de gains, selon ses capacités à valoriser ou à faire scintiller son bibelot ou sa brocante !
On peut prétendre à occuper le poste de Président dans toutes sortes d’organisations, mais la fonction et les responsabilités d’un Président de la République sont trop sérieuses pour que n’importe qui puisse songer à le devenir sans véritablement faire ses preuves.
A moins que, certains « présidentiables » misent sur des alliances futures pour « négocier » une présidence d’institution, un poste de ministre ou de simple député !
En attendant l’organisation d’un référendum « salutaire » pour revisiter en profondeur le profil de candidat à la haute fonction publique, prions DIEU SWT pour qu’au-delà du « filtre constitutionnel », le choix du peuple souverain soit bien guidé par la Lumière Divine, pour que le meilleur pour le Sénégal, soit choisi, au détriment de tous les marchands d’illusions !
Ndiouga SAKHO
Consultant
Diplômé en Science politique et en Management des organisations