Selon un communiqué de presse transmis à equonet, la pandémie Covid-19 a fait dérailler les progrès de l'Afrique sur la voie du développement, poussant plus de 29 millions de personnes dans l'extrême pauvreté. Il note que les mutations rapides et brutales de l'économie mondiale remodèlent le contexte de la transformation économique du continent. Et que les conséquences du conflit de Russie-Ukraine ont exacerbé l’insécurité alimentaire et l’instabilité et pourraient affaiblir la reprise de l’Afrique.
Dans ce contexte, le communiqué souligne l'urgent de maintenir les marchés ouverts, de s'abstenir de restrictions d'exportation et de permettre aux céréales et aux engrais d'atteindre les pays dans le besoin. Ces mesures doivent aller de pair avec des actions pour réduire les vulnérabilités des économies africaines. En particulier, l'investissement dans la production locale et l'autonomisation des PME dans la transformation de l'agriculture et de l'industrie africaine sont cruciaux pour renforcer la résilience et générer des emplois de qualité pour une population jeune en expansion rapide.
« Des liens d'investissement et de commerce plus forts entre pays d'Afrique peuvent stimuler la transformation, la croissance et la création d'emplois : ils devraient être une priorité des partenariats internationaux du continent », a réaffirmé Ragnheiður Elín Árnadóttir, directrice du Centre de développement de l'OCDE, qui s’est félicitée de la coopération étroite et en pleine expansion avec l'Union africaine et ses pays membres.
Pour une reprise rapide, durable et riche en emplois, le continent a besoin de réseaux plus denses d'entreprises africaines qui achètent des marchandises aux fournisseurs régionaux et réexportent des produits avec une plus grande valeur ajoutée, dans le contexte de la zone de libre-échange continentale africaine (AFCTA).
« Les pays africains doivent agir de manière décisive pour ne pas manquer leur reprise économique. Dans ce contexte, la mobilisation d’investissements massifs et l'exploitation des technologies numériques dans les chaînes de valeur sont essentielles pour transformer les économies africaines, mettre en œuvre l'Agenda 2063 et s'attaquer au chômage des jeunes », a déclaré Albert Muchanga, Commissaire au développement économique, au commerce, au tourisme, à l'industrie et aux minéraux de la Commission de l'Union africaine.
Selon l'édition 2022 des Dynamiques de développement en Afrique, le rapport économique de la Commission de l'Union africaine, produit avec le Centre de développement de l'OCDE et le soutien de l'Union européenne, les chaînes de valeur intra-africaines ne représentent que 2,7% de la participation mondiale du continent aux chaînes de valeur mondiales, bien moins qu’en Amérique latine et aux Caraïbes (26,4%) ou dans l'Asie en développement (42,9%).
S’appuyant sur des données récentes et des études de cas, le rapport préconise des actions spécifiques pour chacune des cinq régions d'Afrique. Il identifie également deux priorités générales pour soutenir les réseaux de production régionaux :
• Réduire le coût de la production de biens régionaux, notamment en accélérant la numérisation du commerce intra-africain. Cela passe par une amélioration de l’infrastructure Internet, et une réglementation plus accommodante des flux de données transfrontaliers ;
• Adapter les stratégies nationales de l'industrialisation au nouvel environnement AFCTA, en développant des compétences pour chaque segment des chaînes de valeur stratégiques et en encourageant la mobilité des compétences intra-régionales ; moderniser les procédures de passation des marchés publics, un levier important en Afrique ; et attirer les investissements des grandes entreprises dans les réseaux de production régionaux et les infrastructures.
Les Dynamiques du développement en Afrique ont été discutées aujourd'hui à l'occasion du 21ème Forum économique international sur l'Afrique : « L’Afrique dans l'ordre économique mondial émergent », ouvert par Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président de l'Union africaine ; Jeffrey Schlagenhauf, Secrétaire général adjoint de l'OCDE ; Monique Nsanzabaganwa, Vice-Présidente de la Commission de l'Union africaine ; Albert Muchanga, Commissaire de l'Union africaine au développement économique, au commerce, au tourisme, à l'industrie et aux minéraux ; et Marina Sereni, Vice-ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de l'Italie, et présidente de la réunion du Conseil ministériel de l'OCDE.
Des dirigeants de haut niveau d'Afrique ainsi que des pays de l'OCDE et non-OCDE se sont réunis à Paris pour partager leurs expériences et leurs visions avec plus de 500 participants au Forum. Sa 21ème édition se déroule dans le cadre de la réunion ministérielle du Conseil de l'OCDE (MCM), présidée par l'Italie, sur le thème « L'avenir que nous voulons : de meilleures politiques pour la prochaine génération et une transition durable ». Les discussions ont porté sur les défis urgents de la hausse rapide des prix alimentaires et de l'énergie, et sur les façons de réduire la dépendance du continent aux revenus d’exportation de matières premières, faire progresser la transformation productive, et augmenter l'investissement et la mobilisation des ressources intérieures.
