La pandémie de covid19 risque de faire très mal à l’Afrique subsaharienne. En plus de faire chuter la croissance à -3,3 % en 2020, la pandémie risque aussi de faire basculer 40 millions d’africains dans l’extrême pauvreté, selon la dernière analyse de l’économie régionale Africa’s Pulse : Tracer la voie de la relance économique.
Ainsi, la pandémie entraîne la région dans sa première récession économique en 25 ans et effaçe au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté.
Ce qui amène Albert Zeufack, économiste en chef à la Banque mondiale pour l’Afrique à inviter les dirigeants africains à privilégier les réformes et les investissements.
«La voie de la relance économiques’annonce longue et difficile, mais elle peut être accélérée, solide et plus inclusive si les pays africains accordent la priorité aux réformes et aux investissements qui permettront de relever le défi de créer davantage d’emplois inclusifs et de meilleure qualité», indique-t-il.
Le rapport Africa’s Pulse indique que la voie de la reprise passe également par des investissements substantiels de la part des pays de la région, ainsi que par l’appui financier de la communauté internationale. Il encourage notamment un programme de réformes audacieux, visant à dégager des marges de manœuvre budgétaires ainsi que des politiques stimulant la création d’emplois.
Il note que le ralentissement sensible de l’activité économique devrait coûter au moins 115 millions de dollars de pertes de production à la région cette année. Et l’on s’attend à un recul de 6 % du produit intérieur brutpar habitant, entraîné notamment par la baisse de la consommation intérieure et de l’investissement, découlant des mesures de confinement mises en place pour ralentir la propagation du coronavirus.
Selon le rapport, plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, le Nigéria et l’Éthiopie, ont déjà commencé à mettre en œuvre des réformes attendues dans les secteurs de l’énergie et des télécommunications, sous l’impulsion de la crise actuelle. Il souligne par ailleurs que 25 % des compagnies africaines ont accéléré leur adoption des technologies numériques et accru leurs investissements dans les solutions numériques.
Ainsi, la pandémie entraîne la région dans sa première récession économique en 25 ans et effaçe au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté.
Ce qui amène Albert Zeufack, économiste en chef à la Banque mondiale pour l’Afrique à inviter les dirigeants africains à privilégier les réformes et les investissements.
«La voie de la relance économiques’annonce longue et difficile, mais elle peut être accélérée, solide et plus inclusive si les pays africains accordent la priorité aux réformes et aux investissements qui permettront de relever le défi de créer davantage d’emplois inclusifs et de meilleure qualité», indique-t-il.
Le rapport Africa’s Pulse indique que la voie de la reprise passe également par des investissements substantiels de la part des pays de la région, ainsi que par l’appui financier de la communauté internationale. Il encourage notamment un programme de réformes audacieux, visant à dégager des marges de manœuvre budgétaires ainsi que des politiques stimulant la création d’emplois.
Il note que le ralentissement sensible de l’activité économique devrait coûter au moins 115 millions de dollars de pertes de production à la région cette année. Et l’on s’attend à un recul de 6 % du produit intérieur brutpar habitant, entraîné notamment par la baisse de la consommation intérieure et de l’investissement, découlant des mesures de confinement mises en place pour ralentir la propagation du coronavirus.
Selon le rapport, plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, le Nigéria et l’Éthiopie, ont déjà commencé à mettre en œuvre des réformes attendues dans les secteurs de l’énergie et des télécommunications, sous l’impulsion de la crise actuelle. Il souligne par ailleurs que 25 % des compagnies africaines ont accéléré leur adoption des technologies numériques et accru leurs investissements dans les solutions numériques.