Dans ce contexte, le communiqué souligne l'urgent de maintenir les marchés ouverts, de s'abstenir de restrictions d'exportation et de permettre aux céréales et aux engrais d'atteindre les pays dans le besoin. Ces mesures doivent aller de pair avec des actions pour réduire les vulnérabilités des économies africaines. En particulier, l'investissement dans la production locale et l'autonomisation des PME dans la transformation de l'agriculture et de l'industrie africaine sont cruciaux pour renforcer la résilience et générer des emplois de qualité pour une population jeune en expansion rapide.
« Des liens d'investissement et de commerce plus forts entre pays d'Afrique peuvent stimuler la transformation, la croissance et la création d'emplois : ils devraient être une priorité des partenariats internationaux du continent », a réaffirmé Ragnheiður Elín Árnadóttir, directrice du Centre de développement de l'OCDE, qui s’est félicitée de la coopération étroite et en pleine expansion avec l'Union africaine et ses pays membres.
Pour une reprise rapide, durable et riche en emplois, le continent a besoin de réseaux plus denses d'entreprises africaines qui achètent des marchandises aux fournisseurs régionaux et réexportent des produits avec une plus grande valeur ajoutée, dans le contexte de la zone de libre-échange continentale africaine (AFCTA).
« Les pays africains doivent agir de manière décisive pour ne pas manquer leur reprise économique. Dans ce contexte, la mobilisation d’investissements massifs et l'exploitation des technologies numériques dans les chaînes de valeur sont essentielles pour transformer les économies africaines, mettre en œuvre l'Agenda 2063 et s'attaquer au chômage des jeunes », a déclaré Albert Muchanga, Commissaire au développement économique, au commerce, au tourisme, à l'industrie et aux minéraux de la Commission de l'Union africaine.
Selon l'édition 2022 des Dynamiques de développement en Afrique, le rapport économique de la Commission de l'Union africaine, produit avec le Centre de développement de l'OCDE et le soutien de l'Union européenne, les chaînes de valeur intra-africaines ne représentent que 2,7% de la participation mondiale du continent aux chaînes de valeur mondiales, bien moins qu’en Amérique latine et aux Caraïbes (26,4%) ou dans l'Asie en développement (42,9%).
S’appuyant sur des données récentes et des études de cas, le rapport préconise des actions spécifiques pour chacune des cinq régions d'Afrique. Il identifie également deux priorités générales pour soutenir les réseaux de production régionaux :
• Réduire le coût de la production de biens régionaux, notamment en accélérant la numérisation du commerce intra-africain. Cela passe par une amélioration de l’infrastructure Internet, et une réglementation plus accommodante des flux de données transfrontaliers ;
• Adapter les stratégies nationales de l'industrialisation au nouvel environnement AFCTA, en développant des compétences pour chaque segment des chaînes de valeur stratégiques et en encourageant la mobilité des compétences intra-régionales ; moderniser les procédures de passation des marchés publics, un levier important en Afrique ; et attirer les investissements des grandes entreprises dans les réseaux de production régionaux et les infrastructures.
Les Dynamiques du développement en Afrique ont été discutées aujourd'hui à l'occasion du 21ème Forum économique international sur l'Afrique : « L’Afrique dans l'ordre économique mondial émergent », ouvert par Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président de l'Union africaine ; Jeffrey Schlagenhauf, Secrétaire général adjoint de l'OCDE ; Monique Nsanzabaganwa, Vice-Présidente de la Commission de l'Union africaine ; Albert Muchanga, Commissaire de l'Union africaine au développement économique, au commerce, au tourisme, à l'industrie et aux minéraux ; et Marina Sereni, Vice-ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de l'Italie, et présidente de la réunion du Conseil ministériel de l'OCDE.
Des dirigeants de haut niveau d'Afrique ainsi que des pays de l'OCDE et non-OCDE se sont réunis à Paris pour partager leurs expériences et leurs visions avec plus de 500 participants au Forum. Sa 21ème édition se déroule dans le cadre de la réunion ministérielle du Conseil de l'OCDE (MCM), présidée par l'Italie, sur le thème « L'avenir que nous voulons : de meilleures politiques pour la prochaine génération et une transition durable ». Les discussions ont porté sur les défis urgents de la hausse rapide des prix alimentaires et de l'énergie, et sur les façons de réduire la dépendance du continent aux revenus d’exportation de matières premières, faire progresser la transformation productive, et augmenter l'investissement et la mobilisation des ressources intérieures.